Limoges a déposé un recours gracieux dans les temps : les documents de vente signés ce dimanche ?
Beaublanc reprend espoir
C’est dans les dernières minutes que tout s’est joué. Alors que le délai pour la formulation d’un recours gracieux à la Direction Nationale du Conseil et du Contrôle de Gestion (DNCCG) expirait à 23h59 ce samedi 8 mai, les deux camps ont finalement trouvé un accord de vente du Limoges CSP, selon le Populaire du Centre. C’était tout simplement la dernière chance pour sauver le club. Le clan de Céline Forte aurait accepté dans les arrêts de jeu l’offre venue de Lionel Peluhet, n°2 d’Intermarché, après deux derniers jours d’intenses négociations. Le journaliste Matthieu Marot révèle que la propriétaire du club devrait signer tous les papiers de vente ce dimanche, « à moins d’un énorme retournement de situation. »
« Champagne ! », « un énorme soulagement », « je n’y croyais plus », « on est sauvés ! »… expriment des fans du club en commentaire du tweet, preuve de l’attente populaire autour de ce dossier.
Info @LePopu_sports : Céline Forte et Lionel Peluhet sont tombés d'accord. Un recours gracieux a été déposé dans les temps à la DNCCG. À moins d'un énorme retournement de situation qui précipiterait la chute du Limoges CSP, Céline Forte signera tous les documents demain matin.
— Matthieu Marot (@MatthieuMarot7) June 8, 2024
La voie de la raison ? En attendant la confirmation et les détails
Les espoirs de mystérieux investisseurs venus de l’étranger semblent donc bel et bien passés aux oubliettes. La promesse d’investissement de 5 millions d’euros, venue d’une adresse à Hong-Kong qui s’est plus tard révélée comme la multinationale Fulmina Food, n’est finalement jamais arrivée. La solution Lionel Peluhet, bien plus concrète et tangible avec une offre autour de 1,2 millions d’euros, semble être l’ultime porte de sortie finalement empruntée pour sauver le club. Le président de la DNCCG Patrick Hianasy expliquait le mois dernier que ce projet semblait « le plus crédible », notamment parce qu’il avait « le soutien des collectivités territoriales » ainsi qu’ « une idée claire sur la gouvernance du club. » Mais cette alternative avait été refusée plusieurs fois par Céline Forte. L’urgence de la situation et l’ultimatum posé par les instances du basket français ont finalement eu raison de sa réticence. Le 28 mai dernier, la DNCCG avait refusé l’engagement de Limoges en LNB et rétrogradé le club vers le basket fédéral, ne laissant que huit jours pour déposer un recours gracieux.
Aucune communication n’a encore été publiée par le club, mais cela ne saurait tarder. Il faudra attendre les prochains jours pour obtenir tous les détails de la transaction. Ainsi que les grandes lignes du projet pour le club. Mais ce feuilleton épineux aux très (trop) nombreux épisodes semble enfin se conclure. D’une manière qui devrait soulager (presque) tout le monde. À condition de convaincre la DNCCG…
Chers supporters, partenaires et membres de la famille CSP,
La DNCCG a pris la décision hier de rétrograder notre club en attendant de nouveaux justificatifs.
Le Limoges CSP est résolument déterminé à rester dans l'élite du basket français, et nous mettons tout en œuvre pour… pic.twitter.com/UZ6Sh4X0oy
— Limoges CSP by FF (@limogescsp) May 29, 2024
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