L’AS Monaco est en pleine forme. Depuis l’arrivée de Vassilis Spanoulis à sa tête, la Roca Team a redressé la barre avec autorité, comme en témoignent ses larges victoires face à Fenerbahçe en EuroLeague (+30) et contre Le Portel en championnat (+22). Alors que le Bayern Munich débarque sur le Rocher ce mardi soir pour un choc d’EuroLeague aux allures de match de playoffs, la dynamique est clairement monégasque.
L’exigence Spanoulis, clé du changement
Si Monaco a retrouvé son rythme de croisière, le pivot de la Roca Team Mouhammadou Jaiteh (2,11 m, 30 ans), de retour après sa blessure, n’y voit pas de hasard. « L’une des raisons principales, c’est l’entraîneur, l’état d’esprit de champion et de la gagne. Il est très exigeant, et ça nous aide beaucoup forcément. L’équipe adhère au message. C’est la grande raison de tout cela », a-t-il confié après la victoire face à Le Portel, où il a signé une évaluation de 13 en 17 minutes.
Le pivot, qui retrouve petit à petit du rythme, affiche une motivation intacte : « J’avais faim de revenir sur le terrain. Il va falloir être patient, mais je vais tout faire pour apporter ce qu’on attend de moi, surtout face au Bayern, un match capital pour nous. » L’impact de Spanoulis se ressent dans les détails : un jeu plus fluide, davantage de mouvement collectif et un état d’esprit irréprochable. Une exigence que tout le vestiaire a visiblement adoptée.
Mike James et un collectif redoutable
Si Mike James reste le fer de lance de Monaco avec 13,8 points et 5,4 passes décisives par match, ses coéquipiers du backcourt brillent également. Jordan Loyd (12,9 points) et Élie Okobo (12,8 points) forment avec lui l’un des trios offensifs les plus redoutables d’Europe. De quoi impressionner l’adversaire.
« Monaco vient de gagner de 30 points contre Fenerbahçe, c’est une équipe qui joue au plus haut niveau », reconnaît Gordon Herbert, coach du Bayern Munich, visiblement impressionné par la qualité du jeu proposé. Après avoir étudié les derniers matchs de la Roca Team, le champion du monde 2023 note quelques ajustements : « Un peu plus de mouvement de balle et Mike James qui lâche davantage le ballon. C’est une équipe encore plus dangereuse. »
Même diminuée par l’absence de l’ailier Alpha Diallo (2,01 m, 27 ans) et du maestro Nick Calathes, Monaco parvient à maintenir un niveau de jeu de haut-vol. L’apport de Spanoulis, à la fois comme technicien et leader, semble donner à cette équipe une nouvelle dimension.
Un Bayern solide mais sur ses gardes
De son côté, le Bayern Munich, surprise de la saison (3e avec 10 victoires et 5 défaites, soit le même bilan que ses adversaires du jour), réalise un parcours impressionnant en EuroLeague. L’équipe allemande, qui ne partait pas favorite, se classe aujourd’hui parmi les prétendants aux playoffs. Pour espérer l’emporter sur le parquet monégasque, Gordon Herbert insiste sur les clés du match : « Contrôler le tempo et défendre avec intensité ». Mais face à une Roca Team en pleine confiance et poussée par son public, la tâche s’annonce rude pour les Bavarois.
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