Victor Wembanyama et les Spurs corrigés, Tony Parker honoré

« Non, ne reviens pas. Prends tes affaires rentre chez toi… ». C’est ainsi que Tony Parker a quitté le parquet du Frost Bank Center après son discours et la petite cérémonie organisée à la mi-temps pour son intronisation au Hall of Fame de la NBA en août dernier. Personne n’a manifesté de rancœur envers le quadruple champion NBA, c’est seulement le hit de Heuss L’enfoiré et de Gradur qui a été diffusé à la mi-temps.

La @FFLose qui conseille les Spurs pour leur playlist en Français quand ils rendent hommage à Tony Parker 🫣 pic.twitter.com/wQ8baJ5Jsf

— Benoit Dujardin (@benduj) December 17, 2023

Une erreur presque impardonnable – saluée par la Fédération Française de la Loose –  au cœur d’un hommage minimaliste. Puisque seul le discours de TP et l’ajout de la mention « Hall of Fame » sur son n°9 suspendu au plafond de la salle ont ponctué cette cérémonie.

Gregg Popovich expéditif : quinze secondes de conférence de presse

Sur le terrain, les Spurs ont globalement été dans la même tonalité que le service évènementiel de la franchise texane contre les Pelicans de La Nouvelle Orléans (-36, 146-110). Peu inspirés et maladroits, en somme. En difficulté derrière l’arc dans les douze premières minutes de jeu (1/10), Devin Vassell (13 points) et ses hommes ont sombré au fil que les minutes s’égrainaient. De 13 points de retard à la fin du premier acte à un 42-10 au retour des vestiaires, les Spurs ont brillé par leur passivité et leur faible niveau de basket. « Ce n’était juste pas notre jour », tente de résumer Cedi Osman, l’ailier turc de 28 ans, auteur de 14 points. « On a très bien joué pendant les cinq premières minutes puis, on a perdu notre énergie. Il faut oublier ce match le plus vite possible ».

« On ne doit pas se trouver d’excuse »

Les Texans, victorieux contre les Lakers, vendredi, pour la première fois après une série noire de dix-huit défaites de suite, sont donc retombés dans leurs travers. Gregg Popovich, un brin énervé par la performance des siens, a été expéditif. À peine assis, l’ancien sélectionneur de Team USA n’a pas attendu les questions des journalistes, a enchainé trois phrases – « on s’est fait botter le cul », a-t-il notamment dit – avant de sortit de scène. Quinze secondes de conf’ de presse et puis s’en va…

💯 Avec 17 points et 13 rebonds, Victor Wembanyama a signé son 8e double double de suite (le 14e de la saison). Du jamais-vu pour un joueur de moins de 20 ans en #NBA. Il devance Dwight Howard (7 de suite en 2005).

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— Théo Quintard (@TheoQuintard) December 18, 2023

Au rayon des satisfactions, Victor Wembanyama a signé son quatorzième double double de la saison (17 points – 13 rebonds mais également 4 contres), le huitième de suite. Du jamais-vu dans l’histoire de la NBA pour un joueur de moins de 20 ans. Il dépasse ainsi Dwight Howard, auteur de sept double double de suite lors de son année de rookie avec le Magic d’Orlando, en 2005. « On est une équipe jeune mais on ne doit pas se trouver d’excuse », tonne Wemby après la rencontre.

Après la troisième plus lourde défaite de la saison, le rookie français de 19 ans et ses coéquipiers tenteront de relever la tête dès mardi chez les Milwaukee Bucks avant d’enchaîner aux Chicago Bulls, jeudi, puis chez les Dallas Mavericks, samedi. Un vaste programme en perspective.

De notre correspondant Théo Quintard à San Antonio (Texas),