T.J. Parker : « Je sors par la grande porte »

Deux semaines après son éviction de l’ASVEL, T.J. Parker s’est exprimé dans Le Progrès. Tout au long de son parcours à Villeurbanne, le technicien de 39 ans a été jugé pour son absence de légitimité sportive.

« Je n’y peux rien. Tout ce que je peux gérer, c’est ce que je fais au quotidien. Et, aujourd’hui, je peux me regarder dans une glace, parce que je sais que j’ai tout donné pour le club. Je sors par la grande porte en ayant gagné quatre titres en trois ans et en ayant travaillé durant dix ans pour lui. Je suis fier d’avoir vécu cette aventure. »

Depuis plusieurs mois, plusieurs dirigeants du club militaient pour un changement de coach. Outre les résultats sportifs, ceux-ci ont notamment pointé du doigt les départs successifs de Matthew Strazel, Victor Wembanyama Zaccharie Risacher. De quoi mettre entre parenthèses le projet de l’ASVEL qui voulait être une rampe de lancement pour certains des meilleurs jeunes talents de l’Hexagone.

« Je n’ai eu aucun problème avec Matthew (Strazel), que nous étions allés chercher à Marne-la-Vallée pour l’intégrer au centre de formation, rappelle T.J. Parker. Pour Victor (Wembanyama) et Zac (Risacher), je regrette juste qu’on ne nous ait pas donné une seconde année. Tout le monde est pressé mais si Victor a été bon à Boulogne et si Zac est bon à Bourg, c’est parce qu’ils se sont beaucoup développés à l’ASVEL. »

Quant à son avenir, T.J. Parker le voit toujours sur les bancs. Et pas forcément dans le championnat universitaire étasunien (NCAA), qui l’a toujours attiré.

« J’attends. Je pourrais toujours aller aux États-Unis, en université ou en NBA, mais il faut voir ce qui va se présenter en Europe. Pour l’instant, je veux profiter de chaque jour et faire ce que je n’ai pas pu faire depuis dix ans. »

A savoir passer du temps en famille.