Le Paris Basketball enrichit son palmarès avec la Coupe de France 2025 !

Une première Coupe de France pour le Paris Basketball !
Ce ne sera pas une célébration normale. D’habitude, quand on gagne un trophée, on sait qu’on en est quittes pour une (très) longue nuit, souvent arrosée. Cette fois, rien de tout ça, ou presque, peut-être juste un petit verre et au lit le plus tôt possible. Pas de fête pour le Paris Basketball, vainqueur de la Coupe de France 2025, il faudra d’abord penser à récupérer, l’EuroLeague en tête avec un immense rendez-vous dans trois jours contre le Fenerbahçe Istanbul pour étendre sa saison européenne (0-2).
D’ailleurs, quand le buzzer final a sonné (victoire 91-80), les Parisiens ont semblé tarder à réaliser ce que cela signifiait réellement. Comme s’il s’agissait d’une victoire comme n’importe quelle autre. Il aura fallu que Léopold Cavalière pénètre sur le terrain comme un fou, lui qui a été doublement déçu avec Strasbourg (en 2022 et 2024), pour que les festivités commencent vraiment.
« De retour au travail, comme si rien n’était arrivé »
Bien sûr, le Paris Basketball est né pour viser immensément plus haut que cela. Remporter la Coupe de France n’a jamais été le but ultime des créateurs de l’OVNI parisien. Mais quand on n’a que sept ans d’existence, et deux trophées au compteur, on ne peut banaliser l’arrivée d’un petit troisième… Reste qu’il ne signifie pas que la saison parisienne est d’ores et déjà réussie. Ainsi va la vie des grandes équipes…
« Je ne vais probablement pas me sentir plus léger pour la fin de saison avec ce trophée », glisse Tiago Splitter. « C’est quand même toujours bon d’accomplir quelque chose au milieu de l’exercice. Mais je me souviens des Coupe du Roi gagnées quand j’étais joueur : on fêtait un soir et le lendemain, on était de retour au travail, à faire comme si rien n’était arrivé. J’espère juste que ça nous donnera un petit coup de boost pour la suite. »

Car ce qui arrive, dès la semaine prochaine, intéresse bien plus les propriétaires américains que le Trophée Robert-Busnel, quand même David Kahn a consenti, après moult requêtes de ses joueurs, à venir poser sur la photo d’équipe. Quand les Manceaux n’ont eu que la finale en tête ces derniers jours, les Parisiens ont eux passé la semaine en Turquie, dans une vaine quête de repartir d’Istanbul avec une victoire (0-2). Torpillés jeudi à l’Ülker Sports Arena, ils sont revenus vendredi à 18h en France, avec un avion en retard, et n’ont pas pu s’entraîner. « Je les ai renvoyés chez eux et on a juste fait une séance vidéo avant le match », retrace le Brésilien.
Le Mans n’était pas au niveau attendu
Pourtant, des six rencontres du week-end à Bercy (+8 en écart maximal), celle-ci aura été la moins accrochée. Et c’est tout le mérite du Paris Basketball d’avoir su aborder avec sérieux ce rendez-vous fédéral qui ne l’arrangeait guère… « Paris a avancé sur nous, ils nous ont fait reculer », regrette le technicien sarthois, Guillaume Vizade. « Ils ont réussi à garder la même intensité que toute la semaine en EuroLeague et notre jeu s’est délité offensivement face à cela. »
Côté Le Mans, il faudra également éclaircir ce qu’a voulu dire Noah Penda quand il a évoqué « des problèmes extérieurs » qui ont fait que le MSB n’est pas arrivé dans le meilleur état d’esprit. Interrogés, Guillaume Vizade et Will Yeguete n’ont pas semblé savoir de quoi parlait le jeune ailier. Une chose est sûre : l’équipe sarthoise ne s’est pas hissée au niveau requis d’une finale, contrairement à sa démonstration caennaise de la Leaders Cup, laissant notamment trop de secondes chances à Paris (12 rebonds offensifs). « Nous sommes un peu déçus car nous avons joué un cran au-dessus de ce que nous sommes capables de faire : notre prestation a été correcte, mais sans plus », confirme le technicien clermontois. Surtout quand on affronte une équipe qui transforme quasiment tout ce qu’elle touche en or depuis deux ans…
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