Paris confirme l’arrivée de Will Weaver sur le banc
Changement de cap à Paris ! Après quatre premières années d’existence marquées par la présence d’un coach formateur reconnu en Europe sur le banc, Jean-Christophe Prat (qui aurait pu rester en tant qu’assistant selon L’Équipe, mais a décliné), le club de la capitale va désormais s’orienter vers un entraîneur totalement novice sur le continent. Ce vendredi, Will Weaver (43 ans) a paraphé un contrat d’un an.
« Will est un entraîneur résolument moderne », souligne David Kahn. « Il a de nombreuses années d’expérience en NBA et à l’international, avec des records de victoires en tant qu’entraîneur en NBL et en G-League. Ses équipes jouent vite et avec une intensité défensive extraordinaire. Cela résume parfaitement le style de jeu du Paris Basketball. Will a démontré sa capacité à construire une équipe compétitive tout en développant de jeunes joueurs. C’est un un challenge difficile, mais qui correspond à notre ADN. »
Contrairement à ce qu’indique David Kahn, Will Weaver n’est en aucun cas détenteur du record de victoires en NBL ou en G-League. Mais il est vrai que ces deux seules saisons en tant que head coach se sont conclues par des réussites certaines : en 2018/19, il mena la jeune équipe des Long Island Nets vers la meilleure année de sa courte histoire, jusqu’à la finale de G-League avec le trophée d’entraîneur de l’année en prime, avant de récidiver en NBL la saison suivante, permettant à Sydney de sortir d’un creux long de douze ans avec un retour en finale. Il est d’ailleurs une figure connue en Australie puisque membre du staff de la sélection nationale depuis 2014, avec même un intérim sur le banc en 2020.
Finaliste pour le poste d’entraîneur du Thunder en 2020
Rêvant de coacher en NBA, le Texan avait cru en sa bonne étoile à l’issue de son aventure australienne. Oklahoma City en avait fait l’un de ses deux derniers candidats mais c’est finalement Mark Daigneault qui avait été choisi, laissant ainsi le néo-parisien se rabattre vers un poste d’assistant à Houston. De fait, après deux ans passées dans le marasme des Rockets (37 victoires et 117 défaites), Weaver a mis la grande ligue entre parenthèses afin de tenter l’aventure européenne. Avec le défi de faire franchir un cap dans la hiérarchie nationale à Paris, décevant 15e au printemps, et d’honorer au mieux l’invitation reçue en EuroCup.
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