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+69 : l’équipe de France sans forcer contre la Nouvelle-Zélande

L'équipe de France U17 masculine s'est facilement imposée contre la Nouvelle-Zélande (104-35) pour son troisième et dernier match de poule ce mardi. Place désormais aux phases finales de la Coupe du Monde, qui débuteront ce mercredi.
+69 : l’équipe de France sans forcer contre la Nouvelle-Zélande
Crédit photo : FIBA

Déjà assurée de terminer première du groupe A de la Coupe du Monde U17 masculine, l’équipe de France a vécu un match sans enjeu contre la Nouvelle-Zélande. Un match logiquement remporté 104 à 35, en faisant tourner (hormis Pacôme Dadiet, préservé).

Très vite devant, avec une belle entrée d’Alexandre Sarr qui confirme sa montée en puissance (9 points à 3/4 aux tirs et 2 rebonds en 4 minutes 30 sur le premier quart-temps, 13 points à 5/8, 5 rebonds, 3 passes décisives et 2 contres pour 19 d’évaluation en 15 minutes au final), l’équipe de France n’a jamais été accrochée par des Tall Blacks limités. Toutefois, leur défense de zone 1-3-1 a pu les gêner à l’occasion et le challenge était de conserver le même sérieux toute la rencontre. Ce qui n’a pas été le cas dans le troisième quart-temps (« seulement » 17 points marqués), laissant afficher de la frustration chez certains.

Zaccharie Risacher s’est libéré

La réaction a cependant été immédiate et Zaccharie Risacher en a profité pour se lâcher (19 points à 7/9 et 2 rebonds pour 21 d’évaluation en 17 minutes), lui dont l’entame du Mondial a été discrète. Il termine avec la deuxième meilleure évaluation de la rencontre derrière un excellent Illan Piétrus (18 points à 8/11, 5 rebonds, 5 passes décisives et 2 interceptions pour 26 d’évaluation en 22 minutes) et le toujours aussi surprenant Ilane Fibleuil (15 points à 6/8 aux tirs et 9 rebonds en 17 minutes).

« Aujourd’hui (ce mardi), le but était de préparer le match de demain (mercredi), non pas que les deux équipes aient le même profil, mais il fallait se remettre dans la compétition (après un jour off), ne pas tomber dans la suffisance, ne pas tomber dans de l’à peu près, nous a expliqué Bernard Faure après l’entraînement. Il y a eu des moments où ça été plus difficile, ça s’explique mais on est focus sur le fait de toujours amener quelque chose en plus à chaque match, quelque soit l’adversaire. Je ne vais pas dire qu’on n’est pas satisfait, bien évidemment, mais c’était important qu’on prenne ce match-là comme un vrai match de travail car on ne s’entraîne pas beaucoup malheureusement. Donc ça c’était un entraînement. »

Place désormais aux phases finales, avec un huitième de finale contre le Japon ce mercredi à 13h15, toujours à Alhaurin de la Torre.

Ce qu’il faut retenir du match des Français contre la Nouvelle-Zélande :

  • Dans ce match gagné d’avance et sans enjeu, l’attitude a été fluctuante, avec beaucoup de frustration affichée dans le troisième quart-temps, lorsque tout n’allait pas comme prévu (17 points marqués).
  • La montée en puissance d’Alexandre Sarr se confirme, devenu la première rotation à l’intérieur.
  • Zaccharie Risacher a pris plus d’initiatives, pour terminer meilleur marqueur (19 points). Oublié en début de rencontre, il a été plus recherché par ses coéquipiers ensuite et s’est libéré, avec quatre paniers à 3-points de suite en début de quatrième quart-temps. On l’a ensuite vu réaliser deux stops en défense puis tenter un dunk arrière très osé, synonyme d’une agressivité retrouvée.
  • Ilane Fibleuil continue à voir le cercle grand comme une bassine (15 points à 6/8 aux tirs et 9 rebonds en 17 minutes).

A Alhaurin de la Torre,

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