Marc Berjoan et Yannis Morin énervés par certains joueurs de Roanne « qui ne produisent rien »
Yannis Morin espère une révolte de la part de la Chorale de Roanne pour aller chercher le maintien en Betclic ELITE.
Roanne n’y arrive pas. Malgré le changement de coach, l’apport de Sekou Doumbouya parfois important (29 points contre la JL Bourg) parfois moins (10 points à 3/9 aux tirs, 7 rebonds, 2 passes décisives et 4 balles perdues pour 7 d’évaluation en 37 minutes ce dimanche), la Chorale a signé une 18e défaite en 26 matches de Betclic ELITE cette saison, ce dimanche 24 mars au Mans.
Avec 90 points encaissés face à une équipe en proie aux doutes et privée de Matt Lewis (lumbago), Roanne a également souffert au rebond (39 prises à 29) et perdu la bagatelle de 22 ballons. De quoi agacer le nouveau coach Marc Berjoan, qui avait déjà peu gouté à la deuxième mi-temps de sa formation face à la JL Bourg quatre jours plus tôt :
« Je suis énervé car j’ai des joueurs qui ne comprennent pas l’urgence dans laquelle on se trouve, a-t-il commenté après le match. C’est compliqué de jouer et c’est surtout cela qui m’énerve. Il y a des joueurs qui passent au travers, ce sont souvent les mêmes. Ces messieurs ne trouvent pas l’importance alors que j’en ai qui sont investis et pourtant ils sont payés pour cela. Ce type de rencontre, tout le monde sait que c’est important, cela amène d’ailleurs à des pertes de balles chez les équipes où il y a un fort enjeu. Je suis obligé de faire jouer certains joueurs plus de 30 minutes et ils sont rincés. J’en veux après ceux qui ne produisent rien. On essaie de s’améliorer, cela ne nous fait pas plaisir d’encaisser autant de points. On a laissé le jeu rapide et les rebonds. J’en reviens à la fatigue des cadres qui enchainent trois matchs dans la semaine. La plupart des joueurs ne sont pas concernés par l’importance des choses. Le gros changement au Mans c’est (William) Howard qui a mis de gros tirs au début du match alors qu’il avait fait 0/7 dans un précédent match. Sur les tractions arrière, on savait que Le Mans avait de bons joueurs. Je n’ai pas vu les miens apporter de la dureté. J’espère que la nouvelle recrue va amener du jeu et comprendre le fonctionnement de notre championnat et qu’il sache ce qu’est un match à enjeu et à pression ».
Cette recrue, c’est Wayne Shelden, qui était déjà présent à Antarès ce dimanche. Son nouveau coéquipier Yannis Morin espère qu’il pourra amène l’envie qui fait défaut chez certaines de ses camarades, comme Kellan Grady (4 points en 12 minutes), Jordan Tucker (3 points à 1/3 aux tirs en 10 minutes) ou Cyril Langevine (2 points et 1 rebond en 11 minutes).
« Il y a beaucoup de frustration. L’équipe s’est scindée en deux au niveau de l’envie. On ressent qu’on n’est pas tous unis. Aujourd’hui, c’est le problème de notre équipe. On était relâchés, pas concentrés sur ce match important. Le Mans a su contrôler ce match. A un moment, on prend la mène puis on se relâche. On perd des balles, on ne les fait pas douter. Cela ne suffit pas pour gagner un match à ce niveau-là. Certains joueurs ne comprennent pas leurs responsabilités. On a parlé entre nous. Certains dépendent de nous au club comme le staff mais aussi la ville. Il faut avoir l’envie de gagner dans un match en attaque et en défense sans oublier de mettre du cœur, c’est ce qui nous fait défaut. ».
Roanne reçoit les Metropolitans 92 ce samedi 30 mars. La victoire est impérative face à la lanterne rouge de Betclic ÉLITE.
Commentaires