Strasbourg, tombeur du tenant du titre Monaco, veut aller au bout : « Ce n’est pas une fin en soi »
Strasbourg est de retour en finale d’une compétition que la SIG a remporté en 2018.
Alors que l’on annonçait une voie dorée pour Monaco en Coupe de France, surtout après avoir vaincu son rival l’ASVEL en 1/8e de finale, Strasbourg a réussi l’exploit de sortir le tenant du titre. Ce dimanche, la SIG a réalisé un match plein pour dominer les débats et résister au retour monégasque en fin de partie. En dehors des playoffs de Betclic ELITE pour le moment et avec de minces chances de sortir du top 16 de la BCL, le club alsacien savoure ainsi son plaisir d’être en finale de la Coupe de France.
« Nous avons réalisé un exploit »
« Nous avons réalisé un exploit, décrivait Massimo Cancellieri en conférence de presse […] On a joué sans avoir peur et avec la volonté de leur faire face. On a essayé de les empêcher de trouver leur rythme. Nous l’avons bien réussi lors des 25 premières minutes. […] C’est une victoire obtenue face à Monaco en étant devant tout le match. Ce n’est pas rien donc je pense qu’on l’a mérité. »
Une victoire méritée, permise en partie par la grande prestation de son arrière Paul Lacombe (30 points). Le joueur le plus capé de l’histoire du basket français a choisi l’un des meilleurs moments pour réaliser son record de points en carrière. Le trentenaire a fait très mal à son ancienne équipe, en inscrivant de gros tirs tout au long de la partie.
« C’était un match de fou, un match complètement incroyable, soulignait le natif de Vénissieux. On a vraiment envie d’aller chercher quelque chose cette saison ! On savait qu’on n’était pas favori, mais on ne l’a jamais montré. »
Face à la JDA Dijon, en finale, cela sera en revanche du 50-50. Un affrontement plutôt paradoxal entre deux équipes qui ne figurent pas dans le top 8 de Betclic ELITE pour le moment, et qui ont fait face à quelques moments difficiles cette saison. Cette Coupe de France pourrait donc sauver leur saison.
« C’est une énorme victoire, un bel exploit,
mais ce n’est pas une fin en soi. »Paul Lacombe
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