Alençon : l’USBDA joue à Anova devant 2 500 spectateurs, le club de Ligue 2 voit plus grand

L’Anova, le Parc des Expositions d’Alençon, le 15 février dernier pour la première de l’USBDA dans cet écrin.
Alors qu’elle occupe la 8e place de Ligue 2 féminine (sur 12 équipes), l’Union sportive Basket Damigny Alençon (USBDA) 61, club basé à Alençon, dans l’Orne, se projette déjà plus loin. Pour la deuxième fois en un mois, le club joue à Anova, le parc des expositions de la ville. Une salle de 2 500 places qui offre un tout autre cadre que celui du gymnase de Damigny. Plus qu’un simple déménagement ponctuel, c’est une opération séduction et structuration que nous raconte Ouest-France.
Une salle de spectacle transformée en arène de basket
La salle Anova a l’habitude d’accueillir concerts. Mais depuis peu, la salle change de dimension en se muant régulièrement en terrain de basket. Montage précis, étude au luxmètre pour l’éclairage, homologation fédérale… Rien n’est laissé au hasard. « Les paniers sont lestés, il n’y a donc pas besoin de percer le sol. » Et si l’USBDA parvient à se maintenir en Ligue 2, l’achat du parquet, pour l’instant loué, est envisagé.
Un pari populaire réussi
Le 15 février, pour le tout premier match de l’USBDA à Anova, 2 500 spectateurs ont répondu présent. Cette semaine, le club remet ça avec deux nouvelles dates : mercredi 26 et samedi 29 mars. « On attend 2 000 personnes mercredi, ce qui est déjà très bien pour un match en semaine. Et samedi, ce sera complet », annonce Marc Aïvar, le directeur d’Anova. Pour un club de Ligue 2, des affluences de cette ampleur sont rares.
Un tremplin pour l’avenir
Alors que le club jouait jusqu’ici dans un gymnase de 400 places à Damigny, la bascule vers Anova offre des perspectives inédites. La communauté urbaine d’Alençon, propriétaire des lieux, voit dans ces événements sportifs une nouvelle forme d’exploitation du site. Si l’USBDA reste en Ligue 2, ce sont 13 matches qui pourraient y être programmés en 2026.
« Treize dates, c’est treize soirées à faire vivre la salle, mais c’est surtout treize occasions de faire rayonner le club », estime le directeur d’Anova, séduit par la dynamique créée autour du projet. Pour l’USBDA, c’est l’opportunité de franchir un cap, sur le terrain mais aussi en dehors.
Commentaires