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Marième Badiane, la nouvelle taulière bleue : « Une des meilleures intérieures d’Europe »

JO de Paris - Marième Badiane s'est imposée comme l'incontestable pivot titulaire de l'équipe de France féminine. Meilleure marqueuse face au Canada, elle s'avère indispensable dans le collectif français.
Marième Badiane, la nouvelle taulière bleue : « Une des meilleures intérieures d’Europe »

Marième Badiane a fini meilleure marqueuse des Bleues contre le Canada

Crédit photo : FIBA

Adepte des changements de cinq divers et variés depuis sa prise de fonction, Jean-Aimé Toupane a surpris beaucoup d’observateurs lorsqu’il a installé Marième Badiane (1,90 m, 29 ans) comme sa poste 5 titulaire sur l’EuroBasket 2023. Bien que discrète, la Bretonne a depuis largement prouvé qu’elle méritait totalement ce rôle. « Elle a signé au Fener, c’est pas par hasard », disait d’elle le sélectionneur après la victoire inaugurale des Bleues dans ce tournoi olympique 2024, ce lundi 29 juillet face au Canada.

« Elle impacte les intérieures adverses »

Car en cours de saison 2023-2024, Marième Badiane a été débauchée par le Fenerbahçe Istanbul, avec qui elle a remporté l’EuroLeague quelques mois plus tard. Ce qui est tout sauf une surprise pour son ancienne coéquipière de Mondeville de l’ASVEL Féminin, Marine Johannès. C’est « une des meilleures intérieures d’Europe », ose dire la nouvelle arrière de Mersin. Joueuse de l’ombre, l’ancienne licenciée de l’ES Kerbonne, du Brest Basket 29 et du GDR Guipavas a même terminé meilleure marqueuse française face au Canada (13 points à 6/14 aux tirs et 6 rebonds en 30 minutes). Mais là ne représente évidemment pas seulement son excellent premier match. « Elle a fait un gros stop sur Kayla (Alexander), une joueuse majeure de leur équipe, ajoute Marine Johannès. Elle est montée en puissance ces dernières années, nous apporte de la dureté à l’intérieur, elle impacte les intérieures adverses. C’est impressionnant. Je suis contente pour elle, on m’a dit qu’elle était un peu nerveuse. C’était cool de la voir réussir ça. »

De la même génération qu’elle (1994), Valériane Ayayi a fait ses classes en sa compagnie au Pôle France, entre 2009 et 2012. 12 ans après leur départ de l’INSEP, elles font la paire dans la raquette des Bleues. Leur mobilité leur permette de mettre en mal n’importe quelle attaquante adverse tout en aérant le jeu tricolore, grâce à leur adresse extérieure.

« Marième, finalement, c’est ce qu’elle fait depuis un moment maintenant. Moi, je ne la trouve pas discrète parce que voilà, on sait l’importance qu’elle a dans notre équipe. Elle l’a encore montré ce (lundi) soir. Pour moi, c’est juste du Marième. Je pense qu’elle a fait ça toute la préparation. Elle a fait ça aussi quand on était en Chine, au TQO. C’est une joueuse très importante dans notre équipe. Donc on n’a pas de surprise. »

Avec le déclin de Sandrine Gruda, le jeune âge de Dominique Malonga et les capacités défensives jugées moins fiables par le staff d’Iliana Rupert, Marième Badiane est tout bonnement devenue la taulière du poste 5 des Bleues. De quoi permettre à Gabby Williams d’avoir un bel accès au cercle. En effet, intelligente et agile, la Brestoise se faufile dans les espaces dès lors que la leader tricolore pénètre dans la raquette. De quoi les rendre très complémentaire. « J’adore jouer avec elle », reconnaît la native Sparks dans le Nevada. « C’est une des joueuses les plus constantes depuis un moment, continue-t-elle. Je lui fais 100% confiance. Quand on est un peu dans le mal, je sais que je peux chercher “Badou”. Elle montre vraiment des choses très très matures. » Son passage au Fenerbahçe sur cette deuxième partie de saison 2023-2024, club que Gabby Williams va elle même rejoindre à la rentrée, a aidé Marième Badiane à s’installer au plus haut-niveau. Mais pas que. « C’est un peu tout. Mais elle a toujours été solide. Je suis contente de voir qu’elle a plus de responsabilités, qu’Aimé (Toupane) lui fasse confiance. » Une confiance que lui accordé tout naturellement Jean-Aimé Toupane depuis deux ans.

« Elle s’est responsabilisée toute seule. Vous savez on est des coaches, quand on a un bon joueur, une bonne joueuse, on la met sur le terrain. Je pense que par son travail elle a montré en tout cas au fil de tout ce temps là qu’elle progresse. Elle a signé au Fener, c’est pas par hasard. Donc ses qualités sont reconnues. »

En espérant qu’elle continue la compétition sur sa lancée, car un rude combat physique l’attend face au Nigeria.

A Villeneuve d’Ascq,

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