Sasa Obradovic regrette « l’absence de caractère » après la défaite contre Paris
EuroLeague - Après la première défaite de l'AS Monaco cette saison face à sa victime du dernier championnat de Frannce, Paris, Sasa Obradovic a notamment regretté l'attitude montrée par ses joueurs.
obradovic paris
Crédit photo : EuroLeague
Face à Paris (80-87), l’AS Monaco a concédé sa 2e défaite de la saison en EuroLeague, après celle contre le FC Barcelone lors de la dernière journée. À Gaston-Médecin, la Roca Team a dû s’avouer vaincu pour la première fois de son histoire face au club de la capitale.
Des attitudes déjà vues et reprochées en Principauté
Face à un T.J. Shorts étincelant (29 points pour 39 d’évaluation) et désormais meilleur marqueur de l’EuroLeague (19,8 points par match), la formation de Sasa Obradovic a manqué de créativité offensivement, avec également une faible adresse extérieure (4/24 à 3-points). Mais en sortie de match, le technicien a surtout regretté le visage montré par son équipe.
« Je suis surtout déçu de ce qu’on a proposé, rapporte L’Équipe. On savait qu’on avait en face de nous une équipe dont le jeu dépend des courses et du rebond, et on leur a donné. L’absence de caractère dans notre équipe est un vrai point d’interrogation. Je n’ai pas vu de leadership, surtout dans les moments difficiles. »
Jamais la langue dans sa poche, l’intérieur Donatas Motiejunas (2,13 m, 34 ans) a également pointé les mêmes maux : « Il faut qu’on grandisse collectivement. Trop de gars se plaignent sur le banc. » Face à une équipe revancharde comme Paris, assez nettement battu en finale du championnat de France en juin dernier, l’attitude laxiste des Monégasques, qui revient par séquences, n’a pas pardonnée.
Jusqu’au 8 novembre, l’AS Monaco va enchaîner 5 déplacements de suite (2 en Betclic ELITE, 3 en EuroLeague), dans de chaudes ambiances notamment (Zalgiris Kaunas, Partizan Belgrade). Près de deux semaines de déplacement qui pourraient permettre de resserrer les liens dans les rangs monégasques, comme l’espère Donatas Motiejunas.
À lire aussi
Commentaires