Bourges a tout gâché : « On concourait pour trois titres et on en a eu zéro… »

L’immense déception des Berruyères après le buzzer final
Laëtitia Guapo : « Il y a beaucoup de déception. On concourait pour trois titres et malheureusement, on en a eu zéro. C’est la dure loi du sport… On a quand même de la fierté par rapport à notre saison. Je ne sais pas s’il y avait déjà eu une équipe qui avait assuré la première place alors qu’il restait cinq journées. On va retenir ça. On a eu des hauts et des bas mais ça ne se finit malheureusement pas comme on l’aurait voulu. »
Kariata Diaby : « Il y a beaucoup d’émotion et de déception. On ne s’attendait pas à perdre ce soir, même si on a tout donné. Finaliste, ce n’est pas le résultat qu’on recherchait. Le début de match a été fatal pour nous. On était à -19, on fait pour revenir au score mais forcément, on s’épuise. Bravo à Charleville. »
« On méritait quelque chose ! »
Pauline Astier : « C’est trop tard pour analyser. On méritait quelque chose en cette fin d’année, certes, mais on n’a pas su aller le chercher. Je suis un peu déçue mais je suis quand même contente de tout ce qu’on a fait cette saison. C’était dur de se relever après l’élimination en quart de finale mais c’était une chance d’avoir ce match. Même à -19, on a toujours cru qu’on pouvait le gagner. Maintenant, on a besoin de se retrouver pour clôturer cette saison toutes ensemble. »
Tima Pouye : « J’ai le seum ! On vient à Bourges pour gagner des titres et on ne ramène rien… C’est dur pour les compétitrices qu’on est de voir qu’on fait une belle saison mais que ça ne veut rien dire parce qu’on n’a pas été là au moment où ça compte. C’est vraiment dommage pour cette équipe-là mais c’est la dure loi du sport. Je ne dirais pas que la saison est gâchée car on a quand même travaillé pour arriver au Final Six et en finale de Coupe de France. Mais il n’y a rien à dire, on n’a pas gagné… »
Olivier Lafargue : « On part de tellement loin… Encore une fois, on réagit mais ça ne passe pas tout le temps. Quand tu es dans la réaction, tu n’es pas dans l’action. De la fatigue ? On ne va pas se plaindre, on voulait être qualifiées dans toutes les compétitions et on l’a été. Sauf que notre pire moment de la saison, là où on joue le moins bien, est survenu quand les titres se jouent. On a été bons toute l’année et quand les titres sont en jeu, on ne joue pas bien… Il faudra analyser ça, voir ce qui a marché et non, pour revenir plus forts. »
Faute professionnelle… ou pas ?
Appelée en conférence de presse, Tima Pouye a tenu des propos forts sur le coup de la déception. « Les discours, c’est bien mais la réalité est sur le terrain. Or, la réalité, c’est qu’on s’est faites défoncer en première mi-temps. Après, on a su trouver la fierté de revenir, au moins pour l’honneur du club, mais je pense que c’est un peu une faute professionnelle de notre part. Mais ça fait partie du sport, il faut accepter de gagner et de perdre… »
Des mots qui ont fait tiquer son coach, Olivier Lafargue, assis à ses côtés, qui l’a coupé pile à ce moment-là… « Donc ce n’est pas une faute professionnelle… Faire une faute professionnelle, ce serait dire qu’on était bien trop fortes pour cette petite équipe de Charleville-Mézières. Ce qui n’est absolument pas le cas. Quand on fait du sport, il faut accepter que cela peut tomber des deux côtés. »
Avant de partir, Tima Pouye a précisé sa pensée. « Quand je dis faute professionnelle, c’est qu’on doit être prêtes dès le début, et pas se mettre en route dès la deuxième mi-temps. Un match, c’est 40 minutes, on ne se met pas à jouer à la 20e minute. »






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