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[Rediffusion] Les souvenirs de Jérémy Leloup : « Personne ne me voyait faire une carrière professionnelle »

Alors qu'il a pris sa retraite, nous vous proposons la relecture d'une interview de Jérémy Leloup, publiée en février 2022, consacrée à ses souvenirs de carrière.
[Rediffusion] Les souvenirs de Jérémy Leloup : « Personne ne me voyait faire une carrière professionnelle »
Crédit photo : Lilian Bordron

Mise à jour : À la veille de son 500e match en Betclic ÉLITE le 7 février 2022, Jérémy Leloup nous avait accordé une interview rétrospective. Ou plutôt, avait eu la gentillesse d’en faire deux d’affilée, la première ayant été ruinée par une panne de dictaphone… Alors qu’il a annoncé sa retraite vendredi soir, nous vous proposons la relecture de ses meilleures anecdotes de 16 ans de carrière.

Jérémy Leloup rentre dans sa tanière : l’heure de la retraite est venue

(Article d’origine) : Pratiquement 15 ans se sont écoulés. 5 460 jours après avoir été lancé en pro par Vincent Collet à Antarès en février 2007 contre Hyères-Toulon, Jérémy Leloup (2,02 m, 35 ans) s’apprête à disputer son 500e match en première division ce samedi soir à Bourg-en-Bresse. Avec un petit fil rouge entre les deux : la présence de Laurent Legname en face, en tant que shooteur du HTV ou d’entraîneur de la JL.

Flash-back : « C’est clair que c’est un moment que j’attendais depuis longtemps », indiquait le jeune Sarthois dans la foulée de ses premiers pas sur la grande scène, au micro d’Ouest France. « Quand Vincent m’a appelé pour entrer sur le parquet, j’étais vraiment content. Maintenant, il faut que je travaille un peu partout. Mais surtout en défense, et même beaucoup. Je dois travailler ma rapidité, mon temps de réaction pour savoir bien voir le jeu et prendre vite des décisions. » Programme efficace quand on voit ce qu’il est devenu… À l’époque, derrière les Nicolas Batum, Aaron Cel ou Lamine Kanté, Jérémy Leloup était loin d’être le plus coté de sa génération. Sa carrière fut pourtant l’une des plus réussies, lui qui a toujours su s’imposer comme un maillon essentiel d’équipes performantes. La preuve : entre le MSB, Vichy, Dijon, Strasbourg et Pau, une seule saison fut réellement ratée collectivement parlant. Celle de l’an dernier avec l’Élan Béarnais. Autrement, l’international français a toujours tutoyé les sommets, hexagonaux (quadruple finaliste avec la SIG) ou européens (finaliste de l’EuroCup en 2016).

Ayant tout gagné en France hormis le titre suprême (une Semaine des As, deux Leaders Cup, trois Coupe de France et un Match des Champions), Jérémy Leloup deviendra le joueur le plus capé du championnat la saison prochaine, une fois la retraite d’Amara Sy entérinée. Une longévité forcément source de « fierté ». Car oui, lui n’est pas dans l’optique d’arrêter cet été ! Avant de penser à l’avenir, pour l’occasion de sa 500e, le Palois a ouvert sa boîte à souvenirs en notre compagnie. Où il espère ajouter un nouveau moment marquant ce soir à Ékinox. « Il faudra qu’on soit prêts », clame-t-il, pleinement remis d’un test positif au Covid qui l’a laissé asymptomatique. « On a envie de se rattraper de la défaite contre Paris. »

Avec la jeune garde mancelle (Drouault, Tsonga, Gomis), Jérémy Leloup a notamment remporté la Coupe de France 2009 (photo : Olivier Fusy)
  • Le match n°500 en élite

« Je suis content et ravi de faire ça. Quand j’ai intégré le centre de formation du Mans, ce n’était vraiment pas dans l’optique d’être pro, c’est venu au fur et à mesure. Personne ne me voyait faire une carrière professionnelle. Du coup, c’est plaisant. J’ai fait une belle carrière. On ne va pas se mentir, je suis sur la fin, j’ai 35 ans depuis une semaine (il rit). J’ai eu la chance de ne pas avoir de grosse blessure, j’ai dû louper cinq mois sur seize années, via deux entorses de la cheville à Strasbourg et quelques maladies comme le Covid la semaine dernière. Je suis heureux de ne pas avoir été vraiment gêné outre mesure donc là, c’est plutôt cool d’arriver au 500e. »

  • Le premier match

« Honnêtement, je ne me souviens pas de cette première rentrée (deux minutes contre Hyères-Toulon le 24 février 2007, ndlr). Comme tous les Espoirs, j’ai dû rentrer à +30 ou -30 (victoire 98-79). En revanche, je me rappelle de mon premier panier à trois points. C’était à Antarès, contre le Paris-Levallois (82-60 le 27 mars 2007). Je m’en souviens grâce à la façon dont c’est arrivé. Il y a un temps-mort qui est posé et Vincent (Collet) dessine un système pour Trumo Bogavac. Et lui en sortie de temps-mort me dit qu’il va plutôt jouer pour moi. Du coup, il fait tout ce qu’il a annoncé et je marque à 45 degrés. J’ai encore la photo ! »

Manceau d’origine, Jérémy Leloup a joué en pro entre 2007 et 2009 avec le MSB
(photo : Olivier Fusy)
  • Le meilleur match individuel

« C’est contre l’Étoile Rouge de Belgrade en EuroLeague (78-75, le 19 novembre 2015). C’est un contexte particulier car nous étions menés très vite (-21 en début de seconde mi-temps) et j’étais l’un des seuls à pouvoir scorer avant la pause. En deuxième mi-temps, on revient progressivement et on arrive finalement à gagner le match dans une grosse ambiance au Rhénus. L’Étoile Rouge est un grand club et avait des forts joueurs. Je dois faire 24 points et 8 rebonds, c’est mon match le plus marquant à titre individuel.

Et en LNB ? (Il réfléchit et on lui suggère le Match 4 de la demi-finale Nancy – Strasbourg en 2014) Oui, j’étais en train de penser à celui-là. Je l’ai revu récemment en plus. Aux commentaires, David Cozette avait dit : « Nancy mérite sa finale ». J’avais déjà fait une performance correcte lors de la rencontre précédente (31 d’évaluation lors du Match 1 surtout, ndlr) et je reviens à six minutes de la fin. Je me dis que perdu pour perdu, je vais essayer et on verra bien. Je prends un premier tir à trois points, j’en reprends un deuxième sur l’action d’après. Du coup, on revient assez vite, surtout que Bootsy Thornton en remet un derrière. On se dit que la vapeur a tourné et on sent qu’il y a peut-être quelque chose à faire. Et au final, on arrive à gagner alors qu’on devait être à -16 (de 56-42 à 57-62, soit un 20-1 dans le money-time). Et le pire ? Ça a bien dû m’arriver de faire un -6 d’évaluation mais je n’ai pas de souvenir précis en tête. »

  • Le premier match qui débouche sur un trophée en professionnel

« Ça doit être lors de la Semaine des As 2009 ? (Exact) Contre Orléans, au Havre alors. J’avais déjà gagné une Coupe de France cadets et le Trophée du Futur avec Le Mans mais là, c’est le premier vrai trophée en professionnel. C’était une année où je commençais à réellement jouer un peu, je dois disputer 8 minutes en finale (11 minutes, ndlr). C’était une saison plutôt sympa, avec une très grosse équipe : les Dewarick Spencer, David Bluthenthal, etc… Et Bobby Dixon qui était arrivé juste avant la Semaine des As et qui doit lâcher 20 passes décisives sur le week-end (il sourit).

  • Le match pour un trophée avec une polémique d’arbitrage au bout

« C’est la finale de la Leaders Cup 2015 donc. Sur la dernière action, à +2, je me retrouve face à Antoine Eito et je contre sa dernière tentative à trois points. On se connait, on a joué ensemble (à Vichy) et on est proches. Après le match, je rentre à l’hôtel et je le vois dans le hall avec son ordinateur. Il m’appelle et me fait regarder l’action. Est-ce qu’il y a faute ou pas faute ? Honnêtement, sur ce coup-là, c’est du 50/50. Je touche le ballon et forcément, dans le mouvement, je touche un peu la main aussi. Ça va tellement vite que les arbitres n’ont pas sifflé. »

  • Le match le plus marquant ?

« Plutôt qu’un match, je dirais toute la Leaders Cup 2020 avec Dijon. On commence par taper Bourg-en-Bresse de 30 points en quart de finale et ensuite, tout le monde dit que ça va s’arrêter là. Nous étions la petite équipe sur le papier. En demi-finale, le scénario est incroyable et on bat Monaco sur un alley-oop de Richard Solomon au buzzer. Et ensuite, en finale, encore un gros, l’ASVEL… On se demande si on va être bien physiquement, si on ne va pas s’écrouler ? Et il s’avère que l’on gagne aussi. Donc oui, ça, c’était vraiment marquant. »

Jérémy Leloup au cœur de la mêlée dijonnaise à l’issue de la finale contre l’ASVEL
(photo : GPJ)
  • Le match dont tu aimerais changer le résultat ?

« Contre l’ASVEL, lors de la finale 2016. On gagne 2-0 donc il nous fallait juste une victoire de plus. On va chez eux et on perd de 25 points le Match 3 (69-90) donc je dirais le Match 4 (59-60). Rodrigue (Beaubois) a un dernier lay-up qui ne rentre pas. Je changerais juste ce panier-là car c’est un lay-up qui aurait pu nous permettre d’être champion de France. »

  • 500 matchs, 17 en finale mais 0 titre ?

« C’est forcément frustrant car on a envie toujours envie de gagner un titre. Après, il fallait déjà pouvoir aller en finale. J’ai eu la chance de le faire autant de fois mais malheureusement de les perdre. Hormis en 2014, où Antoine Diot se blesse, on n’est jamais très loin en plus mais ça fait partie du jeu. Dans ma carrière, j’ai réussi à gagner des trophées qui sont peut-être moins glorieux entre guillemets mais je les ai quand même gagnés. Je suis fier de ça. Ces finales restent quand même de belles expériences, il y a eu de grosses ambiances. Je pense aussi à la finale d’EuroCup contre le Galatasaray Istanbul où cela se joue de très peu au match retour (+4 et -7). 1h30 avant le début du match, la salle était déjà pleine, on entendait le bruit depuis les couloirs. Avec les gens qui essayaient de nous impressionner quand on passait devant eux et qui ensuite, paradoxalement, nous faisaient des signes de félicitations après le match ! »

  • Le match le plus abouti collectivement ?

« J’ai le souvenir d’un Dijon – Le Mans en 2012 (72-63, le 27 avril). On perdait largement en début de quatrième quart-temps (39-55 à la 32e) et on fait un énorme retour. Je m’en rappelle particulièrement car c’était l’un des derniers matchs de Thierry Rupert, avec qui j’avais joué. Bobby (Dixon) avait mis quelques gros tirs, il y avait une ambiance folle au Palais. Sinon, hors LNB, je pourrais citer les matchs d’EuroLeague contre le Fenerbahçe, le Real Madrid et l’Étoile Rouge en 2015. C’était vraiment chouette aussi car on tapait des cadors dans une très grosse ambiance. »

Jérémy Leloup avec Dijon en 2012/13
(photo : Sébastien Meunier)
  • Le match le plus émouvant ?

« Je dirais mon premier retour au Mans, avec Vichy (le 9 janvier 2010). En plus, je revenais en tant que joueur pro à part entière, pas juste comme le jeune du fond du banc. J’étais prêté par le MSB donc j’avais vraiment des choses à prouver ce soir-là. Ce qui est marrant, c’est que j’avais invité une cinquantaine de personnes et on s’est dit que ce serait sympa de se faire une soirée au VIP. C’est ce qu’on a fait ! J’avais demandé au président Christophe Le Bouille, qui avait gentiment accepté de me prêter une salle. On avait pu faire une fête parallèle à la réception VIP (il sourit). Il y avait tellement de monde dans les tribunes pour me voir, c’était plaisant ! Je me demande si on n’avait pas gagné, j’ai un doute (défaite 70-76, ndlr)…

  • Le match qui t’a fait All-Star ?

« J’y suis allé deux fois mais en 2018, j’avais été appelé comme remplaçant et je n’ai pas pu participer moi-même en raison d’une petite blessure. Je l’ai joué en 2013. C’était vraiment un énorme spectacle. Heureusement, j’ai réussi à marquer alors ça va ! Et c’était l’année où le mec du public a mis le shoot du milieu de terrain donc s’il y avait une édition à faire, c’était bien celle-là ! »

  • Le match où tu as vu la meilleure performance individuelle ?

« Ce n’est pas spécialement sur un match en particulier mais je pense à Dee Spencer, avec qui j’ai joué au Mans. Un talent incroyable, vraiment facile et élégant comme j’ai rarement vu en France. Je défendais sur lui à l’entraînement : parfois, j’étais content d’arriver à le tenir et pourtant, il parvenait toujours à trouver une solution avec un dribble, un pas ou un appui en plus que tu n’arrivais pas à contrer… En adversaire, il y avait Blake Schilb, qui était vraiment beau à voir aussi. Il avait tout : il pouvait shooter à trois points, il pouvait poster, il savait tout faire. Il était impressionnant offensivement. Peut-être un peu moins défensivement mais il était malin au moins. Et puisque je suis parti sur les joueurs marquants, il y a aussi Nebojsa Bogavac. Il m’a pris sous son aile lors de ma première année pro, j’ai vraiment beaucoup appris avec lui. C’était l’un des meilleurs joueurs européens à son poste, il a fait une grosse carrière. Très vite, on s’est super bien entendus. On était au même poste donc je défendais tous les jours sur lui. Il m’a beaucoup enseigné en terme de lecture de jeu, de défense, comment être malin, etc. C’est un joueur qui m’a énormément aidé et avec qui je me suis lié d’amitié car on s’est retrouvé à Strasbourg après où il était revenu comme assistant-coach. On s’appelle encore de temps en temps et il a été super important dans ma carrière. »

  • Les matchs avec les vice-champions olympiques ?

« J’ai passé beaucoup de temps avec Nico (Batum). On est arrivé ensemble au centre de formation du Mans, on a joué ensemble en cadets et en Espoirs. Deux ans en pro aussi. Donc on a fait beaucoup de voyages ensemble ! Après, lui a continué à évoluer pour aller jusqu’en NBA et moi, je me suis arrêté à la Betclic ÉLITE (il sourit). C’est plaisant d’avoir pu faire partie de ça, je suis très heureux de la carrière qu’il a pu connaître. Il y a aussi eu Frank Ntilikina qu’on a pu accompagner à Strasbourg. Il était très jeune mais il était respectueux de tout. Tu savais qu’il ne pouvait que réussir : il travaillait beaucoup, il écoutait, il avait la tête sur les épaules. Sa draft était un moment spécial avec son aller-retour en jet privé juste avant le Match 5. Je suis ravi pour sa draft, déçu de ce qui s’est passé à New York ensuite mais content de voir qu’il se relance un peu ailleurs. Enfin, l’an dernier, il y a eu Petr (Cornelie). Honnêtement, au début, j’avais des a priori sur lui. Des échos que j’ai eu Mans, il s’était cru arrivé après la draft. Et au final, j’ai découvert une machine ! Il a fait une saison déjà très intéressante avec nous et il va s’entraîner derrière avec l’équipe de France en guise de récompense de sa saison. Il s’avère qu’il termine vice-champion olympique à Tokyo. C’était vraiment sympa de voir ça car tu te dis que t’as un peu participé à ça via sa grosse saison donc ça fait plaisir !

Jérémy Leloup le 4 avril 2015 lors de SIG – Boulogne, soir de la première de Frank Ntilikina (photo : Olivier Fusy)

J’en ai aussi affronté pas mal. Nando (De Colo) surtout, on s’est beaucoup battu ensemble quand on était jeunes, dès les années cadets. Lui était à Cholet, moi au Mans donc c’étaient les derbys de l’Ouest. Nando, tu sentais qu’il était super élégant quand il jouait, déjà très intelligent. Il n’était pas le plus athlétique mais il avait un QI basket largement au-dessus. En disant ça, on peut voir que je n’ai pas joué que contre des peintres (il sourit). Il y a également eu Rudy (Gobert), qui était beaucoup plus fin mais où l’on voyait le potentiel. Sauf que quand on voit ce qu’il fait maintenant, c’est hallucinant ! Evan (Fournier), j’ai dû l’affronter quand il était à Nanterre et à Poitiers. Il était vraiment très jeune mais il avait déjà un nom et on voyait qu’il pouvait faire quelque chose de grand. C’était un gagnant, il savait où il voulait aller et il mettait tout en place pour réussir. »

  • Le match avec la meilleure ambiance ?

« J’ai vraiment apprécié la montée en puissance du Rhénus à Strasbourg. Ça a grandi au fil des années. La salle n’était pas toujours pleine au début, elle l’était à la fin. Et pendant les matchs de Coupe d’Europe ou de playoffs, il y avait une très grosse ambiance au final. On a participé à créer quelque chose à Strasbourg. Aujourd’hui, c’est quelque chose qui reste, il y a encore beaucoup d’abonnés. Et après, bien sûr, il y a Limoges pendant les finales. Honnêtement, c’était impressionnant. Tout le monde connait l’ambiance de Beaublanc, c’est quelque chose. Non seulement la salle était ultra pleine mais à côté, il y avait un stade de foot où ils avaient installé un écran et rempli toute une tribune. En plus, je ne sais pas d’où c’est venu mais il y a une vraie rivalité qui s’est installée au fil du temps entre la SIG et le CSP. On sentait que c’était hostile. »

  • Le match n°600 ?

« Ça m’amènerait jusqu’où ça ? Trois saisons pleines ? Je ne sais pas mais j’espère ! Je touche du bois, je n’ai jamais connu de grosses blessures. Mais je ne ferme pas la porte. Physiquement, je suis bien, mentalement aussi. Après, on verra, je suis en fin de contrat au mois de juin. Je ne sais pas de quoi la suite sera faite mais j’ai l’habitude. En tout cas, j’ai encore envie ! »

Son parcours :

  • 1992/02 : JS Coulaines
  • 2003/09 : Le Mans Sarthe Basket
  • 2009/10 : JA Vichy
  • 2010/13 : JDA Dijon
  • 2013/18 : SIG Strasbourg
  • 2018/20 : JDA Dijon
  • 2020/22 : Élan Béarnais Pau-Lacq-Orthez
  • 2022/23 : Orléans

Son palmarès :

  • L’une de ses premières conférences de presse en 2007/08 avec Le Mans (photo : Olivier Fusy)

    Quadruple vainqueur de la Coupe de France (2009, 2015, 2018 et 2022)

  • Vainqueur de la Semaine des As 2009
  • Double vainqueur de la Leaders Cup (2015 et 2020)
  • Double vainqueur du Trophée du Futur (2005 et 2007)
  • Vainqueur de la Coupe de France cadets 2005

Ses distinctions individuelles :

  • International français (deux sélections en 2016)
  • All-Star de Pro A en 2013
  • MVP du mois d’avril 2013 en Pro A
  • MVP du Trophée du Futur 2007

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