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L’ASVEL peut-elle mieux faire cette saison en EuroLeague ?

EuroLeague - 18e en 2023 puis 17e en 2024, l'ASVEL peut elle terminer à une meilleure place au classement pour cette nouvelle saison d'EuroLeague ?
L’ASVEL peut-elle mieux faire cette saison en EuroLeague ?

L’ASVEL version 2024-2025 est prête à en découdre

Crédit photo : Infinity Nine Media / Ilan Allouche

18e en 2022-2023 et 17e en 2023-2024, l’ASVEL lance sa saison d’EuroLeague ce jeudi 3 octobre avec un premier déplacement à Belgrade, pour affronter les Israéliens du Maccabi Tel-Aviv.

Plus les années passent et plus le club de Tony Parker se taille la réputation sur la scène européenne de ne pas être au niveau de la compétition. Une réputation qui colle à la peau du club rhodanien malgré les arrivées en 2022 de joueurs stars sur le Vieux Continent, Nando De Colo (1,95 m, 37 ans) et Joffrey Lauvergne (2,11 m, 33 ans). Malgré leur présence dans l’effectif et un fonctionnement à 21 millions d’euros, l’équipe, dysfonctionnelle, n’a pas amélioré ses résultats ces deux dernières saisons.

Engagée à long terme en EuroLeague grâce à une licence A dite « permanente », l’ASVEL se doit de s’installer a minima dans le ventre mou du classement. Reste à savoir si cela sera rendu possible en 2024-2025 ?

Pourquoi l’ASVEL va progresser dans la hiérarchie cette saison :

Pierric Poupet : En 2023-2024, l’ASVEL a compté trois coaches différents au sein de son effectif. T.J. Parker a sauté peu avant la Toussaint, remplacé par le décrié Gianmarco Pozzecco. Peu convaincant, ce dernier n’a pas passé l’hiver et c’est le discret Pierric Poupet, qui avait rejoint son meilleur ami… T.J. Parker dans le staff rhodanien quelques années plus tôt, qui a pris les commandes. Sérieux, apprécié des cadres, il a su s’imposer par le travail. Désormais installé, avec de la continuité dans l’effectif, il va pouvoir faire progresser le collectif villeurbannais.

Un groupe plus cohérent : Faute de budget fracassant, l’ASVEL a du se remettre au travail pour aller dénicher des joueurs à moindre frais, comme ils ont su le faire à leur arrivée en EuroLeague. Outre Théo Maledon (1,93 m, 23 ans), à la relance après quatre saisons en NBA, le club a signé l’expérimenté Tarik Black (2,06 m, 32 ans) à l’intérieur, mais aussi Shaquille Harrison (1,93 m, 30 ans) et Admiral Schofield (1,97 m, 27 ans), deux joueurs qui tenteront de s’imposer en Europe, ainsi que l’ailier montant Melvin Ajinca (2,02 m, 20 ans). Enfin, Neal Sako (2,10 m, 25 ans) a encore une belle marge de progression. Il devrait passer un cap en se frottant aux meilleurs intérieurs du circuit européen.

Un noyau dur pour assurer une vraie continuité : Nando De Colo et Joffrey Lauvergne attaquent la saison revigorés. Au club depuis trois ans, ils forment un vrai noyau dur avec le vétéran David Lighty (1,98 m, 36 ans), Edwin Jackson (1,90 m, 35 ans), Charles Kahudi (1,99 m, 38 ans) mais aussi le meneur Paris Lee (1,83 m, 29 ans) et le poste 4/3 Mbaye Ndiaye (2,04 m, 25 ans) qui a prouvé son importance déjà la saison passée. Avec en plus le même coach, ils constituent une belle base d’effectif.

La concurrence à sa portée : Plusieurs équipes semblent pouvoir être dominées par l’ASVEL cette saison, à commencer par les clubs des capitales du couple franco-allemand, à savoir Paris et Berlin. Sur le papier, battre l’Étoile Rouge de Belgrade, le Zalgiris Kaunas, et même le Bayern Munich, Baskonia ou encore la Virtus Bologne (dont le budget est en baisse) est tout à fait possible. Sans oublier divers exploits.

Pourquoi l’ASVEL va rester dans les bas fonds du classement :

L’instabilité du club : Face à une concurrence toujours plus élevée, l’ASVEL s’est lancée tenter par des accords alambiqués ces deux dernières années avec Smart Good Things et Fedcom Media. Résultat, l’argent perdu dans ces affaires a fortement nui à la santé économique et l’image de marge de la maison verte. Encore juste avant la saison, Paris Lee a failli s’envoler pour l’AS Monaco. Il n’est pas évident de s’y retrouver dans cet univers marqué par l’instabilité.

La cadence de l’EuroLeague : L’âge moyen de l’ASVEL, supérieur à 30 ans, était le plus important de l’EuroLeague en 2023-2024. La présence de De Colo, Lauvergne, Lighty, Jackson et Kahudi garantit une vraie expérience mais avec le calendrier prévu (34 matches de saison régulière d’EuroLeague, 30 de Betclic ELITE, la Coupe de France et la probable Leaders Cup), l’équipe aura fort à faire sur tous les tableaux. Il faudra que tout le monde reste en forme, y compris les vétérans, pour parvenir à rester compétitifs.

Le manque de shooteurs : En 2023-2024, l’ASVEL a terminé avec l’avant-dernière adresse à 3-points (33,7%) moyenne de l’EuroLeague. Sans véritable stretch 4, ni nouvel arrière doué à ce niveau (c’est loin d’être la force n°1 de Shaquille Harrison), le potentiel d’adresse de Lyon-Villeurbanne n’a pas évolué positivement à l’intersaison.

Le peu de garanties apportées par les recrues : Paris obligent, les joueurs recrutés par l’ASVEL ne connaissent pas ou très peu l’EuroLeague. Si Théo Maledon avait gouté à cette compétition avant sa Draft en 2020, seul Tarik Black jouit d’une vraie expérience dans la compétition. Ainsi, il est difficile de savoir si les nouveaux venus vont avoir un impact significatif à un tel niveau.

Commentaires


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derniermot
Peut-elle faire mieux ? Oui. Peut-elle eviter le ridicule ? Non Tant que son business model ne sera pas celui de l'EL, soit le mécénat, elle n'a aucune chance d'arriver à quoi que ce soit. Et dire qu'on nous a inventé des criteres de structuration economique pour intégrer une ligue fermée qui a zéro rentabilité et dont ce n'est pas le business model. Une sacrée fumisterie
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rudd4
J'ai rien compris à ton commentaire...
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derniermot
Suis tu vraiment l'ASVEL et le business model du basket europeen ? Il y a quelques années, l'ASVEL, en difficulté sportive, a inventé sous la bannière Moretton-Thiodet, que si on voulait exister en Europe, il fallait se structurer. On nous a vanté qu'il fallait qualifier les clubs en Europe sous des criteres economiques et non sportifs, qu'il fallait un aeroport, bref toutes les aneries qu'avait inventées l'Euroligue pour justifier son braquage sur l'equite sportive du basket europeen L'ASVEL, qui avait au moins compris que la FIBA etait tellement faible qu'elle plierait, avait donc décidé de jouer la carte d'une soi disant structuration pour etre le roi de France. Et a justifié ainsi le scandale d'ecarter tous les autres clubs français de l'elite europeenne definitivement (jusqu'au prochain couronnement d'un dauphin, type Paris, autodésigné par la Sainte Euroligue). Monaco, c'est autre chose, a acheté sa place via les droits TV qu'il paie pour toute la Pro A Bref, l'ASVEL a relevé le gant du pretexte bidon de l'Euroligue prétendant que si on veut etre une ligue sérieuse, on peut pas jouer à Orthez à la Moutete ou au Portel. Evidemment, tout ça n'était que pipeau de l'Euroligue pour justifier le braquage sur le basket europeen. Structuré ou pas d'ailleurs, le basket européen ne génère pas un euro et ne vit que par le mecenat à des hauteurs indefinissables Parker, en gagneur invétéré l'a bien compris, en allant chercher des mecenes voués à l'aider. Il y a eu Batum, LDLC, Smart Good Things puis Monaco lui-même (on touchait le fond du ridicule de la compétition). Maintenant qu'il y en a moins que jamais, l'ASVEL n'a aucune chance d'exister car c'est uniquement une compétition de mécénat L'ASVEL a choisi un business model bidon (enfin, plutot qualitatif mais pas adapté au marché) qui ne lui donne aucune chance d'etre compétitif Ce qui est amusant, c'est que c'est celui officiellement proné par l'Euroligue. Ecvidemment, dans les faits, il n'en est rien puisque cette compétition est une fumisterie économique
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lou_grand
Je vois surtout des 6 vétérans qui prennent un an de plus qui ne dominaient pas en EL l'an passé (pourquoi domineraient-ils cette année), des recrues qui ne sont pas ultra référencées et des joueurs en quête de relance (Sako, Maledon). Alors, oui, ca peut progresser et les résultats être meilleurs que l'an passé mais ca tiendra aussi à l'affaiblissement de certains concurrents.
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