Cholet quasiment qualifié pour le deuxième tour de la FIBA Europe Cup, l’énorme colère d’Éric Girard après le naufrage du Portel
Andre Roberson a été décisif à Fribourg pour Cholet
Deux saisons après sa finale de FIBA Europe Cup, Cholet Basket continue d’entretenir son histoire avec la quatrième Coupe d’Europe. Chez leur dauphin Fribourg, les coéquipiers de Stefan Smith (17 points) ont assuré l’essentiel en l’emportant 85-81 après prolongation, même s’ils se sont fait une petite frayeur inutile en ne bouclant pas l’affaire au terme du temps règlementaire, alors qu’ils menaient 73-66 à la 36e minute… Mais la prolongation a été dominée par Andre Roberson (14 points à 5/9 et 5 rebonds), avant que Nathan De Sousa ne vienne planter planter le shoot décisif à l’orée de la dernière minute (80-83).
« On savait que ça allait être difficile de venir s’imposer ici », glisse Fabrice Lefrançois au micro du Courrier de l’Ouest. « Ils n’ont pas gagné de 22 points à Anvers par hasard. C’est une équipe qui joue bien au basket mais on a finalement réussi à gagner. Tous les joueurs ont été importants, notamment dans la gestion de la fin de match. C’est aussi une vraie satisfaction. C’est une victoire collective. »
« Rarement vu aussi peu de fierté »
Invaincu après quatre journées, Cholet Basket est pratiquement qualifié pour le second tour de la FIBA Europe Cup. Une victoire contre Anvers la semaine prochaine assurera l’affaire. En revanche, Le Portel a pratiquement perdu tout espoir de terminer à la première place de son groupe en perdant le duel au sommet de sa poule. Et de quelle façon… Au Chaudron, l’ESSM a livré une bouillie de basket face aux Estoniens de Kalev-Cramo (54-77). Dans les cordes dès la fin du premier quart-temps (12-26), les Stellistes ont vécu toute une soirée à l’envers, comptant jusqu’à 32 points de retard (29-61, 28e minute). Pour se qualifier, il faudra désormais terminer parmi les six meilleurs seconds sur dix groupes.
« Je n’ai aucune explication », s’est exprimé Éric Girard en conférence de presse, dans des propos retranscrits par La Voix du Nord. « J’ai rarement vu dans ma carrière aussi peu de fierté, d’envie et de dureté. Cela fait 30 ans que j’entraîne. J’en ai vu des matchs. Et quand il y a trente points d’écart et que l’entraîneur adverse prend deux temps morts, il est où le respect ? Vous avez vu un joueur réagir ? Je veux bien me battre (il a écopé d’une faute technique pour avoir interpellé son homologue Heiko Rannula à ce sujet, ndlr) pour le club, les joueurs et le public mais je ne peux pas me battre seul. » Pas la meilleure façon pour l’ESSM, devenue relégable en Betclic ÉLITE, d’aborder son match de la peur ce week-end en championnat contre La Rochelle.
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