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Après la désillusion au Fener, un Paris à réaction résiste chez le Panathinaïkos !

EuroLeague - Deux jours après avoir été battu au buzzer à Fenerbahçe, le Paris Basketball ne s'est pas démobilisé pour battre une 2e fois cette saison le champion en titre, le Panathinaïkos (98-101).
Après la désillusion au Fener, un Paris à réaction résiste chez le Panathinaïkos !
Crédit photo : Julie Dumélié

Même quand on le croit à terre, le Paris Basketball a cette immense faculté, depuis la saison dernière, à se relever et étonner son monde. Deux jours après sa cruelle défaite au buzzer à Fenerbahçe, le club de la capitale a une nouvelle fois démontré son énorme force de caractère dans l’antre du champion en titre, le Panathinaïkos. Après l’avoir déjà emporté à Bercy contre l’équipe de Mathias Lessort lors de la phase aller, les Parisiens ont refait le coup ce vendredi 28 mars (98-101).

Le caractère de T.J. Shorts et ses partenaires

« Nous n’abandonnerons jamais », déclarait T.J. Shorts à l’EuroLeague TV, après une nouvelle prestation de choix à l’OAKA Arena (20 points à 7/16 aux tirs pour 36 d’évaluation). « Nous avons perdu de manière déchirante contre Fenerbahçe et répondre comme cela aujourd’hui, c’est énorme. » À peu de choses près, Paris a reproduit le scénario du match à Fenerbahçe, à savoir dominer la partie pendant trois quart-temps, grâce notamment à une grosse adresse extérieure (17/30 à 3-points) et des roles-players efficients (14 points pour Jantunen, 10 pour Herrera) guidés par un T.J.Shorts tout proche du triple-double (9 rebonds et 14 passes décisives).

Sauf que contrairement à Istanbul, Paris a su garder l’issue de la rencontre jusqu’au bout. Non sans se faire peur, car après avoir compté jusqu’à 17 points d’avance (69-86), l’équipe de Tiago Splitter a subi les multiples assauts athéniens dans les dix dernières minutes, notamment l’oeuvre de Kendrick Nunn (22 points) et Cedi Osman (10). Revenu à une grosse possession dans les toutes dernières secondes après une perte de balle de Nadir Hifi, Paris a su s’en sortir en restant solide, avec notamment un 3/4 aux lancers-francs de Mikael Jantunen.

Le play-in quasi assuré, Paris va tenter d’aller chercher plus

« Gagner de cette manière, face au champion en titre dans un tel environnement, c’est vraiment une grosse victoire », saluait logiquement T.J. Shorts, illustration de l’abnégation parisienne du soir, lui le meilleur rebondeur de son équipe (9) alors qu’il en est aussi le plus petit (1m75).

Une victoire qui a quasiment valeur de play-in pour Paris, qui possède désormais deux victoires d’avance sur les deux dernières équipes pouvant encore prétendre au top 10, le Partizan Belgrade et l’Olimpia Milan. Il reste désormais deux rencontres aux Parisiens (Real Madrid et Alba Berlin) pour pourquoi pas rêver mieux. Sachant que de la 10e place (occupée par Paris) à la 6e (Anadolu Efes), toutes les équipes (avec aussi Real Madrid, Barcelone et Étoile Rouge) possèdent le même nombre de victoires (18).

Commentaires


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samuel92- Modifié
Je n'y croyais pas trop après le creve-coeur d'Istanbul mais la voilà l'énorme victoire des Parisiens qui ne lâchent rien décidément. Cette équipe est incroyable. Ils font une double week de géants, pas loin de prendre les 2 matchs à l'extérieur contre 2 équipes attendues au F4. 18 victoires, bilan positif assuré pour cette 1ere saison en EL, une performance pour un club français. Hate d'être à l'Adidas Arena pour la réception de Berlin et valider la présence au Play-in Avant ça, match capital à Madrid pour espérer peut-etre mieux.
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yo1935
Qui etait le plus important dans les bons résultats de bonn et paris : Lisalo ou Shorts ?
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ninolenoir
Les deux ont été cruciaux dans la révélation de l'un et de l'autre. Deux énergies qui se sont trouvées et qui peuvent désormais exister de manière indépendante. Un petit gars dont personne ne voulait est sans conteste dans le top 3 des meilleurs joueurs de l'Euroleague et un petit Finlandais venu de nulle part est déjà devenu (même si seulement temporairement -?-) head coach en NBA. Les deux continuent leur chemin indépendamment de manière brillante ;) Match nul ! ;-)
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samuel92- Modifié
ninolenoir a parfaitement répondu à ta question. Je rajouterais juste que, les joueurs étant sur le terrain et pas le coach, ils ont forcément une part importante dans le succès d'une équipe. Mais encore faut-il les mettre en confiance, dans les bonnes situations,... Shorts est un joueur fabuleux mais il faut aussi un coach pour le faire exceller et il faut aussi des coéquipiers qui acceptent un rôle moindre, plus obscur puisque TJ monopolise énormément le ballon
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ninolenoir- Modifié
Oui, tout à fait, ils sont entourés de joueurs avec un esprit collectif irréprochable. Trois croqueurs et demi (Shorts, Hifi, Lo et de temps en temps Ward) et le reste qui Il n'y a qu'à voir la résurrection d'Herrera actuellement alors qu'il n'a pas joué de la saison, Jantunen qui revient formidablement après son interminable période de doute de mi-saison, Ouattara qui a horriblement débuté à Paris. Chacun continue à lutter, personne ne boude (ou alors il s'en va paisiblement dans une autre équipe). L'énergie qu'ils dégagent en tant que collectif n'a aucun autre équivalent en Euroleague me semble-t-il et c'est ça qui transforme une équipe un peu faiblarde sur le papier en très bonne équipe d'Euroleague, mais gare aux jours où cette énergie n'est pas là, elle redevient une équipe assez quelconque avec un jeu tellement particulier qu'il peut devenir très... crispant.
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clairjo- Modifié
Question du jour sur les règles de calcul au classement dont je n'arrive pas à trouver des informations : Qu'est ce qui prime en cas d'égalité au classement ? Les confrontations directs ou le différentiel de points marqués ? Au vu du classement actuel c'est le différentiel de points (entre le 10ème et 7ème) mais je me demandais si on avait l'Efes et Barcelone juste devant nous (8ème et 9ème) à la fin si on passait devant en raison des confrontations directs à notre avantage ?
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ninolenoir- Modifié
Si j'ai bien compris... (Mike James a posé cette question sur un post hier ou avant-hier, je crois et il a obtenu une réponse détaillée) : S'il y a plusieurs équipes, on ne prend que les confrontations directes entre ces trois, quatre ou cinq équipes et on fait un mini-classement victoires / défaites entre elles. Pour départager, c'est alors le goal average entre les équipes à égalité dans ce mini-classement qui compte. Ce serait super si Bebasket pouvait nous expliquer tout ça en détail et nous faire ce mini-classement actuel avec toutes les équipes à égalité avec Paris ;)
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clairjo
Merci pour ta réponse ! Et oui un petit article avec des simulations pour comprendre le fonctionnement serait top :)
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