L’Élan Béarnais tient enfin sa recrue : C.J. Williams est de retour !
Visiblement, c’est vraiment dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes. En février 2021, alors que l’Élan Béarnais était avant-dernier de Jeep ÉLITE, le club palois avait fait venir C.J. Williams. Et quatre mois plus tard, un récital de l’ailier américain (31 points à 8/10 à trois points et 5 rebonds contre Chalon) avait permis à l’EBPLO de décrocher son maintien. Bis repetita cette année ?
Un ancien dijonnais aux 53 matchs NBA
La fin de l’histoire reste à écrire mais C.J. Williams en sera une nouvelle fois le protagoniste principal. Après deux mois de recherches infructueuses, confinant au burlesque – ce qui a d’ailleurs passablement agacé le staff technique, Éric Bartecheky en premier lieu –, Pau-Lacq-Orthez a enfin mis la main sur la recrue réclamée par son coach depuis le début de saison en rapatriant l’ancien dijonnais (11,9 points à 40%, 2,7 rebonds et 1,5 passe décisive en 34 matchs avec la JDA en 2015/16). Doté d’un CV sympathique (53 apparitions NBA avec les Clippers et les Timberwolves, champion des Amériques en 2017 avec Team USA), il avait convaincu lors de son premier passage dans les Pyrénées, participant grandement au redressement spectaculaire de l’Élan (10,7 points à 42%, 3 rebonds et 1,5 passe décisive en 23 rencontres). Vu qu’aucun pigiste médical ne sera embauché pour l’absence de Markeith Cummings, son apport immédiat sera primordial.
Depuis, C.J. Williams a transité par la Turquie et par Israël, disputant cinq matchs avec l’Ironi Ness Ziona d’une icône béarnaise, D.J. Cooper, en fin d’année 2022 (9,2 points à 46% et 3,2 rebonds). Discret lors de ses quatre premières apparitions, il a explosé le 23 décembre avec 23 unités contre l’Hapoel Beer Sheva, mais n’a plus rejoué depuis. La qualité discutable de la défense parisienne pourrait lui permettre dès dimanche de retrouver rapidement le chemin des cercles. Mais attention, l’Américain n’a pas encore passé sa visite médicale. Au vu des déboires récents de l’Élan Béarnais, on a vu que ce n’était pas forcément qu’une simple formalité…
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