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[Interview] Le difficile retour sur Terre de Lucas Dussoulier : « La finale olympique, peut-être déjà l’apogée de ma carrière »

Sacré vice-champion olympique le 5 août avec l'équipe de France de 3x3, Lucas Dussoulier entame dimanche sa quatrième saison en Betclic ÉLITE avec Nanterre, Entre-temps, le médaillé d'argent a dû traverser une délicate transition, devantsig lutter pour réussir à se remotiver face à son retour à la réalité. Il explique comment.
[Interview] Le difficile retour sur Terre de Lucas Dussoulier : « La finale olympique, peut-être déjà l’apogée de ma carrière »
Crédit photo : © CNOSF/KMSP

Lucas, un mois après votre médaille olympique, vous vous retrouvez à jouer des matchs anonymes de présaison à Vannes ou Bourg-en-Bresse. Le choc n’est pas trop violent ?

Un petit peu. Ça l’a été au début, la reprise n’a pas été facile. J’étais encore sur mon petit nuage et c’était un retour à la réalité. Maintenant (entretien réalisé le dimanche 8 septembre, ndlr), ça y est, je m’y suis fait. L’engouement s’est bien calmé, c’est une sorte de retour à la vie normale, je reprends mes habitudes quotidiennes donc ça va mieux.

Avez-vous pu couper après les JO ?

Pendant une bonne semaine après le tournoi, il y a eu beaucoup de demandes médiatiques, en TV ou en radio. Après, le club m’a donné quelques jours supplémentaires. Forcément un peu court mais je m’étais engagé là-dedans en le sachant en avance. Je suis parti cinq jours dans le Sud-Est de la France, histoire de couper complètement, de ne plus du tout penser au basket. Ça m’a fait beaucoup de bien.

Un mois après, que reste-t-il de cette aventure olympique ?

Énormément de bons souvenirs, bien sûr, sportivement ou humainement. Je n’ai rien de négatif à dire sur ces Jeux… mis à part le dernier shoot de Worthy de Jong. Il y a encore ce petit goût amer qui reste car on se dit qu’une telle occasion ne se représentera peut-être pas, qu’on a loupé une chance d’être champion olympique et de vraiment écrire quelque chose… Évidemment qu’on a quand même accompli quelque chose de magnifique, ça n’enlève rien. Je suis très fier de ce qu’on a fait, on n’était pas les favoris du tout, personne ne nous attendait ici. C’est un rêve devenu réalité. Je ne sais pas encore, je reste jeune mais c’est peut-être déjà l’apogée de ma carrière, le plus beau truc que je vivrai dans mon parcours. Je n’espère pas mais pour le moment, c’est le top du top.

« J’avais du mal à me remotiver pour repartir à l’entraînement ! »

Justement, n’est-ce pas impossible de faire mieux qu’une finale olympique ?

Je viens de me poser la question en plus. Imaginons : si je gagne la médaille d’or à Los Angeles, est-ce que ça sera plus beau ? J’hésite parce qu’en fait, ce qu’on a vécu avec le publics et nos familles à Paris, c’était exceptionnel. J’ai demandé à des athlètes qui ont déjà fait plusieurs JO, ils m’ont tous dit qu’on ne revivra jamais ça. Alors oui, d’un côté, on se dit qu’il va falloir y aller pour trouver quelque chose de mieux. Mais je travaille tous les jours pour, et je l’espère.

N’y-a-t-il pas un côté démotivant à cela, à se dire qu’on a pratiquement déjà vécu son acmé personnel ?

C’est complètement ça qui était dur au début pour moi. J’avais du mal à me remotiver pour repartir à l’entraînement. Je me disais que j’avais peut-être déjà atteint le summum. Mais c’est en discutant avec des coéquipiers, des amis ou ma famille que j’ai compris que c’était comme ça pour tous les sportifs : on atteint des objectifs et il faut ensuite repartir pour faire mieux, ou pareil. Mais comme c’est la première fois que j’atteins des émotions pareilles, c’était aussi la première fois que je me remettais un peu en question là-dessus. Maintenant, je suis 100% remotivé et prêt à y retourner.

Depuis son podium olympique, Lucas Dussoulier a déjà joué 7 matchs de présaison avec Nanterre, pour 8,3 points et 3,1 rebonds de moyenne (photo : Jacques Cormarèche)

Une saison de championnat de France, ça ne parait pas fade à côté ?

On a la chance en Betclic ÉLITE d’avoir des matchs à enjeu tous les week-ends. Il n’y a pas une rencontre où l’on se dit que ça va être chiant, le championnat de France n’est pas si fade que ça ! En plus, on a aussi la BCL à Nanterre : c’est la première fois que je fais une Coupe d’Europe donc ça ajoute une motivation supplémentaire, j’ai hâte d’y être.

Personnellement, cette médaille olympique a été l’aboutissement d’une longue aventure avec le 3×3…

J’ai démarré en 2014, donc dix ans tout pile oui. Je voulais déjà aller à Tokyo, mais je m’étais fait les ligaments croisés, ce qui m’avait empêché de participer au TQO. Ça avait été un sacré échec, ça m’avait fait mal. Tous les jours, à l’entraînement, dès qu’il y avait un manque de motivation, j’avais l’objectif des JO de Paris en tête. J’ai toujours dit en rigolant à mes amis que j’arrêterais sur une médaille d’or à Paris. Bon, je ne peux pas arrêter là du coup (il sourit). Ce n’est pas la fin d’un cycle car j’adore le 3×3, et j’espère continuer, mais c’est un bel aboutissement de dix ans d’investissement, où je n’ai quasiment pas eu de vacances. Mais je ne regrette pas car ce qu’il y a eu au bout est incroyable.

« Je me suis mis dans mon canapé et ça m’a fait bizarre ! »

Vous n’étiez pas les plus attendus pourtant… On tablait plus sur une médaille côté féminin.

C’est un peu ça… Et c’est un peu ce qui a fait notre force. Nous, on croyait en nous. Karim (Souchu) nous disait fermement dès le mois de février qu’on allait se qualifier au TQO et qu’on allait faire une médaille. Il y a cru dès le début et nous a fait y croire. Même si le tournoi n’a pas été simple, avec quelques défaites difficiles, on n’a jamais arrêté de croire en nous car notre jeu n’était pas si mal, on se battait et on a réussi à embarquer le public avec nous. Ce qui nous a aidé pour les matchs couperets, où on s’est complètement transcendés.

Y-a-t-il des images qui vous ont marqué aux Jeux Olympiques, à part l’ambiance ?

C’est difficile à dire, honnêtement. Mais forcément le moment où l’on reçoit la médaille, c’est fort. Quand on entre dans le village, aussi. Je me souviens de quand on a reçu l’accréditation : Franck (Seguela) me regarde et me dit : « On l’a ». En mode : ça y est, on est aux JO ! J’avais peur que certains se mettent à penser que c’était juste cool d’être aux JO. Mais pas du tout. Tout le monde était content mais voulait vraiment faire quelque chose. C’est un tout en fait : on a la tête dans tous les sens, on discute avec tout le monde, etc. C’est plein de rencontres, un partage avec les autres athlètes françaises, les volontaires, la police. C’est un partage d’émotions avec la France entière. Les JO, c’est exceptionnel pour ça. Pour une Coupe d’Europe, les connaisseurs te regardent un peu mais pour les JO, c’est toute la France qui est à fond derrière toi. Tout le monde te dit : « Allez, on veut la médaille ! » C’est impressionnant, franchement. J’ai des frissons rien que d’en reparler ! Ah, et la cérémonie d’ouverture… C’était un moment exceptionnel. J’ai vu qu’Evan (Founier) l’a un peu critiqué mais c’était franchement incroyable. Je ne l’ai jamais fait dans un stade donc je ne peux pas parler pour ça mais je trouve que c’était top : le bateau, l’après-bateau, les concerts, Céline Dion sur la Tour Eiffel… Même la pluie ajoutait un petit truc.

Lucas Dussoulier fait partie des quatre premiers médaillés de l’histoire du 3×3 français (photo : CNOSF / KMSP)

Avez-vous pu croiser des stars olympiques ?

On avait Florent Manaudou qui venait régulièrement nous regarder nous entraîner le soir, Félix Lebrun. J’avoue ne pas être un grand chasseur de stars donc je ne connais pas les noms, mais on a vu quelques tennismen, Simone Biles, etc. En fait, on en croise tellement qu’on s’y fait.

C’est un vrai monde à part en somme…

Oui, on est complètement dans une bulle ! On a tout ce qu’on veut, où on veut, quand on veut, pour tout : le linge, la nourriture, les boissons, les soins, etc. On a tout à disposition, on est mis dans des conditions incroyables. On a eu la chance de passer deux semaines au village. Je disais à chaque fois aux trois autres : « Pfiou, quand on va partir, je vais me foutre dans mon canapé et ça va me faire bizarre ! » Et… je me suis mis dans mon canapé et ça m’a fait bizarre !

« Je n’étais pas destiné à être médaillé olympique ! »

Ce qui a pu étonner, c’est qu’on a senti que vous avez très vite switché après le buzzer final, que vous ne sembliez presque pas si déçus…

J’avais une petite expérience de la sorte. En 2014, je perds en prolongation sur un tir venu de nulle part en finale des Jeux Olympiques de la Jeunesse. On ne nous attendait pas non plus à l’époque. Dès que ça s’est fini aux Jeux Olympiques, je me souviens que Tim (Vergiat) était très touché et je suis beaucoup resté avec lui pour lui dire : « C’est dur, je sais, mais on a tout donné et il faut savoir dire bravo quand un mec sort un shoot comme ça. » Surtout, je voulais qu’on profite vraiment du podium, des moments avec nos familles, avec le public. Je voulais qu’on en garde un bon souvenir, qu’on sorte la tête haute. On était très déçus mais je savais qu’on serait très fiers de nous à terme. Je voulais qu’on ait ce côté-là, plus vite que prévu. Pourtant, la façon dont on a perdu est cruelle… Limite, ça aurait été mieux de perdre 21-10.

Les regrets sont donc venus après ?

Pour ma part, oui. Dès le début, j’ai essayé de vite profiter. Et c’est quelques jours après où je me suis dit : « Fait chier, on n’était vraiment pas loin de la médaille d’or. » On était à un rien de marquer l’histoire pour de vrai donc il y a quelques regrets.

Lucas Dussoulier,, Franck Seguela et les Bleus ont tenté de garder le sourire après la défaite en finale (photo : CNOSF / KMSP)

Faire une médaille aux Jeux Olympiques, est-ce quelque chose que vous pensiez possible un jour ?

Ces derniers temps, je disais à ma famille : « Imagine, je fais les JO ! » Après, c’est devenu : « Imagine, je fais les JO et en plus, je fais une médaille ! » C’était un rêve, oui. Depuis tout petit, je suis fan des JO, je regarde toutes les disciplines, tous les sports. J’adore ça ! Avoir fait les JO et avoir gagné une médaille, c’est… (il s’interrompt) Je pense que je m’en rendrais plus compte quand je serai vraiment posé. Là, le fait d’enchaîner avec la saison directement ne me permet pas de vraiment réaliser. Viendra un moment où je comprendrais vraiment que c’est grandiose, car je n’étais pas vraiment destiné à l’être.

Comment avez-vous vécu la médiatisation qui a suivi ? Quand on joue en Betclic ÉLITE, ce n’est pas vraiment quelque chose auquel on est habitué…

On n’a pas forcément l’habitude, non. Mais on a eu la chance, entre guillemets, de tomber sur deux jours où il y a eu très peu de médailles pour la France. Il n’y avait pas le judo, l’escrime, les Marchand ou Manaudou, on était au centre de l’attention. Cette médiation était assez folle ! Les journées étaient parfois un peu longues. Nous, on n’est pas des superstars donc on a essayé de profiter de tout ça. Au Club France, on s’est amusé, on a kiffé. On a quand même un peu l’habitude des médias, juste que ce n’est pas les plateaux de France 2 ou Canal d’ordinaire. Mais on ne se prenait pas la tête.

« À Bercy, les stars qu’on pensait être ! »

De nombreux athlètes évoquent la déprime post-olympique. Avez-vous également été touché ?

Nous, on finit le lundi. Jusqu’au vendredi – samedi, on a été pris tout le temps, on a pu aller voir quelques épreuves aussi. On était encore dedans. Mais le dimanche, j’ai vu la cérémonie de clôture depuis mon canapé (il souffle). C’était magnifique mais c’était dur. Et le lundi… Quand tu te lèves et qu’il n’y a plus rien à la télé, ça m’a vraiment fait bizarre. Ma chance, c’est que je suis parti en vacances le mercredi : ça m’a permis de faire autre chose et de tourner la page des JO. Mais les deux jours avant, ça a été difficile de rester là-dedans et de me dire que tout était fini, qu’il faudra attendre 4 ans pour peut-être avoir l’opportunité de revivre autant d’émotions. Cette déprime post-olympique n’a pas duré très longtemps, heureusement, mais je l’ai eu pendant deux jours, où ça a été bizarre.

Tout comme l’a été la reprise à Nanterre, donc ?

D’un côté, ça va. C’est ma cinquième saison ici, je savais où je mettais les pieds, je connais bien Philippe aussi, quelques mecs qui sont restés de l’an dernier. Forcément que ça a été un peu bizarre de s’y remettre au début : on est tout en haut et on repart de tout en bas, car on redémarre une saison de zéro. C’est comme si on faisait une immense chute, il faut se relever et repartir. En plus, il faut rechanger de discipline, repartir sur un nouveau cycle. Ça a été compliqué les premiers jours mais je suis dedans maintenant, et tout va bien.

En Pro B de 2016 à 2020 avec Charleville-Mézières et Quimper, Lucas Dussoulier a disputé une finale olympique (photo : CNOSF / KMSP)

Sentez-vous une différence en terme de notoriété depuis la médaille ?

La première semaine, beaucoup. Quand on était à quatre, dès qu’on nous croisait, on nous félicitait de partout. Quand on est allé voir le quart de finale du 5×5 contre le Canada, j’ai dit aux autres qu’on était les stars qu’on pense être ! On nous acclamait partout où on marchait, dans la rue, dans Bercy, c’était impressionnant. Désormais, ça s’est beaucoup calmé. En dehors du basket, c’est assez tranquille, j’ai été reconnu une fois en vacances quand même. Mais dès que je suis dans une salle de basket, j’ai quelques petites félicitations, ça fait toujours plaisir, mais ça n’a plus rien à voir avec avant. Sur le coup, on a eu un sacré pic de notoriété quand même, c’était sympa à vivre.

Comment voyez-vous l’avenir du 3×3 en France, entre l’arrêt de l’investissement fédéral dans Paris ou le projet de Toulouse ?

C’est un peu flou. J’espère que le projet de Toulouse se concrétisera. Il faut donner pour que ça marche car c’est important de continuer à faire du 3×3 en France, un sport cool à regarder, hyper-dynamique. Il y a Ballistik qui fait un super boulot, Ermont également, de plus en plus de clubs. Même si la FFBB ne continue pas avec Paris, il y a de plus en plus de tournois en France. J’espère que ça va continuer à se développer : nous, on a fait le travail sur le terrain pour que ça se développe, pour attirer les gens. J’invite à investir dans Toulouse car c’est le gros projet aujourd’hui. C’est difficile de prédire comment cela va se passer, surtout que je ne suis pas assez au cœur des discussions toute l’année car je suis dans le 5×5.

« Avec Nanterre, envie de prouver et envie de gagner »

Devenir joueur professionnel de 3×3, est-ce quelque chose qui pourrait vous tenter ?

Je ne ferme la porte à rien. On ne sait jamais. Il faut quand même savoir que c’est une vie particulière, avec plus de voyages à l’étranger. Il y a aussi le côté financier, je ne vais pas mentir : si on gagne des tournois, je peux être plus gagnant mais il y a moins de sécurité. Je viens de resigner pour deux ans avec Nanterre donc ce n’est pas pour de suite. J’aime le 3×3 donc je ne ferme la porte à rien.

Sentez-vous que cette médaille olympique vous oblige à plus en Betclic ÉLITE, que vous allez être plus attendu ou est-ce complètement décorrélé ?

Même sans la médaille, j’ai toujours eu envie de prouver que j’avais ma place et que j’étais capable d’être un bon joueur de Betclic ÉLITE. Je ne sais pas si je serai plus attendu car il y a quand même une majorité de joueurs étrangers dans le championnat, qui ne sont pas au courant que j’ai fait une médaille. Le 3×3 garde très peu de notoriété par rapport au 5×5, je ne pense honnêtement pas être plus attendu. Mais oui, j’ai envie de prouver et j’ai surtout envie de gagner. L’an dernier, on a gagné et on a pu voir que j’avais ma place. Maintenant, j’ai envie de faire plus, mais faire plus pour perdre, ça ne m’intéresse pas.

Lucas Dussoulier et Nanterre entament le championnat dimanche à Nanterre (photo : Jacques Cormarèche)

Qu’avez-vous fait de votre médaille ?

Pour le moment, je la trimballe un peu partout car on me la demande régulièrement. Elle reste encore dans mon salon mais on nous a donné une boîte pour la ranger et elle ne va pas tarder à aller dedans. Quand j’aurai ma maison, elle sera dans mon petit bureau ou dans une petite pièce, tranquillement au chaud, pour ne pas trop l’abîmer non plus. Car elle commence déjà à s’effriter un peu…

Propos recueillis à Bourg-en-Bresse,

Commentaires


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derniermot
Top itw, aussi posé que l'image qu'il donne
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grotext
Le capital sympathie de cette équipe est énorme ! Ce shoot de De Jong est dur à avaler, mais au vu de leur parcours et de l'aventure humaine, ils peuvent être fiers de ce qu'ils ont fait.
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derniermot
J'irai pas jusque là, comme il dit, UNE personne seulement l'a reconnu en vacances. Les gens sont dans le delire nationaliste orchestré de façon malaisante par France TV mais ils se foutent des sportifs Mais oui ils peuvent etre fiers
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grotext
Pas sûr de bien comprendre ta réponse mais je parlais de capital sympathie me concernant (ou tout ceux qui ont suivit leur parcours) pas de leur célébrité soudaine :D Après oui ce sont les JO, le sport, les héros moderne, les gladiateurs de la nation etc… Pas fan de tout le raout du mois d’août mais ça fait partit des jeux
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derniermot
Ah ok si c'est juste ton capital sympathie, je le partage, ça a l'air d'etre de très bons gars, Vergiat et Seguela je les connais un peu et les deux autres degagent qq chose de tres symapthique
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