Milan a sollicité Donatas Motiejunas
Le coup de pression de Donatas Motiejunas : « Si Monaco ne dit rien dans les prochains jours… »
Face au silence de Monaco, Donatas Motiejunas a choisi la presison
Joueur qui a disputé le plus de matchs consécutifs en EuroLeague (128), Donatas Motiejunas (2,13 m, 33 ans) pourra-t-il continuer avec sa folle série avec l’AS Monaco, où il évolue depuis 2021 ? Rien n’est moins sûr.
Courtisé par le Zalgiris Kaunas et par des clubs chinois, le double champion de France, qui appartient à la catégorie des leaders de vestiaire en Principauté, est surtout en contacts très avancés avec l’Olimpia Milan. Sa priorité est pourtant de rester avec à la Roca Team, où il est sous contrat jusqu’en 2025, mais avec une option de sortie. Il réclame cependant des clarifications sur son avenir, au sein d’une raquette renforcée par l’arrivée de Vitto Brown. Mais continue de se heurter à un silence assourdissant de la part des dirigeants monégasques. Ce qui l’a poussé à émettre des menaces, à peine voilées, au micro de la presse lituanienne avant le TQO à San Juan.
« Si Monaco ne dit rien dans les prochains jours, alors il faudra que j’aille à Milan », a-t-il lâché au micro de 15Min. « À la fin de la saison, on m’a dit que Monaco voulait me garder mais cela fait un mois et demi que leur silence est total. Durant ce temps, je n’ai parlé à personne, ni au coach, ni au manager général. J’ai attendu longtemps mais Milan est arrivé, j’ai discuté avec Ettore Messina, il m’a expliqué son plan. On verra, on est dans les étapes finales. »
Évasif sur son avenir en juin
Avant le Match 4 de la finale, nous avions demandé à Donatas Motiejunas comment il envisageait son avenir, lui qui n’a jamais caché s’épanouir humainement à Monaco. Et alors qu’on pensant qu’il allait affirmer vouloir rester en Principauté, l’international lituanien était resté surprenamment évasif.
« On verra ce que l’équipe va faire. Le président et Oleksiy (Yefimov) vont décider de qui est dignes de rester, des changements qu’ils ont besoin de faire. Cela fait partie du basket : parfois, il faut changer de club, parfois non. On en discutera au moment venu. Si je dois m’en aller, au moins ce sera une note positive avec ce titre de champion de France pour terminer. Le basket européen est différent de la NBA où les franchises essayent de garder la même ossature, de faire grandir un groupe de joueurs. Ici, on révolutionne tout au bout de deux ans si les objectifs ne sont pas remplis. »
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