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Un match pour l’histoire : Victor Wembanyama (Spurs) atteint les 40 points pour la première fois en NBA

NBA - Grand favori pour le titre de rookie de l'année, Victor Wembanyama, 20 ans, a livré son match le plus abouti de sa jeune carrière en NBA face aux New York Knicks (130-126), ce vendredi. L'intérieur tricolore, attendu comme l'une des figures de proue des Jeux olympiques de Paris 2024, a marqué 40 points et capté 20 rebonds. Une première pour un rookie depuis Shaquille O'Neal en 1993.
Un match pour l’histoire : Victor Wembanyama (Spurs) atteint les 40 points pour la première fois en NBA

Victor Wembanyama et les Spurs l’ont emporté après prolongation contre les Knicks.

Crédit photo : Lilian Bordron

Contre les Knicks, Victor Wembanyama aurait-il livré le meilleur match de sa carrière naissante en NBA ? « C’est à vous de me le dire », répond-il l’air malicieux en conférence de presse, après la victoire des Spurs en prolongation (130-126). « Je n’ai pas encore vu mes stats mais c’est possible. »  Disons-le clairement, oui : Victor Wembanyama a signé son match référence dans la grande ligue.

Contre la franchise de la Big Apple, Victor Wembanyama a plus que noirci la feuille de statistiques, battant à la fois son record de points (40 points à 13/22 dont 4/9 à 3-points) et de rebonds (20 prises) en carrière et délivrant 7 passes décisives, le tout en 38 minutes. Il a également écœuré le meneur des Knicks, Jalen Brunson, auteur de 61 points et passé tout près du record de la franchise détenu par Carmelo Anthony (62 unités en janvier 2014). Assis à côté de Félix Wembanyama, le père de Victor, Frédéric Donnadieu, le président de Nanterre 92 et ancien entraîneur de Wemby, a semble-t-il apprécié le spectacle. Jugez plutôt par vous-mêmes…

« Être différent, unique »

Le 65e match de Victor Wembanyama, le 74e des Spurs au cœur d’une saison interminable (derniers à l’Ouest, 18 victoires – 56 défaites), est définitivement à classer parmi les meilleures prestations de sa carrière. Premier rookie à compiler au moins 40 points et 20 rebonds depuis Shaquille O’Neal en 1993, Wemby a de nouveau marqué les esprits. Bien sûr, la future vedette des JO de Paris 2024 doit encore gommer quelques imprécisions, entre plusieurs tirs longue distance forcés et certaines pertes de balle évitables, mais la progression qu’il connaît en 2024 est exponentielle. « Être différent, unique, c’est quelque chose que j’essaye de faire. [Je veux] marquer les gens », clame-t-il après avoir passé la barre des 30 points pour la huitième fois cette saison. « J’ai une certaine fierté à faire de nouvelles choses pour remplir mon C.V. » 

Un sens de la formule qui a « fait sourire » Brian Windhorst, journaliste d’ESPN et présent ce vendredi soir dans l’antre des Spurs. « Je m’attendais à ce qu’il dise quelque chose de similaire car c’est sa manière de fonctionner et il le confirme par sa façon de jouer », complète-t-il dans les interminables travées du Frost Bank Center. Au fur à mesure qu’il aligne les grosses performances, Wemby a, depuis quelques mois, pris la fâcheuse tendance de banaliser l’extraordinaire. « Des matchs avec 40 points et 20 rebonds, il en fera beaucoup dans sa carrière. Et cela va arriver très vite », prévient Brian Windhorst.

« Pas encore » au niveau des meilleurs, Wemby se dit « sur la bonne voie »

Comptant jusqu’à 21 points d’avance en première mi-temps, les Spurs ont vu les Knicks revenir dans leurs rétroviseurs et repasser devant à quatre minutes du terme (113-112). Les Texans, d’abord inquiétés par le retour au vestiaire de Wemby, touché au genou après six minutes de jeu, n’ont pas vrillé comme ils auraient pu le faire en début de saison. Précis sur la ligne des lancers francs pour arracher une prolongation à 21 secondes de la fin du 4e quart-temps (121-121), Victor Wembanyama a inscrit deux paniers décisifs, d’abord avec une claquette puis avec un 3-points en tête de raquette, pour permettre aux Spurs de sceller la victoire.

Une prestation de premier choix qui n’a pas l’air de le rassasier. «  J’ai été témoin de tellement de greatness (grandeur) cette saison que je veux en faire partie. Ça a toujours été le cas mais de plus en plus, je vois que je suis déjà capable de rivaliser avec ces gars-là. Je n’y suis pas encore [à leur niveau] mais je suis sur la bonne voie. Je le sais et j’y arriverai bientôt », estime-t-il en conférence de presse, préférant garder les pieds sur terres plutôt que de céder à l’excitation.

Derrière la montée en puissance de Victor Wembanyama, ses coéquipiers ont également haussé leur niveau ces dernières semaines. Alors qu’ils traversent une période noire, avec une cinquième saison de suite sous la barre des 40 victoires, les Spurs ont encore huit matchs pour éviter de signer la pire saison de l’histoire de la franchise (20 victoires – 62 défaites en 1996-1997). Les récents succès, en forme de point d’exclamation au cœur d’une saison calvaire, ont, au moins, le mérite de redonner un peu d’allant à la franchise texane, quintuple championne NBA (1999, 2003, 2005, 2007, 2014).

De notre correspondant à San Antonio (États-Unis).

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