Le Portel : Deondre Burns en approche, quel avenir pour C.J. Kelly ?
Deondre Burns va jouer en France pour la première fois.
Les supporters de l’ESSM Le Portel pourraient avoir deux bonnes surprises pour le prix d’un week-end. Il y a déjà eu la probante victoire porteloise à Strasbourg (76-75) en ouverture de la 8e journée de Betclic ÉLITE ce vendredi 8 novembre. Et il devrait également y avoir une arrivée très prochainement, avec la signature à venir du meneur américain Deondre Burns (1,88m, 27 ans) selon nos informations.
Après cinq saisons dans le giron universitaire américain, Deondre Burns est entré en Europe par la petite porte. Il a d’abord dépassé les 20 points de moyenne lors de ses deux premières saisons professionnelles dans des championnats de seconde zone (Suisse et Chypre). La saison dernière, après avoir régné sur la ligue chypriote (All-Star et champion), le natif du Mississippi a franchi un nouveau pallier en connaissant la Bundesliga et la Winner League. Débutant la saison à Göttingen (12 points de moyenne à plus de 50% aux tirs), il l’a terminé à l’Hapoël Holon, avec notamment l’opportunité de découvrir la Champions League (7 points à 44%, 2,3 rebonds et 2,8 passes décisives en 6 rencontres).
La porte de sortie ouverte pour C.J. Kelly
Mais l’arrivée de Deondre Burns au Portel va forcément créer des embouteillages à la mène du Portel, qui compte déjà le héros strasbourgeois, Kristers Zoriks, ainsi que Gaëtan Meyniel et C.J. Kelly. Mais s’il a pu se dégourdir les jambes en Hongrie cette semaine lors de la rencontre de FIBA Europe Cup (13 d’évaluation en 24 minutes), ce dernier apporte une contribution négligeable en Betclic ÉLITE. Utilisé seulement 2 minutes et 15 secondes au Rhénus, celui qui arrivait d’un club relégué en D3 italienne tourne à 1,9 point et 1,1 passe décisive de moyenne.
« S’il se plait dans ce rôle-là, il restera puisqu’il a un contrat », indique Éric Girard. « Contrairement à 90% des équipes du championnat, on n’a pas les moyens pour dire : « Toi, tu ne nous plais pas ». C’est un bon garçon, il travaille bien mais on attendait un 2-1 et il ne peut pas être 2… Donc on ne peut pas lui dire : « Tu t’en vas, combien on te doit ?! » S’il veut rester, il restera, si ça lui complait d’être là, dans ce rôle-là… » Façon, quand même, de dire que la porte est grande ouverte pour trouver ailleurs, à l’image du départ de DeAndre Pinckney vers le Maccabi Haifa.
Avec Alexandre Lacoste à Strasbourg.
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