Alexandre Sarr égale un record de contres vieux de plus de 30 ans
Le pivot français a déjà réussi deux matchs à 4 contres
Si le n°1 de Draft Zaccharie Risacher (2,05 m, 19 ans) a marqué les esprits dans ses premiers matchs avec une performance à 33 points, le n°2 Alexandre Sarr (2,16 m, 19 ans) s’est lui illustré de l’autre côté du terrain.
Un record vieux de 31 ans
Sur ses sept premiers matchs en NBA, le nouveau français des Washington Wizards accumule en effet 18 contres, soit 2,6 de moyenne. Il se place en quatrième position d’un classement des protecteurs d’arceau dominé par Victor Wembanyama (4,0). Ce qui est déjà un exploit pour un rookie. Mais il est aussi entré dans l’histoire avec ses performances, puisqu’aucun autre rookie n’avait obtenu au moins 2 contres sur ses 6 premiers matchs en NBA depuis… 1993.
Ils sont en fait seulement quatre à avoir obtenu ces chiffres dans l’histoire : David Robinson (1989), Shaquille O’Neal (1992) et Shawn Bradley (1993). Même Wembanyama ne figure pas dans ce club très restreint. Sarr figure en très bonne compagnie puisque les deux premiers ont été élus Rookies de l’année, MVP, plus de 10 fois All-Stars et multiples champions NBA. Robinson et O’Neal figurent aussi dans le top 10 des contreurs les plus prolifiques de l’histoire.
🇫🇷 Avec 4 contres en première mi-temps, Alex Sarr devient le 4ème rookie de l'histoire de la NBA à enregistrer plusieurs blocks lors de chacun de ses cinq premiers matchs
Il rejoint ainsi Shaquille O'Neal (1992), Shawn Bradley (1993) et David Robinson (1989)#ForTheDistrict pic.twitter.com/b9Vj5gkkjA
— NBA France (@NBAFRANCE) November 3, 2024
Un défenseur potentiellement complet ?
Alors qu’il est encore en train de chercher quel type de joueur il peut devenir, le petit frère d’Olivier Sarr a déjà un secteur du jeu dans lequel il excelle. Ce qui est important pour s’imposer en NBA. Il atteint en effet cette moyenne de 2,6 contres par match en seulement 25 minutes de jeu. Le staff limite pour l’instant son temps de jeu, afin de l’adapter au rythme de la ligue américaine. Mais aussi de l’empêcher de commettre trop de fautes, lui qui a encore tendance à sauter sur les feintes. Le coach Brian Keefe essaye aussi beaucoup de choses avec lui, dont de le faire jouer au poste 4 aux côtés de Jonas Valanciunas sur certaines séquences. Le but étant d’en faire un joueur complet capable notamment de défendre au large, grâce à sa mobilité rare pour sa taille.
« La polyvalence défensive d’Alex est ce sur quoi on est le plus enthousiastes. On va apprendre à le connaître au fur et à mesure, mais sa capacité à défendre plusieurs positions et dans différentes situations nous plaît. C’est là-dessus qu’on va directement voir l’impact qu’il a. On veut le mettre en situation pour réussir dans cette ligue. »
Brian Keefe au Media Day des Wizards
Mais accumuler les contres ne veut pas non plus dire être irréprochable en défense. Sarr a par exemple souffert face à Jaren Jackson Jr (39 points, dont 23 avec Sarr comme vis-à-vis direct) lors de son dernier match à Memphis. Mais rien d’anormal pour un rookie de 19 ans, qui est encore très loin de son plein potentiel. Il n’est pas non plus aidé par la défense collective des Wizards, actuellement la troisième pire de NBA. La franchise de la capitale n’en est qu’aux balbutiements de sa reconstruction, avec Alexandre Sarr et Bilal Coulibaly (2,03 m, 20 ans) en pièces centrales.
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