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Le Mans, limité à 7, fait face au « rouleau compresseur » monégasque

Leaders Cup - Limité à sept joueurs professionnels, Le Mans joue son troisième match en trois jours à la Leaders, qui plus est face au "rouleau compresseur" monégasque.
Le Mans, limité à 7, fait face au « rouleau compresseur » monégasque

Le Mans repart au combat ce dimanche à Caen, pour la finale de la Leaders Cup

Crédit photo : Julie Dumélié

Le Mans Sarthe Basket disputera ce dimanche soir la finale de la Leaders Cup face à Monaco après avoir réalisé un véritable exploit. Avec un effectif réduit à seulement sept joueurs professionnels confirmés, les Manceaux ont réussi à s’extirper d’une demi-finale compliquée contre Saint-Quentin. Renversés après une première période compliquée, ils ont su trouver les ressources nécessaires pour arracher leur place en finale.

Après une rencontre éprouvante physiquement, Wilfried Yeguete s’est confié sur l’état des troupes mancelles :

« On n’a pas le choix, je pense qu’on va jouer comme de force. On va essayer de se reposer ce (samedi) soir et demain (dimanche) on aura une journée assez complète pour préparer le match. On prend plaisir à être ici et on ne pense pas encore à ce qui va arriver après, on va juste essayer de se préparer pour le match de demain. »

Un discours lucide pour le champion de France 2018 avec Le Mans, qui connaît bien ce genre de rendez-vous.

La gestion d’un groupe diminué, un défi majeur pour Guillaume Vizade

Depuis le début de la compétition, Guillaume Vizade doit composer avec un effectif très restreint, ce qui l’oblige à être particulièrement attentif aux rotations :

« Le premier jour, on a parlé d’avoir trouvé un chemin contre Cholet. Aujourd’hui, on a trouvé un trou de souris. Donc demain, voilà, après, c’est peut-être le trou de la serrure qu’il faut viser comme opportunité. »

Conscient des difficultés physiques qui s’accumulent, il détaille la stratégie adoptée pour maintenir un maximum de fraîcheur dans son groupe :

« On a eu moins la capacité aujourd’hui (samedi), étant donné qu’on était dominé, à avoir au moins la première mi-temps où on pouvait être dans un type de rotation qui nous préserve pour la fin du match. Hier (vendredi, contre Cholet), le contexte a fait qu’il était un petit peu favorable malgré le fait d’être 7. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. »

L’objectif est clair : maximiser chaque temps de récupération, même très court :

« Le parti pris qu’on a eu avec le staff, c’est de dire on joue notre chance à fond avec nos joueurs cadres et demain il faudra trouver une manière de s’impliquer, de donner des rotations. Des fois, c’est des rotations qui sont très courtes, vous avez vu, une minute, une minute trente, deux minutes, parce qu’on est toujours en train de faire ce que moi j’appelle des rotations triangulaires. J’ai à peu près trois joueurs pour deux postes, donc on essaye à peu près constamment toutes les 3-4 minutes de les faire tourner pour qu’ils aient ces mini-breaks et qu’ils aient un second, un troisième, un quatrième souffle. »

Un constat particulièrement vrai pour les joueurs intérieurs, notamment Wilfried Yeguete, qui a souffert en fin de rencontre :

« C’est encore moins évident pour les grands. Wilfried était un peu sur les rotules à la fin mais Williams (Narace) nous a soulagé en faisant une fin de match phénoménale dans l’abattage physique. »

Monaco, un rouleau compresseur à stopper

Face à eux, la Roca Team arrive en pleine confiance. Les hommes de Vassilis Spanoulis restent sur dix victoires consécutives en Betclic ÉLITE et Leaders Cup. Si le MSB a déjà battu Monaco cette saison en Principauté, entraînant le départ du coach serbe, la tâche sera autrement plus compliquée dans un contexte de finale.

Guillaume Vizade analyse la force monégasque et notamment l’évolution du rôle de Mouhammadou Jaiteh qui avait fait mal au MSB à Antarès il y a trois semaines :

« Ils ont une orientation du jeu sur l’arrière. Même si avec la réorientation des cartes, on voit que Mam’ Jaiteh est remonté dans la hiérarchie. On voit qu’il a beaucoup plus de ballons, ils essayent beaucoup plus d’impacter sur lui à l’intérieur qu’auparavant. »

Mais au-delà de cet axe, c’est toute la puissance de Monaco qui impressionne :

« Et puis Monaco, ils ont un petit peu ce fonctionnement où ils sont un rouleau compresseur, ils montent en intensité et puis quand il y a un petit peu cette odeur du sang, leur montée de niveau défensif avec en plus une qualité de propreté défensive notamment autour de (Jaron) Blossomgame, Alpha Diallo qui quand tous les deux ils montent, c’est ardu. »

Le MSB en a fait l’expérience mi-novembre – dans une rencontre gagnée en principauté – et il y a trois semaines, le 26 janvier à Antarès :

« On avait vécu un très dur moment dans le troisième quart-temps à Monaco où ils étaient revenus à égalité alors qu’on avait 12 points d’avance. Et ça, c’est un contexte, on sait qu’eux, ils peuvent monter et ils peuvent être très clutch à la fin avec de multiples talents. »

Un exploit est-il possible ?

Le défi est immense pour Le Mans. Mais avec la force mentale affichée sur ces deux premiers matchs, le MSB peut croire en sa bonne étoile. Rendez-vous à 19h au Palais des Sports de Caen-la-Mer pour une finale qui s’annonce explosive !

Commentaires


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matt_le_bucheron
Bravo au Mans pour sa belle LC, malgré un effectif limité. J'espère juste qu'ils ne vont pas payer les pots cassés pour la suite de la saison. Pour aujourd'hui, ça va être très compliqué contre Monaco, il faudra essayer de faire un match de trainard et jouer le tout pour le tout à la fin, s'il y a encore des forces.
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lulutoutvert
c'est tout à fait ce que je pense. pour moi la Leaders Cup c'est fait pour les gros rosters. Les autres peuvent arriver en finale, mais normalement cette coupe est faite pour les "gros clubs".
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matt_le_bucheron
Tout le problème pour les gros clubs, c'est d'arriver en finale. Paris a méchamment merdé et l'ASVEL est loin de Monaco actuellement. Juste bravo au Mans d'avoir saisi sa chance, alors qu'ils n'étaient pas favoris contre Cholet, et d'être passé par un trou de souris contre Saint Quentin. Si Saint Quentin s'était qualifié pour la finale, ils auraient eu le même problème que le Mans.
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lulutoutvert
@Matt, jusqu'à présent c'était les demies le problème, puisqu'ils rencontraient un autre Top 4 (hormis Nanterre qui avait tapé l'ASVEL en 1/4 l'année dernière). Sauf cette année, où Cholet avait commencé à s'immiscer dans le 1e chapeau. Donc un des 3 autres devaient se taper Bourg. Et ce n'est pas une sinécure. Après Paris se prend les pieds dans le tapis axonnais (et ils n'ont pas lache le match). Donc un finaliste "non prévu" à la base se retrouve à jouer un 3e match épuisant face à un gros.
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