Des motifs d’espoirs à Nancy, mais Sylvain Lautié attend plus
Si près et si loin à la fois. Dans un Palais des Sports de Gentilly plein à craquer, le SLUC Nancy est parti de trop loin face à Paris pour finalement s’incliner sur le fil (83-87). Dominés dans l’intensité et gênés par la défense irréprochable des Parisiens, les Lorrains ont accusé un retard de 17 points de retard dans le coeur du second quart-temps. Privés de Mike Scott, reparti aux Etats-Unis pour les fêtes, Antony Labanca, pour un heureux événement, et Mérédis Houmounou, encore convalescent, les hommes de Sylvain Lautié se sont contentés de plusieurs éclairs pour revenir mais rien de plus.
Si Donte Grantham a été bon (7 points et 3 rebonds pour 10 d’évaluation en 21 minutes de jeu) pour son retour à la compétition, d’autres ont eu plus de mal à se distinguer comme Luke Fischer (2 points, 1 rebond et 1 passe décisive et 9 minutes de jeu seulement) et Roberto Gallinat (6 points pour 4 d’évaluation en 20 minutes de jeu), inconstant depuis le début de la saison et sur un siège éjectable depuis un long moment. « Mon rôle, c’est de protéger le groupe et l’institution », a déclaré Sylvain Lautié en conférence de presse. « À un moment donné, il faut quand même se poser la question de savoir pourquoi on a livré un match à deux vitesses. Ma manière de coacher vous donne une indication. Au bout d’un moment, il faut des joueurs qui se battent et les joueurs qui se battaient, mouillaient le maillot et défendaient étaient sur le terrain en deuxième mi-temps. »
Un SLUC Nancy à réaction
A courir au score tout au long de la rencontre, Nancy s’est perdu en route et a manqué de réussite à des moments clés de la rencontre comme lorsque Kyle Vinales, excellent ce vendredi soir (20 points à 6/14 aux tirs dont 2/7 à 3-points et 6/6 aux lancers-francs, 6 rebonds et 6 passes décisives pour 21 d’évaluation), a manqué un lay-up immanquable en toute fin de rencontre. « C’est presque risible », a lâché le coach nancéien après la rencontre, sans pour autant blâmer son joueur. « Ce sont des choses qui arrivent. Lui (NDLR : Kyle Vinales) a été fabuleux et a été au combat tout au long de la rencontre, aidé par un bon Darrin Govens en relais. » Limité sur le plan athlétique, Nancy a encore mordu la poussière à l’entame du troisième acte où les hommes de Will Weaver ont mis un coup d’accélérateur pour mener de 18 points (61-43, 23’). Le tout porté par Tyrone Wallace (19 points, 7 rebonds et 5 passes décisives) et Jeremy Evans (13 points et 8 rebonds). Si la seconde période a été beaucoup plus à l’avantage de Nancy, cela n’a pourtant pas suffi face à un adversaire qui n’a rien lâché et qui a su imposer un gros défi physique même si Ismaël Kamagaté a été peu responsabilisé (13 minutes de temps de jeu). « On sait qu’il faut s’accrocher et que dans ce championnat, c’est combat après combat », martelait Sylvain Lautié. « C’était un très beau combat en deuxième mi-temps, c’est ce que je vais retenir. On a encaisse seulement 32 points en deuxième période contre une équipe qui dispose de joueurs de très haut-niveau, qui ont été draftés, qui ont joué en NBA et surtout une équipe qui a 900 000 euros de budget de plus que nous. La deuxième mi-temps me laisse espérer. Elle était parfaite. »
En attendant, le SLUC n’a réussi qu’à décrocher une seule victoire (97-75 contre Blois) sur les trois derniers matchs face à des concurrents directs (large défaite à Fos la semaine dernière et défaite contre Paris, ce vendredi) et devra se reprendre mardi soir au Mans, en espérant que les étrennes de Noël arrivent en avance…
À Nancy,
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