Les vengeances du Portel et de Joël Ayayi, Nancy en plein cauchemar, une fracture entre le Top 5 et le reste
La joie des Nanterriens après leur victoire contre Cholet
ESSM – SIG : calque inverse
Le Portel – Strasbourg, c’est l’histoire d’un prêté pour un rendu. En novembre, la SIG avait renversé Le Portel en deuxième mi-temps, revenant de -17 (avec un 36-12 dans le dernier quart-temps) pour l’emporter 90-75. Mais on dit que la vengeance est un plat qui se mange froid, et l’ESSM a parfaitement mis le dicton en exécution. Dans leur Chaudron, les Stellistes ont laissé les Alsaciens croire qu’ils pouvaient enchaîner un troisième succès (35-47 à la pause), avant de leur sauter à la gorge : 32-8 dans le troisième acte (!), 61-30 en seconde période, 96-77 au final. De +17 à -15 à l’aller, de -12 à +19, la boucle est bouclée pour Le Portel. Et au-delà de l’anecdote, cette victoire vient surtout faire un bien fou à une équipe sevrée de succès depuis le début de l’année et qui dégringolait de plus en plus au classement. Revoici les coéquipiers de Bastien Vautier (22 points à 100%) dans les clous de la course aux playoffs (10v-12d), à égalité avec leur adversaire du soir. Avec le panier-average en prime… Bref, un match de Carnaval parfait pour l’ESSM !
La revanche de Joël dans l’Ayayico
À l’aller, le groupe WhatsApp de la famille Ayayi avait chauffé, les deux frères ne cessant de se chambrer après la victoire de Cholet contre Nanterre (70-67). Cinq mois après, Joël, le plus vocal des deux, va pouvoir avoir sa revanche sur Gérald. Quelques heures après la victoire de Paris à Levallois, son équipe s’est maintenue dans la course au Top 4 en étouffant le dernier run de CB (91-87), revenu de -11 à -4 dans les deux dernières minutes. Un revers extrêmement problématique pour l’équipe des Mauges dans la mesure où il marque une vraie fracture entre le Top 5 et le reste de la Betclic ÉLITE. En s’imposant à Maurice-Thorez, les hommes de Laurent Vila avaient l’occasion de revenir à une seule victoire de la JSF. Les voici finalement relégués trois longueurs derrière, avec la perte du panier-average pour ne rien arranger, certainement condamnés à devoir se battre pour l’un des trois derniers tickets disponibles pour les playoffs. Oui, Joël, MVP du soir (13 points, 6 rebonds, 4 passes décisives et 3 interceptions pour 24 d’évaluation) va pouvoir chambrer…
Nancy s’enlise
À Nancy, rien ne va plus… Dans la foulée de la défaite à domicile contre Saint-Quentin la semaine dernière, Sylvain Lautié avait tiré la sonnette d’alarme en conférence de presse. Tyren Johnson l’avait ensuite imité dans la presse locale. Mais au SLUC, les semaines passent et rien ne change… Jamais véritablement en position d’inquiéter la JDA Dijon à partir du deuxième quart-temps (40-53 à la mi-temps), les Lorrains se sont inclinés 73-88 en Bourgogne. Leur septième défaite en huit matchs. Pour ne rien arranger à leur cauchemar, leur meilleur joueur Shevon Thompson est sorti blessé à la suite d’un choc avec David Holston, lui aussi touché au genou, le seul motif d’inquiétude du soir pour la JDA. Incapable de marquer à 3-points (2/17), beaucoup trop tributaire de son duo Frank Mason – Shevon Thompson (42 points), le SLUC a encore entrevu les limites de sa dépendance à son axe 1-5, malgré un engagement à la hausse par rapport à dimanche dernier. A contrario, Dijon confirme progressivement son redressement sous l’ère Legname, se replace dans le Top 8 avec un bilan équilibré (11v-11d) et trouve de nouvelles solutions : Ahmad Caver enchaîne enfin les sorties intéressantes (16 points) tandis qu’Allan Dokossi a signé l’un de ses meilleurs matchs de la saison, son deuxième double-double de la semaine (10 points et 14 rebonds) après sa démonstration de Galatasaray. Une soirée également marquée par les expulsions des deux coachs, Laurent Legname et Sylvain Lautié.
La 22e journée de Betclic ÉLITE
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