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ITW Lamine Kébé avant l’Euro Challengers U18 : « Projeter la génération 2004 vers un objectif à moyen terme »

C’est ce mardi à 14 heures que l’équipe de France U18 démarre l’Euro Challengers à Tel-Aviv. Ou plutôt l’équipe de France U17. Car la Direction technique nationale (DTN) a en réalité décidé d’y envoyer la génération 2004 dans le but de lui donner l’expérience d’une compétition internationale qu’elle n’a pas eu en 2020. Entretien avec le sélectionneur Lamine Kebe juste avant le début de la compétition.

Dans quel état d’esprit vous présentez-vous à l’aube de cet Euro Challengers ? 

On est très excités de disputer une compétition internationale, après cette année 2020 qui nous avait privé de tournoi. On est ambitieux. On a envie de faire de très bons résultats. 

L’équipe de France U18 sera en réalité composée de joueurs uniquement nés en 2004. Pourquoi avoir opté pour ce choix ? 

C’est un choix qui a été pris par la direction technique nationale, le directeur des équipes de France et les coachs. Le premier objectif était de premettre aux U19 de disposer de la meilleure équipe possible. Tous les 2003 et Victor (Wembanyama) ont été mis à disposition de Fréderic Crapez. Comme Armel Traoré ou Brice Dessert, qui étaient en bonne santé. La deuxième réflexion, c’était de projeter la génération 2004 vers un objectif à moyen terme – 2 à 3 ans – tout en sachant qu’elle a été sacrifiée car elle n’a pas eu de compétitions internationales. Ils n’ont pas eu d’Euro U16 en 2020. On va leur donner la chance de prendre de l’expérience. 

Privé de vos meilleurs éléments, serez-vous tout aussi compétitif ? 

Oui, même si on n’a pas nos meilleurs joueurs, la génération 2004 est très talentueuse sur tous les postes de jeu. On vient avec beaucoup d’ambitions. C’est certain que l’inexpérience de ces joueurs au niveau international va peser. Mais on est confiants. On s’est bien entraînés. 

Un joueur retient l’attention. C’est Jazz Gardner. Fils d’un Franco-Américain, qui a longtemps évolué en Pro B, et d’une mère française. Comment avez-vous trouvé sa trace ? 

C’est un garçon qu’on suivait depuis un ou deux ans avec les équipes du Pôle France et les équipes de France jeunes. Il nous avait été signalé par le réseau qu’on possède aux Etats-Unis. On a pris contact avec lui très tôt dans l’année. On a évalué sa motivation pour venir en équipe de France. Il nous a dit que c’était une ambition de porter le maillot bleu. On a eu des rendez-vous réguliers avec ses parents et on regardé des vidéos de lui tous les mois. 

Quel est son profil ? 

C’est un garçon qui fait 2,13 m. Il est plutôt poste 5, qui peut s’écarter. Il est encore jeune physiquement. Mais il peut jouer dos et face au panier. Il a une qualité de passe très intéressante. Il a beaucoup de talent offensif. Cette expérience lui sera grandement bénéfique. 

Ce n’est pas le seul joueur évoluant à l’étranger. Le meneur Sidy Cissokho sera aussi présent. On le présente comme un meneur athlétique. 

Il sortait d’une saison très satisfaisante à Vitoria. C’était l’opportunité pour nous de le voir à l’oeuvre. Il nous a fait une belle impression que ce soit au niveau basket que sur le plan humain. Il est vraiment entré dans la moule. 


Kymany Houinsou est le seul joueur du groupe à avoir joué un Euro, c’était en 2019 avec les U16 (photo : GPJ)

Kymany Houinsou a réalisé une grande saison avec l’ASVEL. Qu’attendez-vous de lui sur cette compétition ? 

Kymany est le capitaine de l’équipe. C’est le leader, accompagné de Rayan Rupert. On attend de lui qu’il prenne ses responsabilités en attaque mais aussi en défense. C’est un joueur qui va jouer au poste de meneur, mais qui pourra aussi dépanner à l’arrière. 

Rayan Rupert et Melvin Ajinça peuvent-ils exploser sur cette compétition ? 

On l’espère. C’est une opportunité pour eux de montrer qu’ils peuvent être dominants à l’échelle européenne. Ils ont le potentiel pour cela. 

La crise sanitaire a empêché la tenue des compétitions internationales. Quelles parades avez-vous trouvé pour scouter vos adversaires ?

On avance un peu dans le flou.  La journée de demain (l’entretien a eu lieu lundi 2 août) va permettre d’évaluer les forces de nos adversaires. On va croiser beaucoup de joueurs qu’on a observés en EuroLeague Juniors. Collectivement, c’est plus compliqué. 

Quels seront vos principaux adversaires ?

Il y a des noms qui paraissent importants comme la Lituanie, la Grèce ou Israël, qui évolue à domicile. Mais je ne sous-estime ni ne sur-estime personne. L’Estonie possède des joueurs qui évoluent dans les plus grands clubs européens. On verra à partir de ce mardi où on se situe.  

 

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