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Un ancien Espoir de l’AS Monaco élu MVP de la finale de FIBA Europe Cup

Pensionnaire du centre de formation de l'AS Monaco en 2019/20, Melwin Pantzar (Bilbao) a été élu MVP de la finale de la FIBA Europe Cup grâce à deux matchs à 18,5 points, 2 passes décisives et 2,5 interceptions de moyenne.
Un ancien Espoir de l’AS Monaco élu MVP de la finale de FIBA Europe Cup

L’ancien monégasque Melwin Pantzar est le MVP de la finale de FIBA Europe Cup 2025 !

Crédit photo : FIBA

En pleine série de playoffs d’EuroLeague, même le compte officiel de l’AS Monaco n’a pas pu passer à côté de cette information : l’un des anciens pensionnaires de son centre de formation, Melwin Pantzar (1,91 m, 25 ans), a été couronné MVP de la finale de la FIBA Europe Cup, remportée par Bilbao mercredi soir (+5 au cumul des deux manches contre le PAOK Salonique).

Un crochet enrichissant à Monaco

Melwin Pantzar n’est certes pas exactement un produit de l’AS Monaco, puisqu’il n’y est resté que quelques mois, mais il a fait partie des jeunes qui ont particulièrement plu à Sasa Obradovic, qui l’a envoyé au feu à huit reprises. Avant l’interruption de la saison à cause du Covid-19, il jouait même 18 minutes de moyenne en février avec les pros, dont un vrai rôle lors de la Leaders Cup 2020 (17 minutes en quart contre Nanterre et 15 en demi-finale contre Dijon).

Arrivé sur le Rocher dans les bagages de son compatriote Kenny Grant (voir ci-dessous), entraîneur des Espoirs à l’époque, Melwin Pantzar avait surtout fait le bonheur des U21 de la Roca Team (15,1 points à 38%, 5,4 rebonds et 5,3 passes décisives pour 18,3 d’évaluation).

Chipé au Real Madrid (où il avait remplacé… Luka Doncic lors de sa toute première entrée en pro), il était reparti en Espagne en moins d’un an. En couveuse à Valladolid (LEB Oro) pendant trois saisons, le meneur suédois défend les couleurs de Bilbao depuis l’été 2023. Et au terme d’une campagne inégale en FIBA Europe Cup (5 points à 0/5 en demi-finale aller contre Dijon ou 0 point à 0/4 au Portel lors du Top 16 par exemple), l’ancien Monégasque a vécu l’acmé de sa jeune carrière mercredi soir dans la marmite de Salonique.

« Je ne vais pas mentir, c’est spécial ! »

Déterminant à l’aller afin de permettre aux Basques de prendre sept points d’avance (19 points à 4/10, 4 rebonds et 4 interceptions), Melwin Pantzar a récidivé en Grèce, représentant une équation insoluble pour l’équipe de Massimo Cancellieri (17 points à 5/10 et 3 passes décisives). De quoi lui valoir le trophée de MVP de la finale de la FIBA Europe Cup, où il succède à un autre ex-joueur de Betclic ÉLITE, Kaza Kajami-Keane, vu au Mans entre 2020 et 2023.

« Je ne vais pas mentir, c’est spécial d’être MVP », a déclaré Pantzar après le match. « J’ai beaucoup travaillé pour cela. L’équipe m’a beaucoup aidé, le staff technique, tout le monde. Donc ce trophée est aussi pour l’équipe, pour la ville de Bilbao. » Et peut-être aussi un bon moyen de faire passer sa carrière dans une nouvelle dimension…

Melwin Pantzar est passé par Monaco en 2019/20 (photo : Sébastien Grasset)

L’œil de Kenny Grant,
son ancien coach en Espoirs à Monaco

« À l’époque, j’étais l’assistant d’Hugo Lopez en sélection de Suède. On l’avait fait monter car il avait un potentiel énorme. Quand j’ai repris le centre de formation de l’AS Monaco, il restait un spot disponible pour un joueur. Le Real Madrid le laissait partir et ça s’est juste fait comme ça… L’opportunité de l’avoir avec les Espoirs était énorme mais l’idée était surtout qu’il s’entraîne avec les pros au quotidien. 

Sasa Obradovic l’adorait. Il a démarré des matchs (contre Châlons-Reims en championnat et l’homérique demi-finale de Leaders Cup contre Dijon, ndlr), il leur avait fait énormément de bien. Avec nous, en Espoirs, il était très bien. Défensivement, il était déjà à un niveau pro. Il s’entraînait avec l’équipe A du Real Madrid au quotidien : il devait être carré, strict, ne pas faire d’erreur. Pour son évolution, avec les Espoirs, il avait besoin de se relâcher. Il a eu une combinaison des deux donc c’est bénéfique.

Je ne suis pas étonné de sa trajectoire, j’ai toujours cru en lui. C’est énorme ce qu’il a fait ! Je suis extrêmement fier et content pour lui, surtout que c’est un bon gamin. Avec l’équipe nationale, il fait aussi des ravages : la Suède s’est qualifiée pour son premier EuroBasket en dix ans. Ça montre son caractère. Et en plus, il reste super jeune… Il a encore énormément de choses à accomplir. »

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