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Gabby Williams sur la défaite face à l’Australie : « Franchement, on avait besoin de ça »

JO de Paris - Battues par l'Australie pour leur dernier match de groupe, les Bleues ne voulaient pas dramatiser au sortir du match. Consciente de leurs erreurs sur la rencontre, les Françaises préféraient voir dans cette première défaite un avertissement salvateur dans l'optique du quart de finale à venir contre l'Allemagne.
Gabby Williams sur la défaite face à l’Australie : « Franchement, on avait besoin de ça »
Crédit photo : FIBA

Assurées de disputer les quarts avant la rencontre, les Bleues ne s’attendaient pas à mordre la poussière pour leur dernier match de groupe dimanche soir, face à l’Australie, dans ce qui constituait l’ultime rencontre du tournoi olympique disputée à Lille. Malmenées par l’agressivité des Opals et de leurs stars, contrariées par une défense très haute, les Françaises n’ont pu signer une troisième victoire en autant de rencontres dans cette phase de poule.

Une défaite qui n’ébranlait pas la confiance des Bleues pour la suite du tournoi et que certaines joueuses voyaient même comme un mal bénéfique à l’issue du match, à l’image de Dominique Malonga (1,97 m, 18 ans). « C’est difficile, mais on avait besoin de ça aussi. C’est une piqure de rappel. Avoir un chemin trop facile c’est jamais forcément bien. On avait besoin de se mesurer à un peu d’adversité, et c’est ce qu’on a eu contre l’Australie. On va regarder ce qui allait et ce qui n’allait pas ce soir. On attend les quarts avec impatience et on termine quand même premières de la poule. »

Un sentiment partagé par Marine Johannes, qui espérait que ce faux pas vienne « réveiller » les Bleues, et, surtout, par Gabby Williams (1,80 m, 27 ans). « Franchement, on avait besoin de ça. On faisait les mêmes erreurs depuis quelques matchs mais c’est la première fois que l’on affronte une équipe intelligente qui est capable de les punir. Elles ont réussi à éteindre les petites choses que nos anciens adversaires nous donnaient facilement. Je pense qu’on va vraiment apprendre, c’est bien pour nous. Je suis contente que l’on connaisse ça, il faut juste regarder les choses de manière positive. Cela va nous permettre d’avancer ! » Un mal pour un bien d’un point de vue collectif, dont l’ailière tricolore espérait tirer tous les enseignements à titre personnel également. « Mentalement, c’est bien pour moi de vivre une rencontre comme cela, où les choses ne viennent pas aussi facilement. Je vais grandir avec cela. »

« Nous sommes notre principal adversaire »

Sortie en cours de match après un coup reçu au nez, Sarah Michel-Boury (1,80 m, 35 ans), qui passait des examens ce lundi matin pour apprécier l’ampleur de sa blessure, se voulait elle-aussi rassurante. « Cette défaite, ça peut être un mal pour un bien pour rentrer dans l’adversité et être présentes dans les matches couperets. La piqûre de rappel, il vaut mieux l’avoir là qu’en quarts. » Avant de poursuivre, les yeux rivés sur le prochain match face à l’Allemagne. « On sait que ça va être de plus en plus dur. On va être prêtes. On a un peu regardé l’Allemagne, on sait que c’est une équipe très solide, qui a montré de belles choses jusqu’ici. »

Marine Johannes (1,78 m, 29 ans), interrogée à son tour sur le potentiel de la Mannschaft, ne tarissait pas d’éloges. « C’est une des meilleures équipes de ces Jeux, il y a de très bonnes individualités, on sait que ce sera un jeu encore très physique, ça va aller vite, jouer pas mal de 1 contre 1. » Des propos empreints d’un grand respect pour le jeu proposé par les Allemandes jusqu’ici, que ne manquait pas de reprendre Gabby Williams. « Elles ont beaucoup d’armes, une bonne équipe. Satou Sabally joue à un niveau incroyable, il faudra l’éteindre direct. C’est une équipe qui joue bien ensemble, avec les bons principes. Intelligente. »

Les Françaises sont donc prévenues, et aborderont le quart face à l’Allemagne mercredi (18h) le couteau entre les dents. Et si les filles de Jean-Aimé Toupane ont conscience du défi qui les attend pour rejoindre le dernier carré du tournoi, elles savent surtout, à l’image de Dominique Malonga, qu’elles devront pratiquer leur meilleur basket pour continuer de rêver. « Nous sommes notre principal adversaire. Nous devons d’abord nous concentrer sur nous-mêmes et sur le jeu qu’on propose avant de nous concentrer sur l’équipe qu’on a en face. »

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