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Le bilan à mi-saison des prospects français à la Draft NBA 2025

NBA - Alors que débute l'année 2025, les championnats sont approximativement arrivés à la moitié de leur saison. L'occasion de faire un premier bilan à mi-chemin pour les jeunes français qui visent la Draft NBA en juin prochain.
Le bilan à mi-saison des prospects français à la Draft NBA 2025

Comme chaque année depuis trois ans, plusieurs français devraient être draftés en NBA en 2025

Crédit photo : Cécile Thomas / Jacques Cormarèche / FIBA

Les cinq prospects sélectionnés sont ceux qui étaient classés dans au moins trois des cinq mock drafts des principaux sites spécialistes : ESPN, Bleacher Report, NBA Draft Room, NBA Draft Net, Tankathon. Le chiffre entre parenthèses est leur place moyenne dans ces cinq mock drafts. Celles-ci, encore précoces, sont amenées à beaucoup bouger dans les prochains mois.

Nolan Traoré – Saint-Quentin (9e dans les mock drafts)

  • Statistiques cette saison (Betclic Élite + EuroCup) : 10,9 points à 35,4% aux tirs (dont 26,8% à 3-points), 1,9 rebond, 4,8 passes décisives, 0,7 interception et 0,1 contre en 22 minutes (8,2 d’évaluation)

C’est la tête d’affiche des prospects français, mais sa saison n’est pas de tout repos. « Il vit une période délicate, comme il en a rarement connu depuis qu’il a démarré le basket » nous confiait son coach Julien Mahé en décembre. D’abord jugé potentiel Top 3 de Draft grâce à sa fin de saison canon en 2023/24, ses performances en dents de scie cette saison ont refroidi les observateurs, qui le placent aujourd’hui en fin de Top 10. Même si ses statistiques sont pourtant identiques à celles de la saison dernière, son inconsistance au tir et son manque d’efficacité global l’ont fait chuter dans les mock drafts. D’autant plus que certains de ses concurrents cartonnent en NCAA. Nolan Traoré (1,91 m, 18 ans) a terminé la moitié de ses matchs avec 33% aux tirs ou moins. Il connaît aussi des difficultés de l’autre côté du terrain, avec des lacunes défensives.

En bref, celui qui jouait en NM1 il y a encore neuf mois vit de plein fouet la difficulté de faire une saison entière en tant que meneur titulaire en Betclic ÉLITE, à 18 ans. Encore plus après une inter-saison écourtée par l’EuroBasket U18, les ANGT et autres sessions d’entraînement avec l’équipe de France. Les défenses adverses ne sont plus surprises comme en fin de saison dernière et l’attendent de pied ferme. Certains défenseurs se réjouissent même de pouvoir s’occuper du prodige français annoncé, et prennent cela comme un défi. Mais le Saint-Quentinois montre tout de même des flashs impressionnants qui lui ont permis de dépasser trois fois les 20 points. Son premier pas lui ouvre beaucoup de portes, et sa qualité de passes reste une valeur sûre. Pour le reste, l’expérience lui apprendra à faire des meilleurs choix dans le jeu.

Noa Essengue – Ulm (15e dans les mock drafts)

  • Statistiques cette saison (BBL + EuroCup) : 10,2 points à 49,1% aux tirs (dont 19,6% à 3-points), 4,6 rebonds, 1,2 passe décisive, 0,8 interception et 0,8 contre en 22 minutes (11,8 d’évaluation)

Quant à son binôme chaque été en équipe de France de jeunes, il réalise une saison satisfaisante du côté d’Ulm. Noa Essengue (2,05 m, 18 ans) a en effet quasiment triplé ses statistiques par rapport à la saison dernière, dans une équipe leader du championnat allemand et quatrième de son groupe d’EuroCoupe. Il a pris la place dans l’effectif de Pacôme Dadiet, et espère bien suivre la voie de son ancien coéquipier aujourd’hui n°25 de Draft et joueur des Knicks. Même si son profil de joueur est différent. L’Orléanais se maintient en bordure de loterie dans les mock drafts depuis des mois, alors qu’il enchaîne lui aussi les matchs à un rythme soutenu depuis cet été. Mais la pépinière d’Ulm et ses infrastructures dignes d’une université américaine est l’un des meilleurs endroits en Europe pour développer des jeunes joueurs.

Cette saison, Essengue montre tout son potentiel athlétique, qui pousse les recruteurs à l’imaginer comme un poste 4 du futur. Grand, long et rapide, il arrive à faire jeu égal voire dominer physiquement des adultes. Il est aussi moins initiateur d’attaque que ce qu’il peut être en équipe de France de jeunes, ce qui réduit largement son nombre de déchets. Toutefois, son coach Ty Harrelson a donné à Skweek quelques pistes d’amélioration : « On veut renforcer son corps musculairement, faire des ajustements sur son tir en suspension, et travailler sur son langage corporel, sa défense. » Le tir à 3-points ne fait pas encore partie de son arsenal, même si cela fait partie du plan puisqu’il en prend 2 par match. Il n’est pas évident d’anticiper quel type de joueur il peut devenir à l’avenir, étant donné qu’il peut à peu près tout faire sur un parquet.

Joan Beringer – Ljubljana (37e dans les mock drafts)

  • Statistiques cette saison (ABA League + EuroCup) : 3,3 points à 54,7% aux tirs, 3,9 rebonds, 0,2 passe décisive, 0,5 interception et 0,8 contre en 15 minutes (8,3 d’évaluation)

Il est l’invité surprise de cette liste de prospects. Révélé cet été à l’EuroBasket U18, Joan Beringer (2,10, 18 ans) pointe le bout de son nez dans les mock drafts, après s’être montré auprès des scouts cet été dans différents camps à travers le monde. Il a fait un choix de carrière atypique cette saison en signant en s’exilant au Cedevita Olimpija en Slovénie.

L’ancien espoir strasbourgeois y découvre le monde professionnel et montre sur quelques matchs ses qualités. Pour sa part, son profil de joueur en devenir est évident : celui d’un rim-runner protecteur d’arceau. Le scoring n’est pas sa priorité quand il est sur un parquet. Sa production n’est cependant pas encore assez suffisante pour lui assurer une place au premier tour de la Draft 2025. Il pourrait aussi repousser sa candidature à l’année prochaine.

Noah Penda – Le Mans (40e dans les mock drafts)

  • Statistiques cette saison (Betclic Élite) : 10,1 points à 42,9% aux tirs (dont 33,3% à 3-points), 5,6 rebonds, 2,6 passes décisives, 1,8 interception et 1,4 contre en 27 minutes (14,3 d’évaluation)

À 19 ans, il est déjà l’un des joueurs les plus complets de Betclic Élite. Ils ne sont que deux – avec l’ex NBAer Andre Roberson (ASVEL) – avec au moins 1 unité dans chacune des cinq grandes catégories statistiques. Noah Penda (1,99 m, 20 ans) a réussi la transition Pro B / Betclic Élite avec une facilité déconcertante. Le protégé de Guillaume Vizade a même une meilleure évaluation que la saison dernière, la 17e du championnat. Avec un coach qui le connaît par cœur et lui fait confiance, il prend un rôle de facilitateur en attaque capable d’être un scoreur à trois niveaux, mais terrifie aussi les adversaires en défense. Impressionnant physiquement, il pourrait cependant gagner en rapidité et en fluidité. Le héros de l’Euro U20 semble peut-être le prospect tricolore le plus prêt, avec celui qui lui succède dans ce classement. Mais avec peut-être moins de potentiel.

Maxime Raynaud – Stanford (48e dans les mock drafts)

  • Statistiques cette saison (NCAA) : 20,9 points à 50,9% aux tirs (dont 36,4% à 3-points), 11,4 rebonds, 1,6 passe décisive, 1,1 interception et 1,1 contre en 34 minutes (24,6 d’évaluation)

Alors qu’il aurait pu se présenter à la Draft l’année dernière, Maxime Raynaud (2,16 m, 21 ans) a décidé de partir pour une dernière année à Stanford afin notamment de décrocher son diplôme. Bien lui en a pris. Déjà dominant la saison dernière, le grand pivot a explosé cette saison. Il est pour l’instant le 3e meilleur rebondeur et 10e meilleur marqueur de NCAA. Avec de beaux progrès à noter sur son tir à 3-points et au rebond. Pourtant, malgré ces chiffres frappants, l’ancien de Nanterre n’a pas vraiment un profil qui correspond à la NBA, et c’est pour ça qu’il est si bas dans les mock drafts. Les grands pivots dominants en NCAA dans son genre n’ont pas eu beaucoup de succès à la Draft ces dernières années. Notamment à cause de la rapidité du basket pratiqué qui annihile le jeu au poste – sa grande force. Les profils de rim-runners ou d’intérieurs stretch capables de protéger l’arceau sont davantage plébiscités.

D’autres candidats français devraient tenter leur chance cette année, et peuvent créer la surprise. En revanche, leur présence n’est pas régulière dans les mock drafts, comme les cinq au-dessus. C’est notamment le cas d’Adama Bal (2,01 m, 21 ans), Mohamed Diawara (2,04 m, 19 ans) ou encore Zacharie Perrin (2,08 m, 20 ans). Leur production statistique sur cette première partie de saison est en-dessous des attentes. Il faudra redoubler d’efforts dans les prochains mois pour avoir une chance.

Commentaires


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bob_wymbs
Je ne suis pas spécialiste de la Draft, est ce qu à 18ans, ils peuvent repousser d'une année leur candidature à la draft ? C'est très jeune 18 ans pour juger du vrai niveau...
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thegachette
Ils peuvent attendre jusqu'à l'année de leur 22 ans. Mais généralement les meilleurs sont draftés leur première année. Ils mettent leur non sur la liste des candidats et en fonction des retours se maintiennent ou pas. Si tu as de bons retour tu restes, pour assurer les millions de dollars qui te sont promis si tu es top 30... personne ne réfléchit sur le long terme, genre je serai plus prêt l'année prochaine...
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yo1935
Zach Edey fait une bonne saison. Ca donne de l espoir à Raynaud, plus petit mais plus technique. Traoré et Essengue doivent mieux shooter à 3 points s ils veulent avoir un rôle en NBA. Les scouts se souviennent de Markelle Fultz.
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thetruth
On forme des joueurs athlétiques mais ils n'arrivent pas à être performants au shoot à 3 pts et aux LF. Il y a peut être quelque chose à faire de ce côté là pour nos formateurs
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