Onze jours après, Leïla Lacan n’a « pas tout à fait digéré » la défaite en finale des Jeux Olympiques
Leïla Lacan regrette encore l’issue de la finale olympique face à Team USA (66-67)
Elle avait 8 ans, en 2012, lorsque les Braqueuses avaient fêté leur médaille d’argent olympique comme si c’était un titre, allant en finale la fleur au fusil face à des Américains qu’elles savaient intouchables (50-86). Comme d’autres, Leïla Lacan (1,80 m, 20 ans) incarne le changement de paradigme en équipe de France, persuadée de pouvoir rivaliser avec n’importe qui, même une équipe des États-Unis invaincue depuis 1992.
Les Bleues l’ont prouvé en finale, en passant à un panier d’un exploit incommensurable (66-67) lors de la toute dernière finale de la quinzaine olympique. De retour dans son Aveyron natal, où elle a notamment été invitée à rendre visite au club de football de Rodez (Ligue 2), la meneuse originaire d’Onet-le-Château est revenue sur ce match historique au micro de Centre Presse. « On espérait gagner. On n’est passées pas loin ! Cela s’est joué à pas grand-chose, il y avait match. On n’est pas allées à ce match en se disant qu’on allait perdre parce que c’était les États-Unis en face ou je ne sais quoi. Du coup, contente au final du résultat car c’est quand même une médaille olympique, mais aussi déçue et prête à repartir au travail pour faire mieux. »
Désormais arrivée à Mont-de-Marsan, où elle a démarré la présaison en vue de son arrivée à Basket Landes, Leïla Lacan (qui, avec ses 7 points en 16 minutes en finale, a ravi les supporters du Connecticut Sun, la franchise WNBA qui détient ses droits) a explicité ce sentiment de déception dans les colonnes de Sud Ouest. Même onze jours après, les larmes du buzzer final ne se sont toujours pas complètement évaporées. « Cette défaite d’un point est encore amère. Elle n’est pas tout à fait digérée mais ça va finir par passer. » Rendez-vous à Los Angeles ?
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