Comment le sacrifice financier de Pacôme Dadiet a permis le transfert de Karl-Anthony Towns aux Knicks
Pacôme Dadiet, ici lors de son premier panier en NBA, s’est déjà mis le public new-yorkais dans la poche
Alors que Pacôme Dadiet (2,03 m, 19 ans) s’est révélé auprès du public du Madison Square Garden ce mercredi 16 octobre avec une première apparition flamboyante en pré-saison (16 points en… un quart-temps), l’histoire de son geste financier auprès des Knicks lors de sa Draft refait surface.
La franchise new-yorkaise est en effet redevable envers son choix n°25 de la dernière Draft. Arrivé en provenance d’Ulm où il touchait 40 000 € par mois, le jeune ailier français a accepté de s’asseoir sur… 904 000 $, en signant pour seulement 80% d’un contrat rookie standard sur sa première année (contre 120% pour le reste des rookies du premier tour). Une différence qui correspond à peu près à ce que les Knicks ont déboursé pour payer son buyout à Ulm. Sa sélection à la Draft était conditionnée à cette ristourne salariale. Sans cela, les Knicks ne l’auraient pas sélectionné et il aurait probablement été drafté ailleurs au second tour, sans contrat garanti à la clé. La franchise double championne NBA voulait se garder une marge de manœuvre, qui a finalement été bien utile.
Le plus gros transfert de l’histoire des Knicks
C’est en tout cas ce qu’a calculé The Athletic dans son enquête autour du transfert de Karl-Anthony Towns. La franchise new-yorkaise est en effet allée chercher à Minnesota un renfort de poids avec l’intérieur multiple all-star, en contre-partie de Julius Randle et Donte DiVincenzo. D’autres pièces mineures et une troisième équipe (Charlotte) ont aussi été impliquées. Mais la faisabilité de la transaction s’est jouée à des petits détails financiers… dont les 900 000 $ économisés grâce à Pacôme Dadiet.
Sans cela, les Knicks n’auraient pas eu le cap salarial pour accueillir ses 49,2 millions de $ de salaire, au vu des multiples règles instaurées depuis la nouvelle réforme des « Apron rules ». Les dirigeants doivent redoubler de créativité pour contourner ces dernières, et certains joueurs comme Dadiet en pâtissent. Les Knicks récompenseront-ils leur rookie avec du temps de jeu ? Rien de bien sûr, tant le coach Tom Thibodeau est généralement réticent à faire jouer ses rookies. À 19 ans, Pacôme Dadiet est un des plus jeunes joueurs de NBA, et il compte bien compenser cette perte financière sur le long terme.
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NYK/MIN/CHA – TOWNS TRADE DEEP DIVE:
Find out how Brock Aller and the New York Knicks’ Front Office pulled off a seemingly impossible trade to land another star in Karl-Anthony Towns, despite several Apron road blocks and how Pacôme Dadiet ultimately made it all possible.— Anil Gogna (@AnilGognaNBA) October 2, 2024
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