Frédéric Fauthoux vise un nouvel exploit pour Monaco : « Sur un match, tout est possible »
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Frédéric Fauthoux à l’entraînement avec ses joueurs à Caen
Il y a deux ans à Saint-Chamond, la JL Bourg avait sorti en quarts de finale des playoffs l’AS Monaco. Pourtant, à la fin de cette même saison 2022-2023, la Roca Team avait atteint le premier Final Four d’EuroLeague de son histoire avant de décrocher son premier titre de champion de France. C’est dire si l’exploit des Bressans était important dans la Loire.
Pour cette édition 2025, les hommes de Frédéric Fauthoux retrouvent ceux de la principauté. Mais l’effectif monégasque est probablement plus costaud encore, et l’état d’esprit plus en phase avec celui d’une équipe qui veut tout rafler cette saison.
« Ils ajoutent chaque année des joueurs qui ont l’expérience du très haut niveau, en club et en équipe nationale, rappelle Frédéric Fauthoux. Ils ont certainement le meilleur effectif (de ces dernières années). C’est certain que d’avoir des Papagiannis, des Calathes, maintenant Theis, ça fait un roster à rallonge, mais ça doit surtout dire aussi que – et c’est ce que je pense -, ils vont vouloir jouer toutes les compétitions à fond. Sinon ça sert à rien, je pense, d’avoir autant de joueurs à tous ces postes là. »
« Depuis maintenant trois mois je trouve qu’on joue en meilleur basket qu’au début de saison »
Frédéric Fauthoux, coach de la JL Bourg
De plus, le basket proposé depuis la nomination de Vassilis Spanoulis est différent de celui de son prédécesseur, Sasa Obradovic. Frédéric Fauthoux et la JL Bourg avaient pu en avoir un premier aperçu fin novembre de ce jeu plus collectif. « Ils jouent le même jeu qu’ils ont joué à son Bourg mais avec deux mots de plus ou trois mois de plus (de travail) », décrit Frédéric Fauthoux. « Forcément c’est plus huilé, avec plus d’options ». Toutefois, ce dernier ne veut pas s’avouer déjà vaincu avant ce quart de finale.
« Il y a aussi les équipes en forme du moment. Paris l’année dernière, ils ont réussi à les battre. L’ASVEL a battu Monaco une fois cette année. Il y a trois gros effectifs. Nous derrière, on se bat pour créer l’exploit. Sur un match, je crois que tout est possible. Nous on sait qu’avec quelques autres équipes on est les outsiders. Si on veut aller au bout, il va falloir battre au moins une équipe d’EuroLeague, peut-être deux, peut-être trois. C’est un gros challenge qui nous attend. Sur un match, des grosses équipes on peut les battre. Je trouve qu’on a de la qualité. Depuis maintenant trois mois je trouve qu’on joue en meilleur basket qu’au début de saison. J’ai l’impression que l’équipe a réussi à trouver des liens, des automatismes, une cohésion. Par contre on sait aussi que c’est un gros gros morceau de notre championnat. On a rien à perdre ! »
L'équipe prend ses repères au Palais des Sports de Caen-sur-Mer 🎯 pic.twitter.com/UzBUPIbGRs
— JL Bourg Basket (@JLBourgBasket) February 13, 2025
Déjà il y a 10 jours, la JL Bourg avait failli faire tomber la meilleure équipe de cette saison d’EuroCup, Valence (100-98). La JL Bourg n’est plus très loin de pouvoir faire tomber des gros, comme elle a su le faire ces deux dernières années.
« Il nous manque un petit brin de réussite qui fait qu’on peut gagner quelque chose. Ça fait trois ans qu’on se maintient à un niveau très intéressant avec la JL et pour l’instant on n’a pas eu ce côté où tout nous sourit entre guillemets. Les deux premières années, pour les playoffs, il nous manquait à chaque fois des joueurs majeurs. Là si on regarde les matchs récents à Valence, on a deux tirs quasi ouverts qui peuvent soit nous faire passer devant dans la dernière minute soit nous faire égaliser, et on ne les marque pas. Comme on l’a fait à des matchs pour nous qualifier pour les playoffs de l’EuroCup. Donc il nous manque encore ce petit brin de réussite qui fait qu’à un moment donné il y a des déclics. On ne peut pas le travailler, c’est simplement la confiance des joueurs. Mais quand on voit par exemple le match de mercredi, même si c’était l’ASA, ils ont joué crânement leur chance, ils nous ont proposé des choses. Il y a deux mois ou trois mois, je pense qu’on l’aurait perdu largement. »
Si Brandon Jefferson (4,3 points à 28,6% de réussite aux tirs en 18 minutes après sept matches de Betclic ELITE) venait à monter en puissance, cela pourrait changer ce plus dont a peut-être besoin la JL Bourg pour franchir un autre cap dans sa saison 2024-2025. Même si le staff n’attend pas un nouveau leader. « Il ne force pas trop les choses parce qu’on a un effectif qui commence à être bien huilé, où chacun connaît son job, sait prendre ses responsabilités. On ne cherchait pas un joueur qui prenne en plus 25 tirs par match. Ce n’est pas le jeu qu’on essaie de proposer. » Un jeu qui, une fois bien appliquée, peut permettre à la JL Bourg de venir inquiéter l’AS Monaco pour la Saint-Valentin. Et plus si affinités.
A Caen,
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