Quel MVP de Betclic ÉLITE sur la phase aller de la saison régulière ?
Shevon Thompson et Jordan Loyd vont-ils pouvoir rattraper T.J. Shorts dans la course au titre de MVP ?
Il fut un temps où les MVP en titre de Betclic ELITE quittaient systématiquement le championnat après l’avoir froissé. Un temps où les Sammy Mejia, Dewarick Spencer ou autre Devin Booker (2,05 m, 33 ans) répondaient fort logiquement aux sirènes des grosses cylindrées étrangères venus leur vendre un projet de très haut-niveau et plus rémunérateur. Encore dans les années 2020, Bonzie Colson (2020-2021), Will Cummings (2021-2022) et Victor Wembanyama (2022-2023) sont partis après leur campagne de MVP. Mais en 2024, T.J. Shorts est resté. Il faut dire que le meneur américano-macédonien a continué à grandir avec son club.
Et à mi-saison, T.J. Shorts (1,75 m, 27 ans) est clairement le candidat n°1 à sa propre succession. Deuxième ex-æquo avec l’ASVEL, le Californien est n°2 à l’évaluation moyenne (19,3) avec seulement 24 minutes de temps de jeu. Devant lui, on ne retrouve que le pivot Shevon Thompson (2,13 m, 31 ans), productif (21,8 d’évaluation en 31 minutes) chez une équipe au bilan négatif (7-8), le SLUC Nancy.
Nadir Hifi, un joker de luxe en meilleur marqueur du championnat
Et comme aucun joueur ne se démarque réellement dans le collectif de Cholet, le champion d’automne, T.J. Shorts semble seul au monde dans la course au titre de MVP. Reste cependant à savoir si Théo Maledon (15,7 d’évaluation en 25 minutes) peut se rapprocher de son homologue parisien ou Jordan Loyd (16,6 d’évaluation en 24 minutes) ramener Monaco à la première place en rapprochant ses performances de la Roca Team. L’autre concurrent de Shorts est tout simplement son coéquipier et comparse de la ligne arrière, Nadir Hifi (1,85 m, 22 ans). Ce dernier est le meilleur marqueur du championnat, toujours en sortant du banc (15 fois en 15 matches). Il n’a besoin que de 24 minutes pour marquer 19,3 points par rencontre, avec de bons pourcentages (49,5%), mais une évaluation toujours nettement inférieure à sa moyenne de points (14,9).
Si on devait aller plus loin et intégrer un autre joueur pour challenger ce top 5, ne serait-ce pas Andre Roberson (2,01 m, 33 ans) ? Remplaçant médical exceptionnel à Cholet (12,2 points à 57,1%, 5,4 rebonds, 2,8 passes décisives, 1,8 interception et 0,4 contre pour 17,6 d’évaluation en 22 minutes), l’ancien role player NBA à OKC fait tout aussi bien à l’ASVEL (10,6 points à 56,4%, 6;8 rebonds, 1,9 passe décisive, 1 interception et 1,4 contre pour 14,6 d’évaluation en 24 minutes). Son bilan est de 10 victoires et 3 défaites en Betclic ELITE. Solide, très solide. Mais pas au point de venir concurrencer le spécialiste des titres de MVP, T.J. Shorts, dont l’armoire à trophée est déjà plus grande et massive que sa propre carrure.
S’il venait à être élu MVP à l’issue de la saison régulière, T.J. Shorts réaliserait le premier back-to-back pour ce trophée en première division masculine française depuis Cyril Julian, MVP français avec Nancy en 2005-2006 et 2006-2007, et Delaney Rudd, MVP étranger avec l’ASVEL en 1995-1996 et 1996-1997.
Notre Top 5 pour le titre de MVP de Betclic ELITE à la mi-saison :
1. T.J. Shorts, meneur du Paris Basketball
2. Théo Maledon, meneur de l’ASVEL
3. Nadir Hifi, arrière du Paris Basketball
4. Shevon Thompson, pivot du SLUC Nancy
5. Jordan Loyd, arrière de l’AS Monaco
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