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L’apprentissage à la dure pour Paris, battu pour sa grande première en EuroLeague

EuroLeague - Après avoir compté 13 points d'avance au cœur du troisième quart-temps (51-38), le Paris Basketball a appris à la dure l'exigence de la plus grande compétition européenne. Certes à la hauteur, l'équipe de la capitale a finalement perdu son tout premier match d'EuroLeague face à l'Étoile Rouge de Belgrade (77-80).
L’apprentissage à la dure pour Paris, battu pour sa grande première en EuroLeague

Nadir Hifi tête basse : Paris a perdu son premier match d’EuroLeague

Crédit photo : Julie Dumélié

Vaincus à l’expérience et au bout du suspense (77-80) dans une Adidas Arena acquise à la cause de fans serbes venus en nombre, par une Etoile Rouge de Belgrade privée de son maître à jouer Milos Teodosic, suspendu, le Paris Basketball peut nourrir des regrets. S’il n’a pas à rougir de sa performance au regard de ce qu’il a proposé ce vendredi soir pour son baptême du feu en EuroLeague, le vice-champion de France peut en revanche s’en vouloir d’avoir laissé filer un match qu’il tenait par le bon bout.

Kevarrius Hayes
Kevarrius Hayes, premier marqueur de l’histoire du Paris Basketball en EuroLeague (Julie Dumélié)

Si l’histoire retiendra que les premiers points parisiens inscrits en EuroLeague auront été l’œuvre de Kevarrius Hayes (2,06 m, 27 ans) (10 points, 5 rebonds pour 15 d’évaluation) sur un tir dans le petit périmètre, c’est bien l’Etoile Rougel’Etoile qui prenait le meilleur départ face à des Franciliens brouillons et soumis à un vrai défi physique dès l’entame, à l’image de Tyson Ward (1,98 m, 27 ans), contré sur une tentative de dunk par Bolomboy dès la 3ème minute (2-5). Les Serbes passaient même un 7-0 aux locaux dans la roue d’un Isaiah Canaan saignant (14 points, dont 8 dans le 1er acte) pour prendre 8 longueurs d’avance (12-4, 6’) pour le plus grand bonheur des nombreux et bouillants fans serbes présents. Mais les Parisiens ne s’affolaient pas et recollaient au score grâce notamment à la belle entrée en jeu de Maodo Lo (1,91 m, 31 ans) (12 points à 3 sur 5 et 10 d’évaluation en 18 minutes). L’international allemand signait 7 points consécutifs avant que T.J. Shorts (1,75 m, 26 ans), muet jusque-là, n’inscrive son premier panier à quelques secondes de la sirène pour permettre aux hommes de Tiago Splitter de prendre l’avantage (18-17, 10’).

Shorts brille, Paris prend la main

Le MVP de l’EuroCup en titre n’en restait pas là et plantait les 4 premiers points du 2ème quart-temps dans un duel à distance avec Nemanja Nedovic, bouillant. L’ancien joueur des Warriors plantait 8 points en 3 minutes pour permettre aux siens de reprendre la main (26-27, 15’). Le moment choisi par les derniers vainqueurs de la Leaders Cup pour monter en intensité. En pression sur les lignes de passe, impactant sous les cercles, Paris s’offrait quelques paniers faciles sur contre-attaque ou au lay-up avant que Shorts ne remette le couvert à mi-distance pour conclure un 13-3 autoritaire (39-33, 8’). Mikael Jantunen (2,04 m, 24 ans), redoutable d’efficacité (12 d’évaluation et +15 de plus minus à la pause, meilleur total du match), offrait même 8 longueurs d’avance aux siens d’une claquette sur le buzzer (43-36, 20’). Un matelas qui permettait aux Parisiens de rentrer sereinement aux vestiaires.

Paris ne relâchait pas son effort et creusait l’écart par Tyson Ward (9 points) puis Kevarrius Hayes, admirable dans le combat, sur lancer-francs (49-37, 13’). Maladroit depuis l’entame (2 points à 1 sur 7 en première période) en dépit d’une énorme débauche d’énergie, Nadir Hifi mettait le nez à la fenêtre, signant 4 points consécutifs pour répondre au pivot US de l’Etoile Rouge Mike Daum et creuser le plus gros écart du match en faveur de Paris (53-40, 24’). Piqués dans leur orgueil et bien aidés par la maladresse de leurs hôtes du soir,  les hommes de Ioannis Sfairopoulos passaient un 11-0 aux locaux avant que Tyson Ward (9 points) n’éteigne l’incendie d’un tir primé dans le corner (56-51, 28’). Insuffisantr toutefois pour empêcher les Rouge et Blancs de recoller au score à la fin du 3ème acte sur un ultime panier de Luka Mitrovic, idéalement placé sous le cercle (58-58, 30’).

Nemanja Nedovic sur un nuage

Précis derrière l’arc et irréprochable dans l’engagement, Mikael Jantunen (9 points dont 5 au 4ème quart-temps) à longue distance puis aux lancers, permettait aux Parisiens de ne pas se faire décrocher par l’Etoile Rouge d’un Nemanja Nedovic incandescent et auteur de 3 tirs primés successifs (68-70, 34’).

Passés en défense de zone à l’entame du money time, les joueurs de Belgrade, déjà dominateurs au rebond (43 à 29), posaient de gros problèmes aux Parisiens, incapables de trouver le chemin du cercle ou de s’offrir de secondes chances. L’Etoile Rouge maintenait son avance à l’entame de la dernière minute, conclue par un concours de lancer-francs. Un exercice dans lequel le club des Balkans ne fléchissait pas, s’offrant sa première victoire de la saison en EuroLeague (77-80, 40′).

Longtemps aux commandes du match, Paris, à l’instar de l’Asvel jeudi soir, a cédé sur la fin de match. Pour autant les hommes de Tiago Splitter auront montré qu’ils avaient bien leur place au milieu du gratin continental face à une équipe serbe aussi solide qu’expérimenté à ce niveau. Avec davantage de réussite derrière l’arc (6 sur 23) et un Nadir Hifi plus inspiré (4 sur 13 aux tirs dont 1 sur 6 à trois points), le résultat final aurait même pu s’inverser. Un sentiment que le coach parisien Tiago Splitter partageait laconiquement en conférence de presse. « On s’est bien battus. Mais parfois les tirs ne rentrent pas. » Avant d’ajouter, séduit par le comportement de ses protégés pour cette grande première. « Je suis fier de mes joueurs. Ils ont proposé un grand spectacle. » Un avis que partageait visiblement son homologue du soir, Ioannis Sfairopoulos, qui lâchait au sortir du match. « Ils (Paris) méritent de jouer l’EuroLeague. » Un nouveau statut que les protégés du président David Kahn auront à coeur de défendre dès le 11 octobre prochain, sur le parquet de Milan, pour le compte de la 2ème journée de la compétition.

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