Pierric Poupet : « Quand j’arrive à l’ASVEL, en aucun cas je n’ai l’ambition de prendre la place de coach n°1 »
Poupet a gravi les échelons à l’ASVEL
Pierric Poupet vient de passer sa première année complète à la tête de l’ASVEL. Propulsé coach titulaire après l’éviction de Gianmarco Pozzecco en janvier, l’ancien adjoint a tant convaincu qu’il a été prolongé jusqu’en 2026. Une confiance de la part des dirigeants du club qu’il a rendu ces dernières semaines avec la forme olympique de l’ASVEL, notamment en EuroLeague. Sa patte fait désormais effet sur son groupe, qui reste sur quatre victoires sur ses six derniers matchs d’EuroLeague, porté notamment par un Théo Maledon qu’il a su mettre dans les meilleures dispositions.
Réussite express
Alors qu’il savoure où il en est actuellement, l’ancien meneur aux 18 saisons professionnelles entre la Pro A et la Pro B n’avait pas anticipé gravir les échelons aussi vite. Il est arrivé à l’ASVEL en 2021 en tant que membre du staff en charge du développement individuel des joueurs, puis entraîneur adjoint à partir de 2023, puis coach principal en 2024. Depuis sa fin de carrière de joueur en 2020, tout est allé très vite. C’est ce qu’il a expliqué dans la deuxième partie de cette interview à La Voix du Nord :
« En aucun cas je ne me voyais grandir dans le milieu pro, si vite en tout cas. Je voulais continuer sans griller les étapes. L’histoire a fait qu’une opportunité s’est ouverte pour moi à l’ASVEL, et après réflexion on a pris cette décision, ma femme et moi, de venir à Lyon. Et de la même manière, quand j’arrive ici, en aucun cas je n’ai l’ambition de grandir aussi vite et encore moins de prendre la place de coach numéro un. Je dis même à mon entourage : “Ce n’est pas la vie que je veux”. »
Avant de revenir sur les expériences qui ont forgé son identité d’entraîneur. Et l’importance d’avoir vécu une carrière de joueur pour comprendre ce que vivent ces derniers, et pouvoir agir en conséquence une fois qu’on est au coaching. Il a notamment bénéficié de plusieurs expériences « humaines » dans le Nord (Denain, Orchies), où il a aussi débuté sa formation d’entraîneur, à l’époque sur les U18. Mais il se souvient aussi d’une expérience qui aurait pu tout remettre en cause, et qu’il ne veut pas faire revivre à ses joueurs actuels à l’ASVEL :
« [En 2012/13 à Châlons-Reims] J’ai fait une dépression, parce qu’humainement et sportivement, ce n’est pas du tout ce que je recherchais. J’ai pensé à arrêter ma carrière, ça m’a traversé l’esprit. Le coach que j’ai le moins apprécié [Nikola Antic] m’a peut-être le plus influencé : il est hors de question que je sois ce coach qui détruit l’amour d’un joueur pour son métier ou sa passion. Les joueurs peuvent détester le coach, mais l’homme derrière le coach ne peut pas être celui qui tue tout. »
@LDLCASVEL résumé en 4 photos sur l’année 2024 :
✍️ La prolongation de @NandoDeColo
🏅 Le buzzer de @_plee1 contre le @RMBasketFR
✍️ La prolongation de Pierric Poupet
✍️ La signature de @Theo_Maledon pic.twitter.com/xlS3d5pLf7— EuroLeague France 🇫🇷 (@EuroLeagueFr) December 30, 2024
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