Romuald Morency rebondit à Orléans
Pendant cinq ans, lors de ses années Pro B (2015/20) entre Poitiers, Vichy-Clermont et Antibes, Romuald Morency (2,01 m, 28 ans) n’avait qu’une seule idée en tête : signer en Betclic ÉLITE. « C’était mon obsession », nous confiait-il le mois dernier. Il y est arrivé pendant le confinement, tutoyant même le niveau All-Star lors de sa saison rookie avec le BCM Gravelines-Dunkerque (11,1 d’évaluation), mais doit désormais mettre son rêve entre parenthèses, la faute à une première partie de saison anonyme à Strasbourg (1,4 point à 47% et 0,9 rebond en 6 minutes de moyenne).
Très peu responsabilisé par Massimo Cancellieri à la SIG, qui a consenti mardi à le libérer plus de deux semaines avant le terme de son contrat de pigiste médical, le poste 4-3 va ainsi tenter de retrouver confiance à l’étage inférieur, là où l’on pensait que l’on ne reverrait pas de sitôt après son passage réussi à Antibes en 2019/20 (10,6 points à 48%, 5,4 rebonds et 2 passes décisives). Mais l’enfant du BC Lavaur ne reviendra pas en Pro B n’importe où : il s’est engagé avec l’une des grosses écuries de l’antichambre, Orléans, où il remplacera Noah Horchler, désireux de partir. Avec l’actuel 5e du championnat, parti en vacances sur une note amère après une dernière ratée contre l’ALM Évreux, Morency n’aura pas d’autre objectif qu’un retour immédiat en Betclic ÉLITE.
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« Romuald est un joueur qui connait bien la division et qui va nous aider des deux côtés du terrain », explique Germain Castano. « Défensivement il est très efficace, à l’intérieur comme à l’extérieur, c’est un excellent rebondeur. Il va nous aider à franchir un cap à ce niveau-là. En attaque je pense qu’il va lui falloir un petit temps d’adaptation car il n’était pas du tout responsabilisé à ce niveau-là du côté de Strasbourg. Il est capable de mettre des tirs extérieurs, de finir près du cercle, et il a surtout une vraie connaissance basket. Humainement c’est quelqu’un d’extraordinaire. »
Avec le choix d’un septième JFL pour prendre la place d’Horchler, l’OLB garde ainsi un joker dans sa manche en cas de besoin sur la phase retour : le club du Loiret peut encore recruter un étranger. Mais dans l’immédiat, il va surtout devoir trancher le dossier Zena Edosomwan, en fin de contrat vendredi mais qu’Orléans aimerait bien prolonger pour le déplacement à Boulazac le week-end prochain, au vu de l’incertitude autour de la côte de Petit Niang.
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