Après les incidents, Gabby Williams et Marième Badiane remportent la SuperCoupe d’Europe avec Fenerbahçe
Fenerbahçe a remporté sa 2e SuperCoupe d’Europe féminine.
Au lendemain d’une soirée marquée par le comportement dangereux de supporters avec des lancés de fumigènes sur le parquet, la SuperCoupe d’Europe féminine a pu se dérouler normalement ce jeudi 3 octobre. Le Fenerbahçe Istanbul, tenant du titre de l’EuroLeague, a fait respecter la logique face à Besiktas, en remportant la partie sur le score de 79 à 63.
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— EuroLeague Women (@EuroLeagueWomen) October 3, 2024
Après les fumigènes, place au jeu
C’est dans le même lieu, au TBF Basketball Development Center (salle de Galatasaray) mais à huis clos, sans la présence de supporters, que la SuperCoupe d’Europe féminine a pu reprendre son cours, à 4-2 et deux minutes de jeu. Mise en difficultés par Besiktas en première période, les joueuses du Fener ont ensuite su rectifier le tir dans le second acte, notamment défensivement.
Dans le sillage du duo franco-belge Gabby Williams – Emma Meeseman, les protégées de Valérie Garnier n’ont concédé que 26 points lors des vingt dernières minutes. Pour son premier match officiel avec le Fener, Gabby Williams a déjà été impactante, avec notamment 9 points de ses 11 points dans le 3e quart-temps, ainsi que 7 rebonds et 5 passes décisives. Elle a été récompensée par le titre de MVP de la rencontre. Également titulaire, Marième Badiane a compilé de son côté 10 points, 3 rebonds, 2 passes décisives, 2 interceptions et 2 ballons perdus.
Déjà vainqueur de la première édition de la SuperCoupe d’Europe en 2023, Fenerbahçe garde ainsi la main mise sur ce nouveau trophée.
Marième Badiane : « C’est la première fois que je vis ça »
De cette 2e SuperCoupe d’Europe féminine, on retiendra surtout le report de la rencontre d’une journée dû aux comportements des supporters. Pour rappel, après seulement deux minutes de jeu, des fumigènes ont été lancés sur le parquet. Les officiels ont interrompu la rencontre pour garantir la sécurité des joueuses et des délégations des deux équipes, avant que la partie ne soit reporté à ce jeudi 3 octobre.
L’une des deux Françaises de cette finale, Marième Badiane, a raconté au quotidien L’Équipe son ressenti de cet incident, entre incompréhensions et craintes : « C’étaient d’abord des lancers de fumigènes et pétards. Un premier pétard a mis le feu au terrain ! […] On avait du mal à comprendre d’où ça venait mais c’était bruyant. Je pense que vous ne pouviez pas vous rendre compte de derrière l’écran. »
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