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[Reportage] Les Bleus dans l’enfer de Jazine : « Attendez-vous à la plus grosse ambiance de votre vie ! »

En déplacement en Croatie ce vendredi soir pour la cinquième journée des qualifications pour l'EuroBasket 2025, les Bleus sont attendus dans un traquenard absolu à Zadar. Ils devront défier l'antique salle Jazine, à l'ambiance incandescente, le temple du basket croate.
[Reportage] Les Bleus dans l’enfer de Jazine : « Attendez-vous à la plus grosse ambiance de votre vie ! »

La salle Jazine, ici photographiée jeudi après-midi, théâtre inattendu du match Croatie – France

Crédit photo : Alexandre Lacoste

Jeudi, 23h15, veille de match à Zadar. Entre une station-service et un salon disco définitivement fermé, au bord d’un étroit bras de mer à l’entrée de la vieille ville, les lumières de la salle Jazine traversent l’obscurité de la nuit croate. La porte n’est pas verrouillée, on entre. Impossible de ne pas être saisi par l’odeur de cigarette (bienvenue dans les Balkans) : entourés de vapeurs de fumée et de canettes de bières jonchées à même le sol, une trentaine d’ultras du groupe Tornado participent à la confection d’un tifo géant aux couleurs de la Croatie. Les prémices de la création recouvrent une majeure partie du parquet. On s’enfonce dans les entrailles de la salle, où l’on tombe sur trois supporters dans une petite pièce, les yeux fixés sur un écran représentant l’image du tifo. On nous demande qui on est. Des journalistes français ? Mauvaise réponse. « La salle est fermée. » Bonne fin de soirée, messieurs.

La salle Jazine, vue de nuit

« Pour les Français, ça va être différent de ce qu’ils ont l’habitude »

Replongeons nous neuf heures plus tôt, en début d’après-midi, à un horaire où Jazine était officiellement ouverte cette fois. Par une froide journée ensoleillée à Zadar, l’une des perles croates de la côte Adriatique, c’est pourtant l’étuve dans l’antique enceinte, avec un toit en tôle et des baies vitrées créant un effet fournaise. Malgré les draps blancs sur les fenêtres en haut de la salle, la luminosité est remarquable et met en valeur les couleurs bleues et jaunes de l’arène. À l’intérieur, deux grandes tribunes latérales… et c’est tout. Derrière le panier, d’affreux bancs en bois d’époque, où il ne faudra pas s’asseoir au cinquième rang puisque la climatisation fuit, comme en témoigne l’énorme flaque d’eau au milieu des tribunes. Pas d’uniformité dans les lieux : certains escaliers sont fissurés et poussiéreux, d’autres ont l’air neufs, tandis que de grands blocs inconfortables enserrent certains sièges individuels.

Sur le parquet (somptueux, en chevron, entièrement resté d’époque), la Croatie répète ses dernières gammes avant l’un des matchs les plus importants de son histoire : arrivé directement de Madrid jeudi pour le dernier entraînement, le capitaine Mario Hezonja fait office de rebondeur pour l’ancien joueur de Pro B, David Skara, pendant que le sélectionneur Josip Sesar répond aux questions des vingt journalistes locaux présents au point presse. « Il y a bien plus de médias que d’habitude, c’est ça l’effet Jazine, c’est vraiment le temple du basket croate », nous confie un membre de la fédération.

La salle Jazine était pratiquement désertée par le basket pro depuis 2008

Dans les étroits couloirs de la salle, où l’on peut admirer les photos des grandes épopées du KK Zadar, c’est aussi l’agitation. L’entrée ne ressemble à rien, avec des cartons entassés dans un coin, comme en plein déménagement, tandis que des ouvriers attendent la fin de l’entraînement pour poser les stickers FIBA. La touche finale à d’intenses semaines de travaux de rénovation afin de la mettre en conformité avec les normes du cahier des charges de la fédération internationale. « Pendant mes cinq années à la fédération, je n’ai jamais eu affaire à une telle quantité de travail », souffle Andro Anzulovic, le responsable de la sélection croate.

Michael Jordan a joué à Jazine

La salle Jazine semble pourtant tellement restée dans le jus des années 60, où elle a été construite en l’espace de 70 jours, qu’on a du mal à voir où se situent exactement les liftings entrepris… « On a changé les bancs de côté pour les contraintes de la télévision », explique-t-il. « Il a fallu démonter les protections au bas de la tribune et en mettre d’autres au nouvel endroit. On a installé de nouveaux panneaux, un nouveau tableau d’affichage. On a refait tous les vestiaires également : il fallait voir leur état déplorable avant et les gens de Zadar n’en croient pas leurs yeux maintenant. Bien sûr que ce n’est pas une salle idéale, mais elle est prête ! » 

Si si, c’est bien une salle idéale pour le but visé. Pas besoin d’avoir fait dix années d’étude pour comprendre que la Croatie, menacée de manquer le premier Euro de son histoire en cas de défaite, a voulu créer le plus grand traquenard possible pour l’équipe de France. « C’est clairement un bourbier », acquiesce Noël Nijean, l’un des douze héros de Zadar 2000, sacré champion d’Europe juniors à Jazine. « Ils cherchent à faire vivre aux Français une ambiance qu’ils n’ont jamais vus auparavant. » Andro Anzulovic ne peut réprimer un petit rire gêné quand on lui demande si l’idée était de placer les Bleus dans la situation la plus inconfortable possible. « Disons que c’est un match crucial pour nous et qu’on compte sur les supporters pour créer une ambiance énorme. » 

Dans le temps, Jazine était considérée comme la salle la plus chaude de Croatie. « De toute l’ex-Yougoslavie même », précise le journaliste national Drazen Brajdic. « C’était comme être en enfer ! » International croate originaire de Zadar, biberonné à Jazine dès ses 6 ans, Dominik Mavra nous montre où il prenait place à tous les matchs quand il était enfant : en face de la tribune ultra, côté droit opposé à l’entrée. « Il se passait un truc de dingue à tous les matchs », sourit-il. « Des gens étaient sur le terrain et pouvaient pratiquement toucher les joueurs. J’ai vu quelqu’un cracher sur un joueur adverse, ou un fan lancer une chaussure sur l’un de ses propres joueurs. Jazine est la meilleure ambiance possible pour nous aider à gagner. Ça va être une atmosphère rétro, avec l’impression d’être de retour à la grande époque. Il faut s’attendre à beaucoup de pression de la part des supporters. Pour les Français, ça va être différent de ce qu’ils ont l’habitude de connaitre… » 

Des cordes pour faire bouger le panier

Les anecdotes sur Jazine sont légion. On nous raconte ce match contre le Real Madrid où les supporters de Zadar avaient entouré le panneau avec une corde et déplaçaient légèrement le panier vers la gauche ou la droite selon les tirs espagnols. On nous raconte ces soirées avec 7 000 personnes, pour une capacité officielle de 3 000 – 3 500 places, défiant toutes les normes de sécurité. On nous raconte les objets les plus improbables admis dans les travées, jusqu’à une sirène d’avion. On nous raconte ces chaises de la tribune de presse lancées sur le parquet. On nous raconte la fois où Michael Jordan est venu y jouer (et gagner) lors d’un Yougoslavie – États-Unis en 1982, on nous raconte les mots élogieux de Goran Dragic qui a avoué à la fin de sa carrière que la rencontre à Jazine avait été la plus difficile de toutes.

La feuille de match avec Michael Jordan à Jazine en 1982 : 24 points pour MJ !

Le temple national était pourtant déserté depuis 2008, époque où le KK Zadar a déménagé à Visnjik, une salle de 8 000 places. Mais la nostalgie de Jazine ne s’est jamais démentie, à tel point que ce sont les ultras du club (le groupe Tornado) qui ont lancé l’idée d’accueillir ce match dans leur antre historique. « On n’y avait pas du tout pensé avant les fans », admet Andro Anzulovic. « On n’y aurait jamais songé tant le projet semblait fou et difficile. » Un évènement motivé par un triple anniversaire : les 80 ans du club, les 60 ans du groupe ultra et les 30 ans de la mort de l’icône locale, Kresimir Cosic, dont le nom et le portrait s’affichent encore en grand sur les murs. « Quand les Tornado nous ont fait part de la candidature de Jazine, on s’est dit que c’était une idée géniale. C’est de loin la salle la plus célèbre de Croatie. Attendez-vous à voir la meilleure ambiance de votre vie, je vous garantis que vous n’avez jamais rien vu de tel ! »

« On aurait facilement pu remplir les 16 000 places de l’Arena Zagreb »

Afin de privilégier l’effet volcan, la fédération croate s’est assise sur un petit magot en terme de billetterie. Plus question de bourrer la salle à l’ancienne avec 7 000 personnes entassées à l’intérieur, surtout avec la FIBA qui veille au grain. « On aurait facilement pu remplir les 16 000 places de l’Arena Zagreb », soutient Anzulovic. Les 3 000 billets disponibles se sont écoulés en moins de 30 minutes la semaine dernière. Une dernière salve de quelques places a duré à peine deux minutes jeudi midi. Les nombreux déçus pourront se consoler avec un écran géant installé devant la salle.

Quand Jazine accueillait le double de sa capacité, avec des spectateurs jusque sur les murs

Un contexte très particulier que les Bleus ne découvriront que lors du traditionnel shooting de vendredi matin. Pour rester dans le confort de Nanterre le plus longtemps possible, peut-être afin d’éviter les mauvaises surprises aussi, Frédéric Fauthoux a fait le choix délibéré de ne s’envoler pour Zadar que jeudi après-midi et d’y zapper l’entraînement de la veille.« Ça nous permet de rester au maximum dans notre base, où l’on a nos repères », explique le sélectionneur. « Même si celle-ci est peut-être un peu particulière, les joueurs ont l’habitude de voir des salles différentes. On peut travailler plus sereinement : on est chez nous, on peut maîtriser les horaires et l’environnement de la salle car on ne sait pas ce qui se passera par là-bas vendredi matin. »

Le théâtre de Zadar 2000

Reste que Jazine fait résonner de formidables souvenirs dans le basket français. C’est là-bas que la génération 1982 de Tony Parker et Boris Diaw a remporté le championnat d’Europe juniors 2000, sur un dernier panier de Ronny Turiaf au terme d’une finale homérique contre l’hôte croate (65-64, après deux prolongations). « J’avais peur pour ma vie et pour la vie de mes parents dans les tribunes », racontera quinze ans après le héros du soir dans le documentaire de L’Équipe, Les enfants de Zadar.

« C’est une atmosphère très particulière », indique Noël Nijean, évoquant les fumigènes dans la salle, les protections derrière les bancs incrustées de pièces de monnaie, les supporters frappant directement sur le plexiglas ou d’autres choses moins folkloriques… « À chaque fois qu’un joueur noir touchait le ballon, on avait le droit à des cris de singe. On avait 18 ans, ça nous galvanisait mais avec le recul, ça peut être impressionnant. »

Le record de… Fauthoux

De retour à Jazine 25 ans après, Boris Diaw se rappelle lui avoir reçu une pile en plein match. « En terme de décibels et de proximité avec les supporters, je pense que c’est l’ambiance la plus folle que j’ai vécue dans ma carrière », avouait-il jeudi au moment de décoller pour la Croatie. Le GM des Bleus renvoie directement, à l’image de son ex-coéquipier Noël Nijean, vers l’entrée de la légende Dino Radja comme moment marquant de la finale. « Il a enlevé son t-shirt et il s’est mis torse nu au milieu des ultras ! C’était super impressionnant. » 

Les Bleus de Tony Parker champions d’Europe juniors en 2000 à Jazine (Photo : Julien Guérineau)

Alors que la finale 2000 a marqué au fer rouge toute une génération de locaux à Zadar, doit-on se préparer à un accueil aussi hostile qu’à l’époque, avec l’envie de laver l’affront ? La scène des 30 ultras préparant un tifo géant dans le secret de la fin de soirée tend à suggérer que oui. « Je ne sais pas si l’on peut s’attendre au même style », évacue Boris Diaw. Et le résultat final des Bleuets version 2000 a prouvé que tout ce qui se passait dans les tribunes n’était finalement qu’accessoire à côté de la vérité du terrain. Un autre exemple ? En 81 matchs EuroLeague avec Pau-Orthez, le sélectionneur Frédéric Fauthoux a établi son record offensif à… Jazine (17 points), lors d’une victoire béarnaise (83-79) en octobre 2001. Donc un bourbier, oui, mais avec quelques bonnes ondes tout de même…

À Zadar. 

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deltavion
Top article. Qu'est-ce qu'on a fait au basket n'empêche... à coups de normes et de business, on se retrouve dans des salles sans saveur en périphérie de ville et des ambiances clownesques où le MC donne le ton : concours de cris entre les gars et les filles, kiss cam, dance cam, lancers de t-shirts, mise en scène des sponsors et jeux à la con... avec en prime des ambiances aussi enjouées que les 80 ans de tata Suzanne. Les matches appartiennent de moins en moins aux joueurs et au tribunes. Un peu l'impression de s'être fait volé un truc quand même.
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le_xav
OK c'est vrai que ces ambiances manquent... tant que ça ne vire pas aux cris de singes, aux jets de projectiles ou aux menaces physiques envers les joueurs. Si les supporters ne comprennent pas que c'est un sport et sont prêts à blesser les adversaires, leur place n'est pas dans la salle (du coup ça me fait penser au match d'Euroligue de Monaco au Fener je crois, où Ali Traoré commentait pour Skweek et commençait à s'embrouiller avec les supporters turcs complètement teubés).
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deltavion
Je vois bien l'idée mais je pense qu'on en fait un peu trop sur la question sécuritaire. On justifie l'aseptisation des salles par cet argument, mais c'est loin d'être la principale raison de la transformation. On ne veut plus des supporters (encore moins des fervents supporters ou ultras), mais plutôt des consommateurs qu'il s'agit de divertir. L'idée est de démocratiser la discipline, d'ouvrir au plus grand nombre pour varier les rentrées d'argent. La sécurité est l'argument ultime agité pour permettre cette transformation, en aucun cas le cœur du problème. Mais par les temps qui courent, il est plutôt efficace et empêche de penser les choses plus subtilement. Je ne cautionne pas les actes qu'on voit parfois dans les salles dites "chaudes", mais je pense qu'il y a moyen de les limiter sans pour autant faire disparaître les ambiances nées des tribunes. Ou alors continuons, mais ne nous étonnons pas que les salles de basket deviennent des lieux sans ambiance, sans identité car tous identiques, où les applaudissements ponctuels sont cadencés par le maître de cérémonie, le tout au milieu d'un brouhaha de centre commercial. Et puisqu'on n'est pas à un paradoxe près : les joueurs sont bien plus exposés aux risques de blessure à travers la pratique de leur sport qu'à travers les débordements (malheureux) venus des tribunes (et qui restent plutôt rares) ; aseptiser nos salles n'a jamais permis de faire disparaître le racisme, les exemples récents survenus en France le prouvent ; et Ali Traoré n'a pas attendu d'aller commenter un match en Turquie pour s'embrouiller dans une salle de basket et en venir aux mains (aucun jugement contre l'homme, c'est juste un constat).
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le_xav
Les joueurs exposés aux risques de blessure quand ils jouent, c'est inhérent au sport, ils en sont conscients. Avoir des supporters (le mot est usurpé selon moi) qui rentrent sur le terrain pour se battre, qui jettent des projectiles ou qui allument des fumigènes dans une enceinte fermée, c'est pas dans le contrat qu'ils ont signé. Rare ou pas rare, ça ne doit pas arriver. Tu peux être supporter sans être un demeuré total prêt à casser la gueule de l'arbitre parce qu'il a sifflé une technique à ton joueur star. Tu peux avoir de l'ambiance comme à Gravelines ou au Portel pendant la période du carnaval, ça ne fait pas centre commercial. T'es pas obligé que toutes les salles ressemblent à Glyfada des années 80.
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deltavion
Si tu penses que ce que tu décris est conforme à la réalité, soit. De mon côté, je pense que c'est largement fantasmé. Si l'on veut éviter de verser dans le mépris populaire, on verra dans les chaudes ambiances autre chose que du racisme et de la violence de beaufs demeurés. Et si on veut faire preuve d'un peu de mesure, on verra dans mes propos autre chose qu'une volonté de rejouer "Glyfada 80's" dans toutes les salles d'Europe. Je ne cautionne pas les débordements que tu évoques, mais je ne souhaite pas non plus vider toute la bassine au prétexte de ces débordements. Et surtout, je trouve bien dommage de tout aseptiser au prétexte du rétablissement de l'ordre, alors que cet argument est très marginal dans ce processus qui répond surtout à des logiques financières. Parce qu'en tant qu'amateur de sport, on perd gros. Force est de constater qu'hormis dans les salles que tu évoques (Gravelines, le Portel, St Quentin aussi), ces ambiances sont absentes des plus grandes compétitions, semblent vouées à disparaitre où à devenir un folklore un peu désuet.
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le_xav
Ah mais je ne dis pas que c'est comme ça en France, bien heureusement. On a qq supporters excités bien entendu, mais on n'atteint pas ce qu'il peut se passer plus à l'Est. Pour autant je ne sais pas s'il y a une volonté d'aseptiser le truc. En faire une meilleure expérience pour les fans, c'est louable. On n'a pas tous envie d'être mal assis dans un hangar mal éclairé. Il faut juste ne pas généraliser des matchs de gala comme le France-Serbie de juillet dernier avec des places de 150 à 800 balles, qui n'auront pour finalité que de pousser dehors les vrais fans de basket. Mais en dehors de matchs comme celui-ci, le ASG ou les matchs NBA à Paris, on n'est pas tombés dans l'aseptisation totale. Peut-être que j'exagère en parlant des violences, mais tu exagères un peu aussi en parlant du zéro ambiance. Et l'ambiance, ça dépend aussi du public : certains sont plus bandas, d'autres plus DJ, tous les goûts sont dans la nature.
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flavor_flav
ah... les cris de singe, les objets envoyés sur les joueurs, les crachats, les menaces...quelle époque formidable...
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ryosanada
Les pièces de monnaie lancées sur les joueurs adverses. Oui quelle belle époque.
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fussoire38
En espérant que la FIBA aura pris la mesure du risque de dérapage de certains pseudo supporters Croates avec un service d'ordre digne de ce nom.
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v92000- Modifié
Tout ça pour en prendre 20 ce soir ( en tout cas très beau reportage merci bebasket)
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glidos
Un parquet / 2 paniers = c'est chez nous !!! Ce soir, on bouffe du Croate.
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sworn
Ca régale les reportages comme ça, merci BeBasket ! Je suis d'accord pour dire que des ambiances comme ça, c'est vraiment extraordinaire et qu'on doit essayer au maximum de les faire perdurer...mais en même temps il faut reconnaitre que parfois cela va trop loin avec des gestes menaçants envers les joueurs adverses ou le corps arbitral (c'est déjà trop selon moi) et parfois beaucoup plus loin avec des jets d'objets ou des insultes racistes ou non. Le problème de la passion ajoutée à l'effet de masse, c'est que ça entraine souvent des attitudes inacceptables. En espérant que ce soir on en reste à une ambiance électrique !
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glidos- Modifié
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glidos- Modifié
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