Recherche
Logo Bebasket
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Mon actu
  • Betclic Élite
  • Pro b
  • National
  • Pro Basketball Manager
  • Yourniverse
  • Coupes d'Europe
  • Équipe de France
  • Féminines
  • Interviews

La FFBB confirme la nouvelle « cohabitation » entre la WNBA et l’équipe de France

Équipe de France féminine - En conférence de presse, les dirigeants de la FFBB ont confirmé que les internationales françaises pourront dorénavant jouer en WNBA avant les grandes compétitions internationales, pour ne plus créer d'imbroglio à la Marine Johannès l'année dernière.
La FFBB confirme la nouvelle « cohabitation » entre la WNBA et l’équipe de France

Jean-Aimé Toupane a dit qu’il n’y aurait « aucun problème » à l’avenir

Crédit photo : FIBA

La conférence de presse de la FFBB ce mercredi 25 septembre, en plus de l’annonce des deux sélectionneurs des équipes de France, était aussi l’occasion de clarifier la situation des joueuses françaises en WNBA. Car le calendrier estival de la ligue américaine se chevauche avec celui des compétitions internationales, créant toutes sortes de difficultés. La situation de Marine Johannès, privée d’équipe de France l’été dernier, avait notamment fait beaucoup parler.

Rétropédalage

Pour que cela ne se reproduise pas à l’avenir, la Fédération a changé de politique, pour que les joueuses n’aient plus à faire un choix. Un revirement total de discours en une année. Ce qui a été confirmé d’abord par le Président Jean-Pierre Siutat hier :

 

« Quand nous avons discuté de la prolongation avec Jean-Aimé [Toupane], ça faisait partie de la discussion. On sait que ce groupe de joueuses a fait l’effort pour se libérer pour les Jeux Olympiques, et on les remercie pour ça. On sait aussi que les joueuses doivent vivre leur vie, aujourd’hui c’est notre volonté à tous. Si certaines veulent aller en WNBA, elles iront…

La position de la Fédération est de prendre en compte cet état de fait, car il n’y a pas de raison pour que les filles qui sont en WNBA ne puissent pas y aller. Ensuite, il y aura une sélection qui sera faite. Et certaines joueuses présentes seront peut-être plus performantes que celles qui arriveront de WNBA, parce qu’elles auront beaucoup joué… »

 

Le prolongé Jean-Aimé Toupane, qui cherche encore à compléter son staff, a abondé dans ce sens. Il a toutefois expliqué que la préparation en sera forcément tronquée. Les joueuses iront débuter leur saison en WNBA, avant de la quitter en milieu de saison pour rejoindre le rassemblement de l’EDF, 14 jours avant le début d’une grande compétition internationale. Il n’y aura donc que deux semaines de préparation avec toutes les forces en présence.

« La préparation se fera en deux temps. On commencera avec les filles qui seront disponibles avec nous. Et puis dans un deuxième temps, les filles qui viendront de la WNBA nous rejoindront. À l’issue de cette préparation, on fera une sélection. On va s’adapter, il n’y a aucun problème. »

Un contingent français en WNBA voué à s’agrandir

Cet été 2024, trois françaises ont foulé les parquets de WNBA. Deux qui n’étaient pas concernées par les Jeux Olympiques (Lou Lopez Sénéchal à Dallas, Olivia Epoupa à Minnesota), et une qui est arrivée tard et n’a pu jouer qu’une quinzaine de matchs (Gabby Williams à Seattle). Mais comme l’a dit cette dernière en conférence de presse, les Jeux Olympiques à Paris « arrivent une fois dans une vie », et cette situation ne devrait pas se reproduire.

La saison prochaine, d’autres tricolores sont attendues outre-atlantique. Marine Johannès évidemment, pour faire sa quatrième saison à New-York. Mais aussi Carla Leite et Leïla Lacan, respectivement choisies en 9e et 10e position de la dernière Draft, par Dallas et Connecticut. On peut aussi imaginer qu’une Iliana Rupert voudra retenter sa chance, ou que Dominique Malonga et Janelle Salaün soient draftées en 2025.

De manière générale, les joueuses sont de plus en plus attirées par une carrière aux États-Unis, comme les hommes avec la NBA. Côtoyer l’élite du basket mondial et y retrouver un style de jeu différent du jeu européen est tentant. Tout comme la possibilité de progresser à toute vitesse dans des infrastructures de tout autre niveau. La Fédération a en tout cas (enfin) ouvert la voie à cela.

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion
flavor_flav
c'est normal, il va bien falloir s'adapter au choix des joueuses de jouer en WNBA se priver de Johannes une fois, ça passe, mais de plusieurs joueuses, ce serait dommage
Répondre
(0) J'aime
macroy
Quelle analyse fine, dentelée, ciselée ! Respects fla-fla.
Répondre
(0) J'aime