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ITW Gabin Lefort, la nouvelle tête des Espoirs de Cholet : « Je prends tout avec plaisir et confiance »

Espoir Élite - Au sein d'un effectif largement renouvelé, les Espoirs de Cholet ont vu émerger Gabin Lefort cette saison. L'enfant de Saint Laurent de la Plaine revient sur sa saison et ses aspirations pour la suite de sa carrière.
ITW Gabin Lefort, la nouvelle tête des Espoirs de Cholet : « Je prends tout avec plaisir et confiance »

Gabin Lefort est l’une des révélations de la saison en Espoirs.

Crédit photo : Flavien Portat

Sixième du championnat Espoirs ELITE, Cholet Basket reprend sa saison 2024-2025 ce samedi chez le champion en titre, le SLUC Nancy. Le club des Mauges est une véritable institution en matière de formation. On ne compte plus les joueurs passés au sein de son académie qui ont ensuite connu une belle carrière dans le monde professionnel.

Pour cet exercice 2024-2025, Régis Boissié a encore du rajeunir son groupe avec notamment les départs d’Amael L’Etang (2,15 m, 19 ans) et Kéziah Ekissi (1,89 m, 21 ans) à l’intersaison. De plus, Soren Bracq (1,94 m, 17 ans) et dernièrement le nouvel intérieur Leopold Levillain ont connu une promotion express en intégrant l’effectif professionnel. Résultat, la jeune garde a sauté sur l’occasion. Gabin Lefort (2,01 m, 18 ans) fait partie des nouveaux hommes forts de l’effectif qui a été capable de faire tomber le leader du championnat, la JL Bourg, le 14 décembre dernier. Auteur de 20 points sur la rencontre, ce poste 4 qui a commencé le basket à 3 ans dans sa ville de Saint Laurent de la Plaine avant de rejoindre Cholet en 2018 en U13 s’affirme comme l’un des meilleurs joueurs de la génération 2006 évoluant en Espoirs ELITE. De quoi le convier à un entretien, réalisé avant la dernière défaite contre Nanterre (le 21/12).

Le samedi du 14 décembre, vous vous êtes imposés face au leader, la JL Bourg. Comment avez-vous décidé d’aborder ce match ?

On a été hyper motivés, parce qu’on sait l’enjeu qu’il y avait. On sait que si on veut être champions de France à la fin de la saison, il faut qu’on prenne tous les matchs. Et il fallait commencer par faire tomber le leader, ce qu’on a réussi à faire. On avait vraiment la rage, entre guillemets. On savait qu’il y aurait du monde à la Meilleraie pour nous pousser. Avec toute l’équipe, on savait ce que valait notre groupe et où on pouvait aller. Donc on était sereins, avec l’envie de gagner, et on est repartis avec le résultat qu’on voulait.

« On a l’équipe pour être champions de France »

Sur quels aspects vous êtes-vous focalisés pour remporter ce match ?

Défensivement et au rebond. Parce qu’on sait que Bourg-en-Bresse est une équipe qui prend beaucoup de rebonds. Donc d’abord, c’était la clé. Il fallait aussi bloquer certains joueurs qui étaient très forts offensivement, comme Léon Sifferlin, et aussi Wilson Jacques. Léopold Levillain a vraiment bien défendu sur lui. C’était obligatoire pour pouvoir ensuite jouer en jeu rapide, ce qui les a mis en difficulté. Donc, c’était cool.

Et après avoir infligé cette deuxième défaite à Bourg-en-Bresse, comment vous êtes-vous sentis, toi et ton équipe ?

On était super heureux, parce qu’on sait que maintenant on les a rattrapés quelque peu au classement. Et à tout moment, ils peuvent tomber aussi, comme on a pu tomber dans le passé. Donc maintenant, on sait qu’on doit continuer sans relâcher la dynamique.

Avec Cholet, vous occupez la 6ᵉ place du classement. Est-ce que tu penses que vous avez les armes pour remporter le championnat cette saison ?

Oui, c’est sûr, on a l’équipe pour. Tout le monde apporte quelque chose au groupe. Et franchement, je pense qu’on a ce qu’il faut pour être en haut du championnat. On ne craint personne. On a aussi pour objectif de remporter le Trophée du Futur, à la fin de saison. Et personnellement, je vais continuer de me concentrer sur ma progression, tout en apportant ce que je sais faire à l’équipe. Toujours motiver les gars et passer les étapes les unes après les autres pour continuer à avancer.

Tu t’imposes comme étant le deuxième meilleur marqueur de ton équipe avec une moyenne de 13,8 points, ce qui est une nette progression par rapport à l’année dernière (5,8 points). Quel a été le déclic qui t’a permis de t’affirmer comme l’un des leaders de ton effectif ?

Au début de saison, les matchs amicaux étaient assez compliqués pour moi. J’avais du mal à trouver mes marques, il y avait pas mal de nouveaux joueurs. Mais ça s’est fait au fur et à mesure, maintenant on se connaît bien et tout va bien. Puis, j’ai trouvé rapidement ma place. Je pense que c’est ce qu’il fallait faire. Depuis que j’ai trouvé cette place, moi je joue au basket avec plaisir, parce que c’est ce sport qui me rend heureux. Donc, je rentre sur le terrain avec du plaisir. Je prends tout avec plaisir et confiance. Et c’est comme ça que j’avance.

Les premiers pas vers le monde professionnel

Une progression qui a été récompensée : tu fais partie du groupe élargi de l’équipe professionnelle. Qu’est-ce que cela t’apporte ?

J’apprends beaucoup plus, parce que forcément, déjà, physiquement, je sais que c’est un autre niveau. Mais aussi en parlant des tactiques, tout ça, c’est vraiment au-dessus. Et puis après, quand je reviens avec les espoirs, j’ai une certaine confiance. Je me dis que je vais réussir à faire ces choses-là avec les pros. Ça me permet d’avoir confiance en moi avec les Espoirs aussi.

Tu as eu besoin d’un temps d’adaptation ? Comment s’est déroulée ton intégration ?

Au début, oui, c’est sûr que ça change. Mais après, non, ça a été assez rapide. J’ai été directement mis dans le bain, ce qui m’a permis de ne pas trop réfléchir et de jouer au basket, et ça s’est bien passé.

Selon toi, quelles sont les différences entre le groupe pro et les espoirs ?

Ça se joue vraiment sur les détails. On s’oblige à chercher à faire la différence au bon moment par rapport aux espoirs. Il y a quand même beaucoup plus de jeu rapide. C’est vraiment une lecture de jeu différente. C’est hyper amélioré. Et physiquement, c’est autre chose aussi, on sent la différence. Ça m’a poussé à jouer plus sans le ballon, à faire des coupes, etc. Parce qu’avec les pros, quand on rentre, on n’a pas souvent la balle, donc il faut se créer des situations. Je pense que c’est le jeu sans ballon que j’ai beaucoup amélioré.

Un plan de carrière précis

Quels sont tes axes de progression pour devenir professionnel à moyen terme ?

Je dirais physiquement, déjà, pour être encore plus performant. Et sur le plan offensif et défensif, pour pouvoir défendre sur des postes de 1 à 4.

Quels sont tes objectifs pour la suite de ta carrière ? Tu aimerais évoluer dans quel championnat ?

À court terme, tout gagner avec l’équipe, continuer ma progression. Ensuite, signer un contrat aspirant pro qui me permettra de m’entraîner avec les pros tous les jours. Après, signer un contrat professionnel, me faire un nom et, plus tard, jouer en EuroLeague. Je suis plus attiré par le jeu que ça propose et l’ambiance. Moi, je suis plus branché européen. La NBA ne me tente pas du tout. C’est vrai que c’est beau, il y a du spectacle, mais pour moi, la NBA, c’est un show. En termes de basket, c’est un peu mou, il n’y a pas assez de sérénité.

Est-ce qu’il y a un joueur qui t’inspire et que tu aimerais justement te rapprocher de son style de jeu ?

Pour le coup, ce sera quand même un joueur NBA. Je dirais Kevin Durant, parce qu’il est assez longiligne, comme moi. Il shoote et est capable de driver. J’essaie de me référer à son style de jeu. Offensivement, il est très fort, j’aimerais être aussi impactant que lui offensivement plus tard. Mais je veux me faire un nom. Je progresse à ma manière, avec mes armes. Mon objectif est aussi de devenir une référence pour les autres.

Être convoqué avec l’équipe de France U19 pour la Coupe du Monde en fait partie ?

C’est dans ma tête. Après, je n’y pense pas trop, j’ai la saison à jouer avec les gars. On verra quand elle sera terminée. On verra comment ça se passe, mais oui, c’est dans un coin de ma tête et ça reste un objectif, c’est sûr.

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