Paris réussit son entrée à l’Adidas Arena : le show et la victoire contre Saint-Quentin !
T.J. Shorts et Paris ont connu le succès pour leur première à l’Adidas Arena.
C’était une soirée forcément spéciale pour le Paris Basketball. Moins de six ans après la création du club, l’équipe du dirigeant américain David Kahn écrivait un nouveau chapitre de sa jeune histoire, avec l’entrée dans son Adidas Arena. À l’occasion de la réception de Saint-Quentin ce dimanche 11 février, le club de la capitale a réussi son inauguration : une enceinte garnie de 8 000 spectateurs, un show à l’américaine et la victoire face au SQBB (87-65).
Une « soirée spéciale » réussie pour Paris à l’Adidas Arena
Le Paris Basketball a globalement dominé cette rencontre face à Saint-Quentin, faisant une réelle différence dans le dernier quart-temps remporté 25 à 8. Forcément, pour cette « soirée spéciale », il fallait le temps pour l’équipe de Tuomas Iisalo de prendre ses marques et repères dans sa nouvelle demeure. Tout comme il faudra également une période d’adaptation à ce nouvel écrin de 8 000 places, qui a connu quelques accrocs légitimes pour une première : un écran noir pour un générique de présentation, une sonorisation légèrement assourdissante ou encore un show artistique du rappeur Zola donné plus de trente minutes après le coup de sifflet final.
Qu’importe ces quelques détails, les plus de 8 000 spectateurs, dont les stars de l’équipe de football du PSG, Ousmane Dembélé et Randal Kolo-Muani, ou encore le champion d’Europe de handball, Elohim Prandi, ont certainement dû apprécier le spectacle. La platitude des ambiances parisiennes a pu être évitée grâce aux groupes de supporters des deux équipes, malgré un match « assez lent » et donc « difficile pour engager les supporters », du propre aveu de l’un des acteurs, l’intérieur parisien Michael Kessens. Il est vrai que niveau spectacle sur le parquet, on repassera certainement une autre fois à l’Adidas Arena.
Une absence fatale pour Saint-Quentin
Davantage une lutte dans la peinture qu’un concours de tir extérieur, les principaux faits d’armes de la partie se sont joués dans le secteur intérieur. Mais c’est la belle rentrée d’un extérieur, Mehdy Ngouama (13 points avec 2/2 à 3-points et 7/9 aux LFs), dans le 2e quart-temps, qui a donné le premier écart significatif pour Paris peu avant la mi-temps (45-31, 17′). Saint-Quentin n’a pas permis de regagner les vestiaires avec un tel avantage (45-39, 20′) grâce aux bonnes mains de son pivot Dominik Olejnicsak (14 points à 7/8 aux tirs).
En seconde période, les Parisiens ont encore repris rapidement plus de dix points d’avance sur un tir à 3-points de Tyson Ward (52-42, 23′). Qu’à cela ne tienne, dans son style caractéristique, le SQBB s’accroche comme toujours à l’intérieur, en grattant lay-ups et lancers-francs (62-57, 30′). Le ressort picard va véritablement céder dans l’ultime période. Quelques minutes de mutisme offensif du SQBB ont permis à Paris de signer une série de huit points à zéro d’entrée, faisant définitivement basculer la rencontre dans son sens (70-57, 32′). Dès lors, les paniers plus aisés et spectaculaires pleuvaient pour Paris, avec Nadir Hifi (9 points) dans le rôle de l’artiste pour donner cinq dernières minutes spectaculaires à l’Adidas Arena (87-65).
La revanche à Saint-Chamond
Cette absence en début de 4e quart-temps a coûté cher à Julien Mahé et ses troupes. « On sait que contre Paris, le moindre moment d’égarement se paie cher, soulignait le technicien picard. C’est ce qui s’est passé ce soir. Il y a un mauvais passage en première période et évidemment, à la fin dans le dernier quart. Pour gagner contre cette équipe-là, il faut beaucoup de choses, dont l’adresse à 3-points. » Ce que le SQBB n’a définitivement pas eu dans la capitale, tirant à 3/21 à 3-points contre 13/35 pour Paris. Il n’y presque que cela à améliorer pour le promu, tant il a embêté T.J. Shorts (13 points à 5/14 aux tirs et 9 passes décisives) et consorts de par sa bonne défense et son agressivité en attaque.
Et Saint-Quentin aura l’occasion de faire mieux très prochainement. C’est dans une autre arène moderne, l’Arena de Saint-Chamond, que les deux équipes recroiseront le fer à l’occasion des quarts de finale de la Leaders Cup 2024. Un match couperet, dans une autre compétition, dans une autre ambiance, pour un résultat différent ?
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