Marine Johannès sera bien éligible pour les JO 2024
Voilà qui aura le mérite d’être clair. Après la polémique autour de la non-sélection de Marine Johannès pour l’EuroBasket, le président de la Fédération Française de Basket-Ball (FFBB) Jean-Pierre Siutat a voulu être ferme et a affirmé qu’aucun départ en WNBA ne sera possible avant les JO de Paris. « L’ensemble du groupe sera éligible. Ce sera ensuite au staff de faire ses choix. Mais si une joueuse part en WNBA avant, elle ne fera pas partie de l’équipe », a déclaré le patron de la FFBB.
Marine Johannès avait fait valoir la nécessité de se rendre à New-York pour signer son contrat avec le Liberty et avait sollicité une dérogation en cours de stage, qu’elle n’a pas obtenu et s’était donc envolée pour la WNBA. « On a fait des erreurs des deux côtés, on aurait pu avoir une communication plus claire. Des choses auraient pu être mieux amenées », a admis la GM Céline Dumerc qui a ajouté : « Toute la polémique qui a été déclenchée derrière est un peu néfaste et malaisante, ce sont des choix et les filles ont adhéré à ce projet-là. »
« On veut la meilleure équipe possible pour les JO »
Ce mercredi, dans le cadre de la conférence de presse, la Fédération et le staff ont donc tout de suite annoncé la couleur en expliquant que Marine Johannès reste sélectionnable pour les JO 2024 mais qu’aucun passe-droit ne sera délivré durant la préparation olympique, qui sera lancée à la mi-juin la saison prochaine, soit deux à trois semaines après la finale de la Ligue féminine. « On veut la meilleure équipe pour les JO, mais j’ai envie que les filles viennent en courant en équipe de France car celle-ci (NDLR : la sélection) est au-dessus de l’individu », a souligné Céline Dumerc.
Pour préparer les Jeux olympiques, les Bleues seront rassemblées en novembre prochain pour les qualifications à l’Euro 2025 puis et en février 2024 pour un tournoi de qualification olympique, même si l’équipe de France est qualifiée d’office pour les Jeux. Cette fois l’or ne sera pas l’objectif suprême même si la délégation tricolore en rêve.
À Paris,
Commentaires