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Les cinq enseignements de la défaite des Bleus contre le Canada : Yabusele confirme, la ligne arrière en souffrance

Équipe de France - Voici cinq enseignements de l'avant-dernier match préparatoire aux Jeux olympiques de Paris 2024 des Bleus, défaits par le Canada ce vendredi 19 juillet au CO'Met d'Orléans.
Les cinq enseignements de la défaite des Bleus contre le Canada : Yabusele confirme, la ligne arrière en souffrance

Guerschon Yabusele a été le meilleur Bleu contre le Canada.

Crédit photo : Tuan Nguyen

Deux jours après avoir affronté le Canada à huis clos, l’équipe de France a retrouvé la même nation devant le public du CO’Met ce vendredi 19 juillet. L’issue n’a pas été en faveur des Bleus malgré un match plutôt accroché. Voici cinq éléments à retenir de l’un des derniers matchs de préparation pour les Jeux olympiques de Paris 2024.

1. Yabusele, Gobert et Lessort, plus que des relais à Wembanyama

On le savait déjà. Le secteur intérieur allait être la grosse force des Bleus pour cet été olympique. Mais la rencontre face au Canada a une nouvelle fois permis de voir que la France ne reposait pas uniquement sur sa licorne Victor Wembanyama.

Dans un premier quart-temps où les fautes françaises se sont accumulées, y compris pour sa superstar, d’autres ont su prendre le relais, à l’image d’un Guerschon Yabusele déchaîné. Élément moteur de cette préparation (12,6 points par match), le joueur du Real Madrid a récidivé face au Canada (19 points), que ce soit dans la peinture (3 rebonds offensifs) ou derrière la ligne à 3-points (4/7). Son association avec Mathias Lessort (6 points) aurait pu permettre aux Bleus de faire une bascule en début de 3e quart-temps. Associé à Wemby dans le cinq majeur, Rudy Gobert a été bien trouvé en début de match pour signer une rencontre à 100% au tir (12 points mais 0/3 aux lancers francs).

2. Des transmissions qui pêchent encore 

Sauf que les intérieurs ne peuvent pas tout se créer seuls. Il faut souvent que le ballon leur arrive d’abord dans de bonnes conditions. Le fléau français des pertes de balles de cet avant-dernier match de préparation, « la première stat' » qui sautait aux yeux de Vincent Collet, sont à mettre au crédit de la défense canadienne, mais aussi à la défaveur de difficultés de transmission. Alors que le ballon a plutôt bien circulé en première période, avec de bonnes ressorties de balles sur les extérieurs ou pour une finition à l’intérieur, le jeu de passes s’est délitée par la suite. « On a beaucoup cherché des relations intérieurs – intérieurs alors que parfois, la passe est à l’extérieur », observait Nando De Colo. Même si le jeu français tend effectivement vers la peinture, cela ne doit pas omnibuler les pensées tricolores.

3. Nando De Colo retrouve le sourire

Nando De Colo a été l’arrière le plus à son aise face au Canada. Auteur d’une bonne première entrée, celui qui a passé le cap des 200 sélections en Bleu a été l’une des rares éclaircies du back-court bleu (3 points pour Ntilikina et Fournier, 0 point pour Strazel et Albicy). Après une fin de saison à l’ASVEL ternie par une blessure à la cheville, le joueur de 37 ans a semblé retrouvé du rythme face au Canada. Il fut bien le seul motif d’espoir de la base arrière tricolore ce vendredi au CO’Met.

Une titularisation pour Evan Fournier mais pas de regain de confiance

En l’absence de Nicolas Batum (syndrome grippal), Vincent Collet avait décidé de titulariser Evan Fournier. Cette « marque de confiance » ne s’est pas retranscrit dans le jeu du natif de Charenton, auteur d’un match une nouvelle fois compliquée (3 points à 1/7 au tir). Mais ses partenaires gardent confiance en lui : « On connait les qualités d’Evan », rassurait Nando De Colo.

Evan Fournier a inscrit son seul panier sur un step-back à 3-points face au Canada. (Photo : Tuan Nguyen)

4. Des temps faibles trop longs

Face au Canada, la France n’a pas su faire le dos rond dans ses moments de creux. Une entame de match moyenne (6-15, 5′), un éclat en fin de 3e quart-temps (55-64, 29′), avant que la sélection de Jordi Fernandez ne mette la main sur la rencontre en début de dernière période (61-76, 34′). « Il faut aussi qu’on gagne en sérénité, en enchaînant pas 3-4 mauvaises possessions », souhaitait Vincent Collet.

5. Confirmation que le Canada, c’est costaud

Sur la 3e marche du podium au Mondial 2023, le Canada sera bel et bien l’une des meilleures nations aux Jeux olympiques de Paris 2024. Avec de nombreux joueurs capable de créer la différence, emmenés par l’un des tout meilleurs joueurs de NBA, Shai Gilgeous-Alexander, l’équipe à la feuille d’érable a de sérieux atouts à faire valoir. Énergiques, avec des Luguentz Dort et autres Trey Lyles soucieux de leur propre moitié de terrain, les Canadiens peuvent une nouvelle fois prétendre à un dernier carré dans une compétition internationale. D’autant que cette année, le Canada peut compter sur Jamal Murray, lieutenant de Nikola Jokic aux Denver Nuggets.

Commentaires


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thegachette
Le seul point positif c'est le regain de forme de De Colo, j'ai encore espoir que N'tikilina et Fournier arrivent aussi à hausser le niveau mais il va pas falloir attendre trop longtemps
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jamesnaysmith
J’ai longtemps défendu Fournier, mais là, j’ai l’impression qu’il n’a plus la gnac et qu’il ne comprend pas ce que le staff attend de lui. Concernant De Colo, il se fait piquer des ballons dans les mains, ne peut plus défendre et en plus, il flope. Alors oui, il mettra toujours un ou deux tirs, mais ses prestations sont beaucoup plus négatives qu’autre chose ! N’tilikina quand à lui ne sert absolument à rien, et je pèse mes mots… Mais comment lui en vouloir ? Ça fait 3 ans qu’il ne joue pas. Le responsable, est celui qui le sélectionne.
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ioness
si on regarde, les seuls joueurs qui font leur preuve sont les jeunes .... hormis ntilikina qui n'a rien fait depuis des années ... les "pilliers" sont KO et dépassés
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sankara
Regain de forme ? Pourrais t'on m'expliquer pourquoi les Canadiens n'ont pas fait pression tout terrain quand c'était De Colo qui montait la balle mais que pour tous les autres, ils y ont eu droit ? J'ai ma petite idée mais donnez la votre ? Ils savent déjà que De Colo va perdre un ballon sur deux, ils l'ont laissé monter tranquillement, je vous invite à revoir la dernière Coupe du Monde. Si je suis coach adverse, je demande press tout terrain sur nos trois meneurs, t'as déjà fait la moitié du boulot pour gagner le match. Regain de forme, je parlerais plutôt de fulgurance avec ce que cela comporte d'incertitudes !
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zonepress
Aller je tente ma chance sur les 5 enseignements : - on est les seuls cons à essayer de jouer avec 2 intérieurs dans la raquette. - on fait comme si Gobert était à l'aise balle en main. - on n'a pas trop l'intention de poser des écrans. - on ne sait pas vraiment quels sont nos points forts, mais nos adversaires connaissent parfaitement nos points faibles. - oh my god, they killed Kenny !
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zonepress
Je retente sans être négatif (mais ça risque d'être insipide !) : - Wemby est fort, mais c'est un rookie. - aucun bleu n'a l'air plus stupide de Brooks. - il reste 1 match de prépa. - Batum n'a pas joué. - on ne sait pas comment arrêter un mec un peu fort. Raté je ne voulais pas être négatif !
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sankara
Pour Collet, nous avons déjà la certitude qu'il se fait out coacher par tous les coachs adverses... Il n'est pas un coach de match, il ne sait pas s'adapter, faire preuve d'audace (ah, si, un jour il a mis Gobert et Poirier ensemble sur un match, c'est à peu près la seule fois ou il m'a surpris, en quatorze années, c'est un peu juste, quand on voit ce que Scariolo lui a mis dans la trombine). Mais la faute ne lui incombe pas, c'est bien aux décideurs que mes reproches s'adressent. Les limites de Collet, on les connait, un peu comme celles de Gobert. On ne va pas demander à Gobert de jouer comme Jokic, et bien à Collet, on ne peut pas s'attendre à ce qu'il soit en capacité de faire des choix (un peu comme Toupane a fait avec Gruda), il en est incapable. Si Fournier, De Colo, lui a fait gagner des matchs, des breloques, et bien, peut être qu'ils vont retrouve le chemin du succès, en tout cas, c'est ce qu'il espère. Un peu comme à l'Euro 2015 ou Parker est en dessous de tout mais ou, Collet se dit jusqu'à la dernière action qu'il va bien retrouver son Mojo à un moment ou à un autre. Et pendant ce temps là, nous n'avons intégré aucun nouveau joueur. AUCUN.
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sankara- Modifié
Nando De Colo, c'est 37 ans et pas 35, et malheureusement, ce n'est pas un détail !
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sankara
Il faut donc prendre cette compétition comme un nouveau cycle, le jubilé de Gobert, De Colo, Batum et Fournier, le début de l'apprentissage pour Wembanyama, Coulibaly et Strazel. Puis, l'année prochaine (avec un nouveau Staff ?), commencer à reconstruire, un collectif plus jeune, moins expérimenté avec la nouvelle génération tout en s'appuyant sur les joueurs solides d'Euroleague (Poirier, Lessort, Ouattara ?, Okobo ?, Francisco ? et les jeunes qui vont commencer à jouer de l'autre coté de l'Atlantique, Dieng, Risacher, Sarr, Salaün. Et puis, ce chantier au poste 1/2 et surtout au poste 1 !!! C'est un trou béant ! Quelqu'un me dit que nous avions un meneur de jeu de très haut niveau mais qu'on a préféré s'en passer. Qu'on me donne le nom du gros blaireau qui, sur le poste le plus dépourvu, s'est cru investit d'une mission moralisatrice alors que les autres nations n'en ont vraiment rien à carrer. Allez, JP, tu peux te dénoncer, cela ne reste que du sport, un loisir dont tu as voulu te servir pour te faire mousser. Finalement, la seule mousse dont tu pourras te pourlécher, c'est celle de ta bière.
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sankara
Sur le poste 1, nous avons quelques pistes de joueurs plus ou moins jeunes, de Betclic Elite, d'Euroleague, de jeunes joueurs en formation voire de très jeune joueur. Pour commencer : En Euroleague, je ne vois que Sylvain Francisco et Strazel. Ensuite, il y a de jeunes joueurs comme Hugo Benitez dont je n'arrive pas à estimer le plafond. Dans les joueurs qui peuvent être intéressant à moyen long terme, je citerais Nathan De Sousa et Mateo Leray qui sont de véritables meneurs organisateurs. Puis vient les très jeunes joueurs comme Akram Naji (qui sort d'une compétition internationale en demi teinte) et Soren Bracq (qui lui s'est montré intéressant pendant la même compétition et Robin Pluvy qui a un an de plus. Et pour finir mais là on parle d'un très jeune joueur qui a déjà montré qu'il en avait plein les mains pour évoluer avec des joueurs agés de deux à trois années de plus que lui, c'est Aaron Towo Nansi. On me dit que j'ai oublié un nom ? Nolan Traoré, c'est celui qui a fait coulé le plus d'encre ces dernières semaines. Difficile de prédire l'avenir mais autant nous avons formé des grands ces dernières années, autant dans les années à venir, il se présente un nombre intéressant de meneurs de jeu, à l'ancienne, bon voire très bon organisateur et qui possèdent des tirs plutôt fiable. Dans le lot, il y en a deux ou trois (Naji, Pluvy et Towo Nansi) qui sont de véritable pétard ambulant, qui amènent de la folie tout en restant sous contrôle, avec de belle lecture de jeu, une maitrise du tempo. A voir...
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rix75
L'absence de Heurtel se fait cruellement sentir.
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djokeric
Je trouve que l'équipe est en progrès par rapport au début de la prépa, mais que cette progression est trop lente. On sait qu'offensivement ça va être dur, Collet a fait le choix de miser tout sur la défense sur la sélection, on le sait. Par contre, la défense m'inquiète, il manque de physicalité, il n'y a pas assez de consistance de ce côté du terrain, et il n'y a pas assez de jeu de transition. Le match contre l'australie sera un autre test interressant pcq c'est l'équipe la plus physique des JO, il va falloir répondre à cette brutalité, et ça peut être une excellente lance de rampement avant le match contre le Brésil, seulement dans l'optique où les gars ne baissent pas les bras au bout de quelques coup de coude reçus ou écran appuyé. Il faut que l'edf ait la grinta, et ça je ne le vois pas du tout.
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