Victorieuse de son dixième match d’EuroLeague, l’ASVEL a déjà fait mieux que les trois dernières saisons !
Théo Maledon et l’ASVEL ont battu l’ALBA Berlin après prolongation
Bien sûr, sans cette faute de Nando De Colo sur Malte Delow (qui aurait pu coûter bien plus cher si le jeune arrière allemand avait rentré son lancer-franc bonus après avoir déjà marqué le 3-points de l’égalisation), l’ASVEL se serait épargnée cinq minutes supplémentaires bien évitables… Mais 48 heures après la correction subie des mains du Partizan Belgrade (62-93), personne ne trouvera grand chose à y redire du côté de Villeurbanne tant les Rhodaniens ont assuré l’essentiel : une victoire face à la lanterne rouge berlinoise (96-89).
« Je suis satisfait », pouvait souffler Pierric Poupet. « Ce n’était pas facile parce que l’ALBA joue bien. On avait vraiment besoin de cette victoire pour rester sur un état d’esprit positif et une bonne mentalité. » D’autant plus que ce succès est extrêmement symbolique pour l’ASVEL : les Villeurbannais ont engrangé leur 10e victoire de la saison, ce qui, après seulement 22 journées, marque déjà leur meilleur total depuis l’exercice… 2020/21, après trois campagnes à respectivement 8, 8 et 9 matchs gagnés seulement…
Une belle façon, aussi, de se rassurer après l’inquiétante séquence traversée par l’ASVEL ces derniers jours. Victorieux sur le parquet de l’Anadolu Efes Istanbul, les coéquipiers de Nando De Colo (10 points et 7 passes décisives) ont ensuite enchaîné deux grosses contre-performances : un naufrage à Dijon dimanche (71-92) puis la fameuse claque contre le Partizan mardi. « Après ce qui s’est passé, c’était dur de revenir », souffle l’Arrageois. « Mais malgré la fatigue de quatre matchs en huit jours, on a montré qu’on a du caractère ! Des joueurs ont élevé leur niveau et c’est top pour l’équipe ! »
Mbiya en facteur X
Nando De Colo faisait certainement allusion à Paul Mbiya, le pivot des Espoirs, lancé pour la cinquième fois en EuroLeague mais pour la première fois avec des minutes significatives. Avec les fautes de Tarik Black (5 en 12 minutes) et la blessure de Joffrey Lauvergne, le jeune congolais (sélectionné pour le Young Star Game dans la journée) a été envoyé au feu dès la première mi-temps et a épaté par son activité. En début de quatrième quart-temps, cela a même viré au mini-chantier (4 points à 2/3, 5 rebonds et 2 contres pour 7 d’évaluation en 10 minutes)…
Et puis, comment ne pas mentionner Edwin Jackson ?! Catastrophique face au Partizan, l’ancien pensionnaire de troisième division espagnole a parfaitement incarné la métamorphose de Villeurbanne en l’espace de deux jours (18 points à 5/6, 3 rebonds et 1 passe décisive). « J’avais beaucoup de pensées négatives après deux derniers matchs très décevant. Je n’ai vraiment pas aidé mon équipe d’un point de vue défensif. Mais aujourd’hui, j’ai décidé de stopper cette énergie négative. Je suis rentré dans le match défensivement et mes coéquipiers m’ont bien trouvé. Ce n’est pas trop mon rôle de scorer, ce n’est que du bonus quand j’y arrive. » Parole d’ancien meilleur marqueur du championnat…
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