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Paris coule face à l’Olympiakos : « Une entame catastrophique » regrette Bandja Sy

EuroLeague - Le Paris Basketball a subi une lourde défaite à domicile face à l’Olympiakos (73-90) ce mercredi en EuroLeague. Une entame de match ratée a scellé le sort des Parisiens, qui n'ont jamais pu rattraper leur retard. Bandja Sy et Tiago Splitter ont analysé cette soirée difficile.
Paris coule face à l’Olympiakos : « Une entame catastrophique » regrette Bandja Sy

Bandja Sy et Paris ont très mal débuté face à l’Olympiakos

Crédit photo : Julie Dumélié

L’Adidas Arena n’aura pas suffi pour porter Paris face à l’un des cadors de l’EuroLeague. Face à un Olympiakos en pleine maîtrise, emmené par un Sasha Vezenkov incandescent en début de match (17 points dans le premier quart-temps), les joueurs de Tiago Splitter ont subi la loi des Grecs dès les premières minutes. « Ce qui a manqué ? Le premier quart-temps, une entame de match complètement… catastrophique », a lâché Bandja Sy (2,04 m, 34 ans) après la rencontre au micro de Christophe Remise du Figaro.

Une entame ratée, un Paris trop vite distancé

Menés 30-15 après dix minutes de jeu, les Parisiens ont tenté de réagir mais se sont heurtés à une formation grecque trop bien organisée. « C’est compliqué de gérer un match quand on commence comme ça, offensivement et défensivement surtout… On est revenus à -6 mais on n’a pas su dépasser cette barrière », analyse l’intérieur parisien.

Le coach Tiago Splitter, lui, pointe l’écart trop important creusé dès les premières minutes : « L’Olympiakos menait 30-15 à la fin du premier quart et on a couru après le score pendant tout le match. On a essayé différentes choses sur le plan tactique, mais on n’avait juste pas d’adresse. » Paris a peiné à rivaliser avec l’efficacité offensive grecque, notamment à longue distance (40% à trois points pour l’Olympiakos), mais aussi sur la ligne des lancers francs (24 tentés pour les visiteurs contre seulement 7 pour Paris).

Une réaction trop tardive

Malgré la frustration, Bandja Sy veut retenir la réaction d’orgueil en seconde période : « On a joué avec beaucoup plus d’agressivité, plus vite, plus de pression défensive… Bref, ce qu’on a l’habitude de faire. Mais c’est compliqué de revenir dans un match comme ça, face à une équipe de ce niveau. »

Désormais, le Paris Basketball doit vite rebondir, avec un déplacement périlleux vendredi sur le parquet de la Virtus Bologne : « Il faudra réagir. Ce sera un match compliqué à l’extérieur, face à une équipe qui a du talent aussi, un public qui pousse », prévient Sy.

Le club parisien, qui enchaîne les revers en EuroLeague, doit trouver les solutions pour exister sur la scène européenne. La leçon de mercredi soir est claire : en EuroLeague, un mauvais départ ne pardonne pas.

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ballisroyal
Les matchs passent et le constat ne bouge finalement pas des masses. Après une première partie de parcours impressionnant mais devant aussi un peu au style de jeu et à l'effet de surprise, les choses deviennent logiquement plus difficile pour Paris. Logiquement, parce que si TJ Shorts, Ward, Malcolm, Hayes, Jantunen et Ouattara ont tous leur place à ce niveau (mais pas forcément en titulaires), l'effectif est vraiment court pour espérer durer à pleine balle. - Kratzer est virtuellement inutile en Euroleague; trop de fautes, trop peu technique offensivement, pas très vertical non plus. Hier contre Fall et Milutinov Paris n'avais juste aucune réponse autre que la prise à deux pour shoot ouvert adverse dans la foulée. T'as besoin d'un intérieur qui sait poser la balle au sol et qui a pas les mains trop carrées en attaque. Hayes en Rim runner contreur c'est bien, mais y a aucun autre joueur crédible dans ce secteur. - Maodo Lo ralentit le jeu et casse la circulation de balle; pas un joueur compatible avec le style de jeu de l'équipe à mon sens. - Hifi j'ai vraiment du mal aussi. Ok il rentre des shoots sortis de l'espace, parfois, mais il force tellement que c'est vraiment à double tranchant et à utiliser avec parcimonie. Beaucoup de mal à le voir comme plus qu'un 8-9e homme dans une bonne équipe. Trop tête brulée, trop de tunnel vision. - Bandja Sy j'aime beaucoup mais hier ça se voyait que c'était vraiment le niveau du dessus. Quand ton deuxième 4 a pas vraiment le niveau pour la compétition et que t'as déjà qu'un seul intérieur Euroleague valable c'est très compliqué. -Jantunen il a sa place mais jamais il doit avoir un rôle aussi important. On a clairement vu qu'il y a un monde d'écart en termede talent entre un effectif comme celui de l'Olympiacos et celui de Paris. Ils vont devoir mieux entourer Shorts s'ils espèrent aller plus loin les saisons à venir. La tendance est pas bonne, avec 7 défaites sur les 10 derniers matchs.
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clairjo- Modifié
Ce que je crains particulièrement c'est de savoir qui ils vont réussir à retenir (parmi les gros joueurs) dans cet effectif pour l'année prochaine (un effectif construit autour d'un style et d'un leader comme TJ qui risque d'aller voir ailleurs). J'aimerais bien voir un Matthew Strazel ,malgré la prolongation de son contrat l'été dernier, au Paris Basket avec une vraie place dans le 5 (en cas de départ de TJ).
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ballisroyal
Pour moi ils ne peuvent pas perdre TJ Shorts ou Tyson Ward. C'est l'âme de l'équipe. Le reste est remplaçable. Ils ont un peu de budget, ils auront gagné le respect des autres clubs, à eux d'être persuasifs. A mon sens ils ont besoin, à minima, d'un 4 titulaire, de remplacer Lo, Kratzer et Herrera (vu qu'ils ne s'en servent plus trop). La marque "Paris" et la présence deDavid Khan peuvent les aider à convaincre des jeunes/anciens joueurs NBA en manque de responsabilités. C'est une période assez enthousiasmante justement, j'ai hâte de voir comment ils voient les choses et qui ils arrivent à ramener.
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