Sasa Obradovic consterné par la prestation monégasque : « J’ai vraiment honte de ce match ! »
La déception des joueurs de l’AS Monaco, battus 90-98 par l’Étoile Rouge
Sans intensité défensive (48 points encaissés avant la pause, 50 après, 98 au total), l’AS Monaco a encaissé sa quatrième défaite de la saison d’EuroLeague (90-98 contre l’Étoile Rouge de Belgrade). La deuxième à domicile, trois semaines après l’impair contre Paris, qui faisait déjà apparaître les mêmes maux (80-87). De quoi profondément agacer Sasa Obradovic, l’entraîneur de la Roca Team, qui a exprimé sa honte à plusieurs reprises, d’autant plus que ce visage indigne a été proposé face à son club de cœur, le Red Star.
« Je m’attendais à quelque chose comme ça puisque je sais ce qui se passe à l’intérieur de l’équipe. Pour la première fois, j’ai vraiment honte de ce match. Je m’excuse auprès des supporters pour cette approche honteuse de la rencontre. Il y a deux raisons… La première fois, c’est que l’on se croit trop bons, qu’on est arrogants, qu’on ne respecte pas l’adversaire. La deuxième, c’est que l’on n’a peut-être pas la qualité nécessaire pour faire ce qu’il faut au plus haut niveau européen. Mais quoiqu’il arrive, on doit se battre sur chaque ballon. Qu’il nous reste au moins ça… Après Paris, c’est la deuxième fois de la saison que l’on voit ça à la maison : on marche sur le terrain, on voit des adversaires qui vont seuls au lay-up. C’est vraiment, vraiment, vraiment, vraiment embarrassant pour moi en tant que coach. Et je ne sais vraiment pas comment on va continuer comme ça…
On a reposé des gars lors d’un match à risque contre Dijon afin que l’on puisse leur sauter dessus. Tout ça pour cette approche ? Tout ça pour leur laisser autant de rebonds ? Et je ne parle même pas des 100 points encaissés, ça découle juste du reste. La façon dont on utilise nos fautes, également, ce n’est même pas un tantinet proche du haut niveau. Peut-être que ce match va faire en sorte qu’on arrête de se rejeter la faute les uns sur les autres, qu’on va se mettre à jouer ensemble. On s’est réuni après Paris, on s’est dit qu’on allait sauter sur les adversaires, être forts, et on rend cette copie… Encore une fois, en tant que coach, j’ai honte. Peut-être que je n’ai pas su assez les avertir, et j’en endosse la responsabilité. »
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