Bilal Coulibaly est inarrêtable : nouveau record en carrière avec 27 points !
Homme du match côté Wizards, Bilal Coulibaly est logiquement passé au micro de la TV locale
Le début de saison fantastique de Bilal Coulibaly (2,03 m, 20 ans) continue. Record en carrière au scoring, à la passe décisive, démonstration défensive… L’ancien des Metropolitans 92 n’a toujours pas fait le moindre match “lambda”.
Punir une défense trop permissive
C’est une nouvelle fois contre les Atlanta Hawks, pour la deuxième fois en deux jours, qu’il s’est illustré. Après être parti en mission défensive contre Trae Young au premier match, Coulibaly s’est cette fois concentré sur l’attaque, notamment pour pallier l’absence d’un Kyle Kuzma blessé. L’ailier français a commencé très fort le match en marquant 11 points dans le premier quart-temps, égalant ainsi son record dans n’importe quel quart-temps. Mais malgré ce début en fanfare, la défense désorganisée des Hawks ne l’a pas respecté du match. Ces derniers l’ont soit laissé seul à trois points, soit laissé un piètre défenseur s’en occuper. Des largesses défensives dont il a profité, malgré un problème de fautes qui l’a gêné en première période.
En seconde période, il a enchaîné les tirs en suspension et dunks pour atteindre les 22, 24 puis 27 points, battant ainsi son précédent record de quatre unités, tout en restant efficace (11/14 aux tirs, 3/5 à trois points). Il a aussi accumulé 9 rebonds et 3 interceptions. Sa performance a poussé les siens vers la victoire, bien soutenu par le duo Jordan Poole – Jonas Valanciunas à 24 et 22 points, et par un trio de rookies à 38 points en cumulé, dont 11 pour Alexandre Sarr (2,16 m, 19 ans), avec 5 rebonds et 4 contres. Les Wizards alignaient le plus jeune cinq majeur de leur histoire, avec 22 ans de moyenne. Comme l’indique le score final (120-133), la priorité du soir n’était pas à la défense, d’un côté comme de l’autre. En face, Zaccharie Risacher (2,05 m, 19 ans) a lui aussi battu son propre record avec 17 points à 7/15 aux tirs, et 6 rebonds. Le n°1 de Draft français continue d’être une lueur d’espoir dans une équipe d’Atlanta décimée par les blessures.
« J’essaye à chaque fois de jouer juste. Mes coéquipiers me font confiance, mon coach aussi, donc je n’ai plus qu’à croire en moi-même. »
Bilal Coulibaly en interview d’après-match
How about this sequence?!
Sarr pushes in transition (one of his best offensive traits) and finds Bilal on the cut for a dunk, then Bilal has a MASSIVE follow slam on Sarr's miss on the very next possession. pic.twitter.com/z7aRt1ezQG
— Bijan Todd (@bijan_todd) October 31, 2024
L’option n°2 des Wizards ?
Le staff des Wizards avait promis que son n°7 de Draft allait avoir plus le ballon en main pour sa saison sophomore. Pour l’instant, il leur donne raison d’avoir pris cette direction. Dans l’attitude, il n’est plus le même joueur que la saison dernière. Si son tir à 3-points est toujours une arme redoutable, il a agrandi sa panoplie avec des tirs à mi-distance, mais surtout une agressivité nouvelle vers l’arceau (4,5 lancers-francs provoqués en moyenne, contre 2,1 la saison dernière). Il a une confiance totale en ses capacités, et les défenses adverses ne se méfient pas encore de lui. D’où ses gros matchs. Il n’avait plus sorti de telles lignes statistiques depuis ses derniers matchs chez les Espoirs ÉLITE à l’automne 2022.
Avec 18,8 points de moyenne, soit plus du double de sa moyenne de rookie, Coulibaly est pour l’instant le deuxième meilleur marqueur des Wizards. Il est le solide lieutenant d’un Jordan Poole qui a pris les rênes de l’équipe. Kyle Kuzma est lui sur courant alternatif. Reste à savoir si l’ailier français arrivera à maintenir ces chiffres dans le temps, puisque les défenses adverses vont forcément s’adapter. La franchise de la capitale semble en tout cas avoir vu juste quand elle le considérait comme la seule pièce « intouchable » de l’effectif lors de la dernière trade deadline.
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