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Strasbourg fait le triplé dans le derby de l’Est, Bourg enfonce encore un peu plus La Rochelle

Betclic ÉLITE - Dans cette 23e journée, Strasbourg l'a emporté pour la troisième fois de la saison contre Nancy, sur un score plus serré que les deux premiers affrontements (74-80). En revanche, comme attendu, il n'y a pas eu match entre Bourg et La Rochelle (87-67).
Strasbourg fait le triplé dans le derby de l’Est, Bourg enfonce encore un peu plus La Rochelle

La SIG maître de l’Est !

Crédit photo : Loic Wacziak

Nancy 74-80 Strasbourg

Le derby de l’Est est toujours un moment particulier dans une saison pour Strasbourg et Nancy. La SIG et le SLUC se sont rencontrés pour la troisième fois de la saison ce samedi 29 mars. Et c’est cette fois au Palais des Sports Jean Weille que les Strasbourgeois l’ont emporté, après deux premiers affrontements en octobre largement dominés au Rhénus (96-76 en championnat et… 106-66 en Coupe de France).

Mais entre-temps, les dynamiques des deux équipes s’étaient inversées, avec un SLUC désormais playoffable et une SIG hors du Top 10 (aucune victoire en janvier et février). Jusqu’à ce que Strasbourg reprenne du poil de la bête depuis que Thomas Drouot a repris les rênes au coaching. Promu au début du mois, l’ancien adjoint de Laurent Vila vient d’engranger son deuxième succès en trois matchs. Son seul revers a eu lieu contre Paris (79-87) – un match où il a été exclu – mais la prestation délivrée par les siens était tout à fait honorable.

Devant composer ce samedi sans son capitaine Filip Kruslin touché à la cuisse, le coach strasbourgeois a mis l’accent « sur la rigueur défensive et la discipline tactique » cette semaine. Le message est passé : Nancy a été limité à 74 points (contre 85 de moyenne), et Strasbourg n’a perdu que 8 ballons (contre plus de 15 cette saison). Derrière un duo Troy Caupain et Dominique Artis tranchant sur les lignes arrières avec 42 points à eux deux, la SIG a dominé pendant deux quart-temps et demi.

Dominic Artis a terminé meilleur marqueur du match avec 23 points à 9/15 (photo : Loic Wacziak)

Jusqu’à ce que Nancy tente un comeback, notamment sous l’impulsion du tandem Chris Clemons (22 points) et Zacharie Perrin (10 points). Mais le prospect candidat à la Draft NBA a notamment fait un 0/3 aux lancers dans les quatre dernières minutes, donnant un coup d’arrêt. Après deux derniers shoots de l’espoir de Clemons et Anthony Labanca (6 points) pour revenir à un point (72-73), c’est Dominic Artis qui a planté le coup de poignard avec un 3-points puis deux lancers, assurant la victoire des siens.

Bourg 87-67 La Rochelle

L’écart entre les deux équipes était trop grand dans l’autre match du début de soirée. Il n’y a pas eu match à Ekinox, sans surprise, entre la lanterne rouge La Rochelle et une équipe de la JL Bourg qui joue le Top 4. Les visiteurs ont fait illusion pendant quelques minutes en début de match (9-10). Mais ils n’ont pas réussi à concrétiser les quelques pertes de balle en première période de Burgiens pas parfaitement rentrés dans leur match. Les Rochelais ont même surenchéri avec leurs propres turnovers (16 au total) sur des contre-attaques. Et avec un Tom Digbeu maladroit (10 points à 4/14 aux tirs), il n’y avait pas grand chose à espérer en attaque.

De l’autre côté du terrain, les hommes de Julien Cortey ont souffert face au pick-and-roll burgien, qui a grandement récompensé Kevin Kokila (16 points, 5 rebonds) et Jean-Marc Pansa (15 points, 9 rebonds). Il y avait beaucoup de mouvement dans l’attaque des hommes de Freddy Fauthoux, qui a fait tourner la tête des défenseurs rochelais. C’est de cette manière qu’ils ont plié le match dès la mi-temps (51-28), et qu’ils ont atteint les 31 points d’écart dans le troisième quart. Côté statistique, on peut noter le double-double à 29 d’évauation de Joël Ayayi (16 points, 10 rebonds) et les 8 passes décisives d’Hugo Benitez. La JL recolle ainsi au Top 4, et devra attendre les résultats de l’ASVEL et Paris pour connaître leur place au classement à l’issue de cette 23e journée. Concernant La Rochelle, avec cette 20e défaite en 23 matchs, les espoirs de maintien s’envolent encore un peu plus.

Avec 29 d’évaluation, Joël Ayayi a dominé d’une main de maître la rencontre (photo : Jacques Cormarèche)

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lulutoutvert
la SIG reste fragile. Comment laisser une avance de 19 points dans le 3e QT fondre comme neige au soleil ? un bon Invernizzi, une partie des US nazes (Roberson, Fitts), un bon Artis. J'aime bien Caupain, mais je le voyais plus passeur (un poil deçu pour ce point), mais un bon scoreur. Chikoko fait du Chikoko. Dessert est très naif. coté nancéen, je plains les supporters, car on ne sait jamais sur quelle équipe lorraine on va trouver. Frisch en dedans, Amini je ne vois pas ce qu'il va faire à la Draft, ni le petit truc en plus qu'il pourrait avoir. Perrin non plus, il a du physique, ça oui. Alors rebond et dunk, ben les US, ils doivent bien en avoir une pelletée de joueurs de cet acabit non ? Thompson trop vite fautif, mais toujours important. Clemons est une évidence, et j'ai bien aimé Washington
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rob_gordon
Oui, elle reste fragile mais elle n’a pas explosé en fin de match et a su rester mobilisée pour terminer le match. Comme quoi, le changement de coach a un effet, et je dois reconnaître que je ne m’y attendais pas, mais ça devrait juste permettre de finir la saison avec le maintien. Enfin, Artis qui rentre ses shoots ; sinon Roberson et Fitts toujours invisibles ; le retour de Chikoko a fait du bien. T. Caupain est une bonne pioche, il donne un équilibre à la ligne arrière mais c’est pas Magicien Johnson non plus :-) Côté SLUC, je les ai trouvés pas assez tranchants physiquement. Je pense que la chance de la SIG était que Thompson est passé à côté. Perrin a quand même du potentiel.
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lou_grand- Modifié
Disons que du 7e (SQBB) au 14e (BCM), on est sur des équipes extrêmement irrégulières, souvent dépendantes de 2-3 joueurs. Ce qui rend la proA très compliquée à lire, surtout lorsqu'on rajoute quelques matches "lâchés" par Monaco, Paris et l'Asvel suite à leur parcours en Euroligue. Et cela pourrait être encore important pour le classement si - comme je leur souhaite - Monaco et Paris joue les PO en Euroligue. Double parcours qui coûte un meilleur classement à Nanterre.
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lulutoutvert
tout à fait, tu as raison, de multiples critères rentrent en jeu : un mauvais recrutement (ou tardif), la greffe avec un nouveau coach qui ne prend pas, des blessures de joueurs clés, un parcours européen fatiguant pour des effectifs non extensibles, la chance ou la malchance de jouer des équipes Euroligue à un instant clé pour celles-ci. tout ceci fait qu'une équipe "moyenne" (celles qui jouent de la 5e à la 14e, je vais plus loin que toi) puisse performer ou alors jouer toute sa saison avec la peur au ventre, car une descente peut mettre en péril le club. En effet, toutes n'ont pas un parterre d'entreprises et de supporters qui va les suivre en division inférieure.
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