Rudy Gobert : « Je pense qu’on a progressé »
Rudy, vous avez fait un beau match et vous avez produit une fin de match qui rassure pour éteindre les Bosniens…
C’était un match très physique. On savait que c’était une équipe qui se bat beaucoup et qui joue avec du cœur. Ils l’ont montré cet après-midi. Il y a eu des moments où on aurait pu perdre la tête et je suis fier de la manière dont nous avons gardé notre calme. Nous sommes restés soudés et on a continué de jouer malgré tout ce qui a pu se passer pendant le match. Pour moi et pour nous, c’est une marque de maturité.
« La Slovénie, ce sera un gros test pour nous »
Un mot sur l’état d’esprit…
L’état d’esprit était super, quand nous avons commis des erreurs, nous avons su nous ressaisir. On n’a jamais laissé ça nous abattre. Tous les joueurs qui sont rentrés sur le terrain, ont apporté quelque chose. C’est la mentalité que nous voulons avoir si on veut aller là où on veut aller.
Vous êtes des stars en Lituanie maintenant ?
On a des fans Lituaniens qui viennent nous voir, c’est cool et c’est marrant aussi. (Il rit). Si on les rejoue plus tard, je ne sais pas s’ils nous diront « Merci » mais en tout cas, ça fait plaisir de voir cet enthousiasme.
C’est le match qu’il vous fallait dans cet EuroBasket par rapport à la confiance, etc ?
Chaque match est une opportunité pour nous de progresser. Cet après-midi c’était un challenge, un match compliqué et je pense qu’on a progressé. Demain c’est la Slovénie. On n’a pas besoin de les présenter, c’est une très grosse équipe. C’est une opportunité pour nous de progresser, peu importe le classement et ce qui se passe, on sait qu’on sera en huitièmes. Demain c’est un gros test pour nous.
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« On peut être une équipe incroyable »
Les Lituaniens avaient peur que vous ne jouiez pas réellement pour gagner…
On peut se dire tout ce qu’on veut mais la réalité, c’est le terrain. Quand on a notre mentalité, notre focus et notre détermination, on peut être une équipe incroyable. Aujourd’hui, il y a encore quelques séquences où l’on peut progresser mais sur la globalité du match, on a eu la mentalité qu’il fallait.
Vous jouez pour la 2e ou 3e place, il y a éventuellement la Grèce ou la Serbie un peu plus loin sur votre chemin, c’est excitant comme challenge ?
Si on veut la médaille d’or, on sait qu’on va devoir passer sur de grosses équipes. Après c’est vrai qu’on préfère les jouer plus tard mais ça fait partie du jeu et c’est le classement qui est comme ça. On ne peut pas tout calculer, on ne pas tout prévoir. Ce qu’on peut prévoir, c’est la manière dont on joue, notre l’état d’esprit, c’est ça le plus important.
Un mot sur la défense sur Nurkic, où Guerschon Yabusele a fait du bon boulot…
C’est un très bon ajustement. On faisait souvent ça à Utah. En face, il y avait (Miralem) Halilovic, c’est un poste 4 qui ne shoot pas à 3-points et ça a permis à Guerschon (Yabusele) de démarrer sur Nurkic et quand il drive ou poste, j’étais derrière pour aider. À chaque fois, ils ont joué à 1 contre 2. Ça les a perturbés et nous avons su bien le limiter.
Propos recueillis à Cologne,
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